Artillerie Spéciale - Les panneaux d'appel de l'Infanterie des Schneider et St Chamond
Publié : mar. févr. 17, 2009 8:54 pm
Bonsoir,
Un sujet qui devrait aussi intéresser les maquettistes . . . Assez peu de documents en archives, mais il est possible que les JMO de régiments contiennent quelques indications sur l'emploi de ces panneaux.
La plupart des photos sont des détails de photos de l'Ecpa-D qu'il est donc possible de commander au Fort d'ivry.
Dans leur mission d'appui de l'infanterie, l'action des chars se déroulait en plusieurs phases successives :
1°) Préparation des passages de chars sur la première ligne française (avec l'aide de l'unité d'Infanterie d'élite des chars),
2°) Prise de la première ligne allemande par l'infanterie (avec l'appui de l'artillerie et sans l'aide des chars).
3°) Préparation des passages de chars sur la première ligne allemande conquise (avec l'aide de l'unité d'Infanterie d'élite des chars),
4°) Attaque par les chars (en attente derrière la première ligne française).
Le rôle des chars consistait principalement à aider l'infanterie dans la prise de la deuxième ligne allemande (voir de la troisième . . . ).
Les chars, avec leur artillerie, devaient neutraliser les mitrailleuses bloquant l'attaque de l'infanterie française et détruire les batteries antichar camouflées dans les premières lignes.
Dans cette phase les chars se trouvaient en avant de l'infanterie avec leurs fantassins d'élite et il parut alors nécessaire de disposer de signaux permettant aux chars de conserver le lien avec l'infanterie.
Si les distances entre chars et infanterie n'étaient pas très importantes, de nombreux éléments pouvaient empêcher l'infanterie et les chars de communiquer correctement (fumées du champ de bataille, explosions, mouvement du terrain, brouillard . . . .).
L'infanterie, une fois la première ligne ennemie conquise, pouvait aussi, au vu de ses pertes, hésiter à s'engager plus en avant sans que les mitrailleuses ennemies soient réellement totalement neutraliser.
C'est dans ce contexte, que l'Artillerie Spéciale a mis en place,sur les chars Schneider et Saint Chamond,des panneaux d'appel à l'infanterie destinés à rendre compte de la neutralisation des mitrailleuses dans le secteur du char.
Dans le char Schneider, le chef de char disposait, à portée de main, d'une poignée lui permettant de tirer sur le cable de levage.
Ce modèle est le modèle standardisé du char Schneider qui sera adopté à l'été 1917
L'analyse des photos permet de voir que, dès les combats d'Avril 17 à Juvincourt, un certain nombre de chars étaient équipés de ce dispositif.
Pour les Schneider, il s'agit de chars de l'AS 2 du Groupement Bossut.
Aucune des photos de chars du Groupement Chaubès prise avant Juvincourt (ainsi qu'après sur les chars détruits dans la plaine de la ferme du Temple), ne paraissent porter ce dispositif.
Un sujet qui devrait aussi intéresser les maquettistes . . . Assez peu de documents en archives, mais il est possible que les JMO de régiments contiennent quelques indications sur l'emploi de ces panneaux.
La plupart des photos sont des détails de photos de l'Ecpa-D qu'il est donc possible de commander au Fort d'ivry.
Dans leur mission d'appui de l'infanterie, l'action des chars se déroulait en plusieurs phases successives :
1°) Préparation des passages de chars sur la première ligne française (avec l'aide de l'unité d'Infanterie d'élite des chars),
2°) Prise de la première ligne allemande par l'infanterie (avec l'appui de l'artillerie et sans l'aide des chars).
3°) Préparation des passages de chars sur la première ligne allemande conquise (avec l'aide de l'unité d'Infanterie d'élite des chars),
4°) Attaque par les chars (en attente derrière la première ligne française).
Le rôle des chars consistait principalement à aider l'infanterie dans la prise de la deuxième ligne allemande (voir de la troisième . . . ).
Les chars, avec leur artillerie, devaient neutraliser les mitrailleuses bloquant l'attaque de l'infanterie française et détruire les batteries antichar camouflées dans les premières lignes.
Dans cette phase les chars se trouvaient en avant de l'infanterie avec leurs fantassins d'élite et il parut alors nécessaire de disposer de signaux permettant aux chars de conserver le lien avec l'infanterie.
Si les distances entre chars et infanterie n'étaient pas très importantes, de nombreux éléments pouvaient empêcher l'infanterie et les chars de communiquer correctement (fumées du champ de bataille, explosions, mouvement du terrain, brouillard . . . .).
L'infanterie, une fois la première ligne ennemie conquise, pouvait aussi, au vu de ses pertes, hésiter à s'engager plus en avant sans que les mitrailleuses ennemies soient réellement totalement neutraliser.
C'est dans ce contexte, que l'Artillerie Spéciale a mis en place,sur les chars Schneider et Saint Chamond,des panneaux d'appel à l'infanterie destinés à rendre compte de la neutralisation des mitrailleuses dans le secteur du char.
Dans le char Schneider, le chef de char disposait, à portée de main, d'une poignée lui permettant de tirer sur le cable de levage.
Ce modèle est le modèle standardisé du char Schneider qui sera adopté à l'été 1917
L'analyse des photos permet de voir que, dès les combats d'Avril 17 à Juvincourt, un certain nombre de chars étaient équipés de ce dispositif.
Pour les Schneider, il s'agit de chars de l'AS 2 du Groupement Bossut.
Aucune des photos de chars du Groupement Chaubès prise avant Juvincourt (ainsi qu'après sur les chars détruits dans la plaine de la ferme du Temple), ne paraissent porter ce dispositif.