Re: Goyencourt: les vitraux de Notre Dame de Liesss
Publié : mar. sept. 18, 2007 10:46 pm
Bonjour à tous
début Octobre 1914, le 117éme R.I régiment du Mans est engagé près de Roye (Somme) à Andechy
Pour ralentir la pression boche, dans la journée du 7, ordre est donné d’attaquer de nuit Andéchy. Le 117ème, deux bataillons du 115ème doivent commencer l’attaque vers 19 H, appuyés par la 15ème brigade. L’arrivée tardive des ordres retarde le début de l’attaque. Aucune préparation d’artillerie ; le117ème se déploie, progresse, mais les premiers coups de canon de notre artillerie atteignent la droite de la chaîne qui se replie, entraînant toute la plaine. Le colonel commandant la brigade la reforme, reprend l’attaque ; la lisière du village est atteinte, mais la XVème brigade n’ayant pas lié ses efforts à ceux de la brigade, le 115ème ayant perdu son point de direction par suite de l’obscurité, le but assigné n’est pas atteint. Le commandant Graff, commandant le 115ème, le capitaine Avice, le lieutenant de Genouillac, trouvent une mort glorieuse dans le combat. » raconte le général Jullien.
entre le 2 et le 4 octobre 1914, pour le seul 117ème R.I., 3 officiers dont Pierre Ajam, tout juste nommé lieutenant, et 600 hommes (tués, blessés et disparus) parmi lesquels le sergent Maxime Echivard sont tombés. Puis à Andéchy, les 7 et 8 octobre, les rejoignent dans la mort 2 officiers dont le capitaine Gustave Avice, tandis que 354 hommes sont tués, blessés ou portés disparus.
Au total, entre le 15 septembre et le 30 octobre, fin de la stabilisation du front avec la reprise du village de Le Quesnoy-en-Santerre, soit en un mois et demi, le régiment sarthois aura perdu 28 officiers et 2375 hommes, tués, blessés ou disparus, c’est-à-dire, chiffre effrayant, la moitié des officiers, et plus de 70 % de l’effectif originel…
Aujourd'hui le souvenir est encore vif et pour perpétuer le sacrifice de ces hommes, La chapelle de Notre dame de Liesse de Goyencourt (80), village situé près d'Andechy est là pour rappeller leur sacrifice, reconstruite après la guerre, propriété de la famille Dobersecq, à l'intérieur 6 vitraux oeuvres du maître verrier Manceau, Albert Échivard père de Maxime Échivard.Trois soldats Manceaux du 117éme R.I, tués lors des combats du secteur de Roye (80) début Octobre 1914 dont le propre fils d'Albert Échivard, Maxime, sont mis en scène.
De passage dans le secteur pensez à admirer ces trois oeuvres chargées de souffrance et d'histoire.
pour un aperçu de la beauté de ces oeuvres, cliquer sur le lien
http://www.lesmortspourlafrance80.fr/an ... ncourt.htm
Cordialement
Fouré
début Octobre 1914, le 117éme R.I régiment du Mans est engagé près de Roye (Somme) à Andechy
Pour ralentir la pression boche, dans la journée du 7, ordre est donné d’attaquer de nuit Andéchy. Le 117ème, deux bataillons du 115ème doivent commencer l’attaque vers 19 H, appuyés par la 15ème brigade. L’arrivée tardive des ordres retarde le début de l’attaque. Aucune préparation d’artillerie ; le117ème se déploie, progresse, mais les premiers coups de canon de notre artillerie atteignent la droite de la chaîne qui se replie, entraînant toute la plaine. Le colonel commandant la brigade la reforme, reprend l’attaque ; la lisière du village est atteinte, mais la XVème brigade n’ayant pas lié ses efforts à ceux de la brigade, le 115ème ayant perdu son point de direction par suite de l’obscurité, le but assigné n’est pas atteint. Le commandant Graff, commandant le 115ème, le capitaine Avice, le lieutenant de Genouillac, trouvent une mort glorieuse dans le combat. » raconte le général Jullien.
entre le 2 et le 4 octobre 1914, pour le seul 117ème R.I., 3 officiers dont Pierre Ajam, tout juste nommé lieutenant, et 600 hommes (tués, blessés et disparus) parmi lesquels le sergent Maxime Echivard sont tombés. Puis à Andéchy, les 7 et 8 octobre, les rejoignent dans la mort 2 officiers dont le capitaine Gustave Avice, tandis que 354 hommes sont tués, blessés ou portés disparus.
Au total, entre le 15 septembre et le 30 octobre, fin de la stabilisation du front avec la reprise du village de Le Quesnoy-en-Santerre, soit en un mois et demi, le régiment sarthois aura perdu 28 officiers et 2375 hommes, tués, blessés ou disparus, c’est-à-dire, chiffre effrayant, la moitié des officiers, et plus de 70 % de l’effectif originel…
Aujourd'hui le souvenir est encore vif et pour perpétuer le sacrifice de ces hommes, La chapelle de Notre dame de Liesse de Goyencourt (80), village situé près d'Andechy est là pour rappeller leur sacrifice, reconstruite après la guerre, propriété de la famille Dobersecq, à l'intérieur 6 vitraux oeuvres du maître verrier Manceau, Albert Échivard père de Maxime Échivard.Trois soldats Manceaux du 117éme R.I, tués lors des combats du secteur de Roye (80) début Octobre 1914 dont le propre fils d'Albert Échivard, Maxime, sont mis en scène.
De passage dans le secteur pensez à admirer ces trois oeuvres chargées de souffrance et d'histoire.
pour un aperçu de la beauté de ces oeuvres, cliquer sur le lien
http://www.lesmortspourlafrance80.fr/an ... ncourt.htm
Cordialement
Fouré