Re: Artillerie Spéciale - Les morts des chars d'Assaut de la Guerre 14-18
Publié : ven. juil. 29, 2011 11:04 pm
Bonsoir,
Voici une liste des morts de l'Artillerie Spéciale, durant la première Guerre Mondiale, qui est un peu plus conséquente que celle du monument des chars de Berry-au-Bac.
Elle comprend ausi bien les tués au combat que les morts par maladie pour la période 1917 à 1919.
Il a paru utile de tenter de répertorier ici tous les morts de l'Artillerie Spéciale, dans la mesure ou :
- des documents publics ou privés,
- les listes des monuments au morts de village,
font aussi état de l'appartenance aux unités de chars de l'Artillerie Spéciale pour un bon nombre de morts, non mentionnés sur le monument des chars de Berry-au-Bac.
Cette liste, non définitive, et réalisée avec l'aide de Dominique (de l'Association Patrimoine de la Grande Guerre) et de Violette, sera complétée au fur et mesure des vérifications et découvertes ultérieures.
Les documents consultés à ce jour ne permettent pas toujours, en particuliers pour les morts de maladie, de définir avec précision l'unité d'appartenance.
Ceux-ci sont, très souvent simplement mentionnés comme appartenant à l'AS 500 (ou à une Grande Unité comme le 501° RAS)
De nombreux morts par maladie sont aussi donnés comme affectés dans les Compagnies d'AS du Camp de Cercottes (AS 500 -AS 80, 81, 82 . . . ).
Il peut alors s'agir de permaments du camp ou de stagiaires de l'AS, pas encore affectés en unité de combat au moment de leur décès par maladie.
Chaque fois que cela sera possible avec, entre autre, l'exploitation des registres d'Etat-civil d'unité des Archives de Fontainebleau, les informations découvertes seront rajoutés.
Dans son état actuelle, la liste permet de retrouver sur Mémoires des Hommes les fiches de tous ceux dont tous les prénoms ont été correctement et complétement mentionnés.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... ?article29
Il y a encore des erreurs à corriger, et des noms ont encore, très certainement échappés à cette recherche.
Toute correction et toute info complémentaire sera la bienvenue . . . en attendant le jour ou une photo de chacun d'entre-eux pourra être associée à cette liste . . . .
Avec les fiches MdH, rédigée après guerre, les subordinations retenues sont souvent celles d'après guerre et, en particulier pour les unités Schneider et St Chamond,
les personnels sont souvent cités comme appartenant au Régiment d'AS auquels leurs Groupements et Groupes de char étaient administrativement rattachés.
Les unités élémentaires données ici (quand elles sont bien identifiées) sont les Groupes de chars (Schneider et St Chamond) et les Compagnies d'AS (Renault FT).
S'il n'a pas été possible de les identifier, c'est le numéro du Groupement, du Régiment ou du BCL qui est fourni. En tout dernier ressort, la mention 500° RAS est donnée en attendant mieux.
La codification couleur retenue pour identifier les grades est :
- Bleu pour les Officiers,
- Vert pour les Sous-Officiers,
- Fuchsia pour les Brigadiers,
- Noir pour les Hommes du Rang.
Concernant les personnels morts à Cercottes (ou plus exactement en hopital à Orléans).
Plusieurs cas se présentent.
Il peut s'agir de personnels permanents du camp de Cercottes.
Il est donc normal que leur fiche MdH les donne comme appartenant au 500° RAS, (en précisant ou non AS 80, AS 81 ou AS 82).
Un certain nombre de fiches mentionnent aussi l'appartenance à un des Régiments de combat d'AS (501 à 509) et à celle d'une des compagnie d'AS du 500° RAS de Cercottes. Dans ce cas, il s'agit probablement de personnels affectés en unité de combat et tombés malade pendant leur cycle d'instruction à Cercottes.
Leur unité est partie au Front sans eux et à leur décès leur dernière position d'affectation a été portée sur leur fiche :
- Affecté en Régiment d'AS et stagiaire temporaire en Compagnie d'AS du 500° RAS de Cercottes.
En tout logique, ils auraient du être ré-affectés au dépôt de l'AS, pour permettre à leur unité de toucher un remplaçant.
Il est probable que la rapidité de la maladie ne permettait pas d'anticiper les événements et d'être aussi réactif.
Bonne lecture et bonnes recherches - Michel
Lien vers la numérotation et les subordinations des unités de chars de l'Artillerie Spéciale :
pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 1231_1.htm
Voici une liste des morts de l'Artillerie Spéciale, durant la première Guerre Mondiale, qui est un peu plus conséquente que celle du monument des chars de Berry-au-Bac.
Elle comprend ausi bien les tués au combat que les morts par maladie pour la période 1917 à 1919.
Il a paru utile de tenter de répertorier ici tous les morts de l'Artillerie Spéciale, dans la mesure ou :
- des documents publics ou privés,
- les listes des monuments au morts de village,
font aussi état de l'appartenance aux unités de chars de l'Artillerie Spéciale pour un bon nombre de morts, non mentionnés sur le monument des chars de Berry-au-Bac.
Cette liste, non définitive, et réalisée avec l'aide de Dominique (de l'Association Patrimoine de la Grande Guerre) et de Violette, sera complétée au fur et mesure des vérifications et découvertes ultérieures.
Les documents consultés à ce jour ne permettent pas toujours, en particuliers pour les morts de maladie, de définir avec précision l'unité d'appartenance.
Ceux-ci sont, très souvent simplement mentionnés comme appartenant à l'AS 500 (ou à une Grande Unité comme le 501° RAS)
De nombreux morts par maladie sont aussi donnés comme affectés dans les Compagnies d'AS du Camp de Cercottes (AS 500 -AS 80, 81, 82 . . . ).
Il peut alors s'agir de permaments du camp ou de stagiaires de l'AS, pas encore affectés en unité de combat au moment de leur décès par maladie.
Chaque fois que cela sera possible avec, entre autre, l'exploitation des registres d'Etat-civil d'unité des Archives de Fontainebleau, les informations découvertes seront rajoutés.
Dans son état actuelle, la liste permet de retrouver sur Mémoires des Hommes les fiches de tous ceux dont tous les prénoms ont été correctement et complétement mentionnés.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... ?article29
Il y a encore des erreurs à corriger, et des noms ont encore, très certainement échappés à cette recherche.
Toute correction et toute info complémentaire sera la bienvenue . . . en attendant le jour ou une photo de chacun d'entre-eux pourra être associée à cette liste . . . .
Avec les fiches MdH, rédigée après guerre, les subordinations retenues sont souvent celles d'après guerre et, en particulier pour les unités Schneider et St Chamond,
les personnels sont souvent cités comme appartenant au Régiment d'AS auquels leurs Groupements et Groupes de char étaient administrativement rattachés.
Les unités élémentaires données ici (quand elles sont bien identifiées) sont les Groupes de chars (Schneider et St Chamond) et les Compagnies d'AS (Renault FT).
S'il n'a pas été possible de les identifier, c'est le numéro du Groupement, du Régiment ou du BCL qui est fourni. En tout dernier ressort, la mention 500° RAS est donnée en attendant mieux.
La codification couleur retenue pour identifier les grades est :
- Bleu pour les Officiers,
- Vert pour les Sous-Officiers,
- Fuchsia pour les Brigadiers,
- Noir pour les Hommes du Rang.
Concernant les personnels morts à Cercottes (ou plus exactement en hopital à Orléans).
Plusieurs cas se présentent.
Il peut s'agir de personnels permanents du camp de Cercottes.
Il est donc normal que leur fiche MdH les donne comme appartenant au 500° RAS, (en précisant ou non AS 80, AS 81 ou AS 82).
Un certain nombre de fiches mentionnent aussi l'appartenance à un des Régiments de combat d'AS (501 à 509) et à celle d'une des compagnie d'AS du 500° RAS de Cercottes. Dans ce cas, il s'agit probablement de personnels affectés en unité de combat et tombés malade pendant leur cycle d'instruction à Cercottes.
Leur unité est partie au Front sans eux et à leur décès leur dernière position d'affectation a été portée sur leur fiche :
- Affecté en Régiment d'AS et stagiaire temporaire en Compagnie d'AS du 500° RAS de Cercottes.
En tout logique, ils auraient du être ré-affectés au dépôt de l'AS, pour permettre à leur unité de toucher un remplaçant.
Il est probable que la rapidité de la maladie ne permettait pas d'anticiper les événements et d'être aussi réactif.
Bonne lecture et bonnes recherches - Michel
Lien vers la numérotation et les subordinations des unités de chars de l'Artillerie Spéciale :
pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 1231_1.htm