Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

En toute simplicité quelques clichés du canon Schneider de 105 mm L. de campagne, futur C. de 105 L Mle 1913 (TR Schneider), lors des manœuvres de l'ouest en 1912.
Ces pièces avaient été affectées à la 2e batterie du 10e RAC commandée par le Cne, Dupont et expérimentées avec succès lors ces manœuvres. Fort de ce succès, la pièce sera commandée en 1913 et adoptée la même année.
Pour d'amples détails, cf. FRANÇOIS (G.) - Le 105 L Mle 1913. In : Guerre Blindés & Matériels, 2013, No. 103, p. 27-36.

Bien cordialement.

JMB

Bonjour,

Merci pour ces très belles photographies!
Il est nécessaire de rappeler que le premier Groupe mis sur pied équipé de matériels de 105 L modèle 1913 Schneider (4e Groupe du 2e R.A.L) devait être formé le 1er octobre 1914 d'après les prévisions du temps de paix.
Créé dans l'urgence à la déclaration de guerre, ce Groupe, commandé par le chef d'escadron Blumer, après une rapide instruction, pourra être engagé au sein de la VIe Armée à partir du 18 septembre 1914.
Ces faits confirment qu'un matériel, même acheté sur "étagère" (le 105 mm modèle 1913 étant la copie intégrale, hormis le calibre, du 106 mm construit par Schneider pour la Russie) ne peut être opérationnel qu'après un délai d'au moins 18 mois après sa commande!
C'est la meilleure réponse aux tenants du "Y-a qu'à, faut qu'on" qui ne comprennent pas pourquoi l'Armée française n'est pas entrée en guerre avec un matériel moderne de gros calibre: tout simplement parce que les dirigeants n'ont débloqué des crédits pour l'artillerie lourde qu'à partir de 1912 après 12 années de complète léthargie face aux progrès de l'Allemagne. Il a fallu les crises marocaines pour amener les dirigeants les plus clairvoyants à envisager que la menace de guerre était réelle et que l'Allemagne avait employé la décennie 1900-1910 à moderniser totalement son armement alors que la France a commencé la guerre avec son matériel de 1900!
Le chef d'escadron Filloux, génial créateur du canon de 155 GPF qui porte son nom, appelait déjà le "Y-a qu'à, faut qu'on", cher aux français, sous la forme plus poétique du "Démon Nyaka" !
Cordialement,
Guy François.

Bonjour,

À mon tour de vous remercier chaleureusement pour cet excellent et fort utile commentaire.
En effet, je m'en étais abstenu car ce n'aurait été, au mieux, qu'un médiocre résumé assaisonné de vil plagiat… Des choses, auxquelles je ne goûte guère.

Bien cordialement.

JMB