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et comme ça?

Bonsoir,

Très belle photo, parfaitement inconnue, d'un Saint Chamond M1 caisson. Il n'existe apparemment que peu de photos de ce type de char.
Ce char n'est pas équipé de canon à l'avant.
Il en existait une cinquantaine, et ils étaient utilisés dans les SRR de Groupement Schneider et Saint Chamond ainsi que dans les SRD des Régiment d'AS, équipés du Renault FT.
Ce modèle de Saint Chamond a été dans les premiers livrés. En effet la version combat ne satisfaisant pas le général Estienne, celui-ci a demandé que lui soient, en priorité, livrés des versions de soutien-dépannage sans canon.
En l'absence du numéro (caché par le soldat de dos, au milieu du char, il n'est pas possible de trouver son unité d'affectation.

Cette photo comporte-t-elle des informations au verso qui pourraient permettre de l'identifier ?

Michel

[quotemsg=3065,3,2548]Bonsoir,

Très belle photo, parfaitement inconnue, d'un Saint Chamond M1 caisson. Il n'existe apparemment que peu de photos de ce type de char.
Ce char n'est pas équipé de canon à l'avant.
Il en existait une cinquantaine, et ils étaient utilisés dans les SRR de Groupement Schneider et Saint Chamond ainsi que dans les SRD des Régiment d'AS, équipés du Renault FT.
Ce modèle de Saint Chamond a été dans les premiers livrés. En effet la version combat ne satisfaisant pas le général Estienne, celui-ci a demandé que lui soient, en priorité, livrés des versions de soutien-dépannage sans canon.
En l'absence du numéro (caché par le soldat de dos, au milieu du char, il n'est pas possible de trouver son unité d'affectation.

Cette photo comporte-t-elle des informations au verso qui pourraient permettre de l'identifier ?

Michel


Bonjour et merci pour la magnifique retouche!
Hélas cette photo fait partie d'un lot non classé et non légendé par mon grand-père. C'est, hélas aussi, la seule photo de char jusqu'à maintenant. Il y a quelques baby Holt...que j'ai retrouvé, hélas ter, après la parution du magazine....; je les posterai sur mon futur blog.
Tout ce que je peux dire est qu'il a servi à l'AS3 de janvier à juin 1917, après détachement au 81ème RA au mois de décembre 1916.
Il était pudique et racontait très peu ses campagnes (c'est entre autre pour cela que je souhaite qu'il reste anonyme afin de respecter sa mémoire) mais il avait rapporté à ma grand-mère qu'il avait été horrifié par l'embrasement des chars lors de la bataille du Chemin des Dames <<ils s'enflammaient comme des allumettes>>. J'avais été marqué par l'image choisie qui soulignait la soudaineté et l'ampleur de l'embrasement, beaucoup plus fortement que celle d'une torche.

Bonsoir (qui ?)

Si votre grand-père faisait partie de l'AS 3, le 16 avril 1917, du groupement Chaubès dont l'objectif était, à partir de la Miette, vers le nord en direction de Craonne.

Le Saint-Chamond est donc un des deux appareils de la SRR 2 (section de ravitaillement et réparation ).
J'ai bien connu un des anciens de cette SRR, qui est malheureusemnt décédé, il y a quelques année, plus que centenaire.

Si vous désirez le récit du (à l'époque ) colonel Perré, publié en 1937,je peux vous en envoyer une copie (il y a 23 pages, plus annexes).

Je possède beaucoup plus de documentation sur le groupement Bossut (AS 2 -celui de mon père - AS 4, AS 5, AS 6 et AS 9)

A votre service

Louis

Merci beaucoup!
en récompense une photo, hélas mauvaise, d'un char, vraisemblablement AS3 donc :

j'en ai encore quelques unes de très mauvaise qualité.....pauvre tanker
mon adresse courriel [email protected]

Bonjour,

Le voilà un peu plus propre . . . .



Au delà des belles photos, voilà un grand-père sur lequel je me pose des tas de questions.

A Juvincourt, le Groupement Bossut est appuyé par la SRR 1 (AS 101) commandée par le Lt Rebaud (Adjoint Lt Surbeau) et le Groupement Chaubès était appuyé par la SRR 3 (AS 103) commandée par le S/Lt Vial.

Les Saint Chamond caisson de l'AS 101 étaient les numéros 62452 (du MdL Babin) et 62454. Ceux de l'AS 103 étaient les numéros 62450 et 62451. Suite à plusieurs pannes, les deux Saint Chamond caisson du Groupement Chaubès n'ont jamais été employés dans l'affaire de Juvincourt.

La photo représente peut-être un de ces quatre chars.

Aparemment affecté dans l'Artillerie d'Assaut en Décembre 1916, il a du commencé sa formation à Marly le Roi, et la poursuivre à Cercottes. Présent à Champlieu en Janvier 1917, il est probable qu'il soit arrivé avant Décembre 1916 dans l'AS. Cette date devrait être mentionné dans ses pièces.

Il était donc bien au 81° RALT dans sa période de formation (et s'il était 2° classe il devait alors porter les pattes de col du 81° sur son uniforme).
Affecté à l'AS 3, il n'en n'appartenait pas moins toujours au 81° RALT, qui restera le corps support administratif de tous les Groupes d'AS jusqu'en Mai 1918.

Quelle était sa fonction à l'AS 3 ?
Le nom et de son chef de char ou le numéro de son Schneider est-il connu ?
Qu'est-il devenu après Juin 1917 ? Est-il resté dans l'AS, ou l'a-t-il quitté suite à une blessure ou une quelqconque inaptitude ? A-t-il été cité et decoré après Juvincourt ?

Les rapports des chars des 3 Groupes Schneider du Groupement Chaubès contiennent certainement des informations sur son combat et il un peu dommage de ne pouvoir vérifier si les documents ne contiennent pas directement des données le concernant.

Le voir cité ici me parait aussi une bonne façon de lui rendre hommage, même s'il n'aimait pas de son vivant aborder le sujet. . . .

Existe-t-il des photos de lui, et se trouve-t-il sur la photo du Saint Chamond ?
Pourvoir l'identifier avec certitude pourrait, éventuellement, permettre d'identifier d'autres personnels de l'AS 3 ou de confirmer l'appartenance de photos de chars à ce Groupement.

Pour ce qui est de la qualité des photos, ce n'est qu'un problème de niveau de numérisation, et il faut seulement les scanner à plus haute définition pour obtenir un meilleur résultat et pouvoir travailler la photo.

Bonne fin d'après-midi - Michel

et re fausse manip! désolé!
J'ai extrait les dates d'un formulaire "Etats des services" daté de 1926 les termes exacts sont :
Détaché 81e Régt d'artillerie : 28 novembre 1916
Passé à l'artillerie d'assaut n° 3 : 5 janvier 1917
Détaché Etat-Major de la Zone avancée du camp retranché de Paris : 3 juillet 1917
Dans la rubrique Affaires auxquelles l'intéressé a pris part : Craonne : avril 1917

J'ignore tout hélas de son bref passage dans les chars.

Pour ce qui est de ma demande de confidentialité j'ai écrit qu'il y avait plusieurs raisons dont le fait que si je suis détenteur de ses archives je ne suis pas le seul dépositaire de sa mémoire. Je suis prêt à vous donner son nom par courriel si cela peut aider vos recherches, que j'apprécie et admire, mais insiste encore sur la confidentialité demandée.

Quel était son grade et quel était son métier avant sa mobilisation ?
L'affectation dans l'AS se faisait à cette date beaucoup par volontariat et les spécialistes en mécaniques étaient très recherchés. Une fois formé dans l'AS, il fallait une bonne raison et de bonne raisons de se voir muter.
Son affectation dans un Etat-Major de ce niveau s'explique peut-être par une qualification rare . . . ou des appuis sérieux !
Pour les fausses manip, il suffit de ré-éditer le message pour le modifier ou le détruire.

Michel

Il était officier d'active, jusqu'à la deuxième guerre mondiale pendant laquelle il fut grièvement blessé. Je me perds en effet en conjectures sur son passage en Etat-Major...inaptitude au combat provisoire? Après la guerre il a continué sa carrière dans l'infanterie jusqu'à sa blessure de 1940 (Levant, métropole, Maroc)

Je comprends la frustration et l'agacement engendrées par mon attitude. J'ai choisi de rendre public au fur et à mesure les documents pouvant intéresser ceux qui aiment l'histoire sans attendre la levée d'obstacles qui ne dépendent pas de moi. Je répète que je peux donner en privé par courriel tous les éléments pouvant faire avancer des recherches.

D'autres à venir, mais pas beaucoup.