Question aux spécialistes :
Combien de tirs pouvait supporter un tel échafaudage ?
( Photo de couverture de Das Leben im Bild N° 41 1915 )
Bien amicalement
Marpie
Flak
Re: Flak
Bonjour,
L'utilisation de ces montages de fortune est très fréquente en Allemagne comme en France dans les premiers mois de la guerre, le nombre de canons de D.C.A étant très faible à la déclaration de guerre.
Des deux côtés, on emploie donc des canons de campagne non modifiés montés sur des plateformes parfois élaborées mais très souvent de fortune, comme c'est le cas ici, pour donner une capacité anti-aérienne à ces pièces.Les canons de campagne de 7,7-cm FK 96 n/A, montrés ici, ont un montage particulièrement négligé et primitif qui ne fait pas honneur aux charpentiers allemands qui l'ont réalisé!
Malgré cet aspect très "fragile", ce montage pourra supporter quelques dizaines de coups avant de rendre l'âme car ces "merveilles" de mécanique que constituent les pièces modernes de campagne à tir rapide produisent des réactions au tir extrêmement faibles.Les freins et récupérateurs produisent un équilibrage des forces physiques s'exerçant lors du tir proprement étonnant.Il faut se souvenir que le 75 mm français peut tirer une vingtaine de coups à la minute (pendant un temps très bref néanmoins!) sans dépointer et sans que le pointeur quitte son siège (le 7,7-cm allemand est comparable).
Paradoxalement, c'est le frein du canon qui risque de souffrir le plus dans ce genre de tir car les freins et les récupérateurs des pièces de campagne n'ont pas été étudiés pour pratiquer le tir sous de tels angles.C'est pourquoi, rapidement et de chaque côté du front, des affûts spéciaux seront construits et remplaceront les affûts de campagne sur plateforme de fortune.Lorsque des ensembles tubes-freins de pièces de campagne sont montés sur des affûts spéciaux de D.C.A, les freins subissent des modifications invisibles extérieurement et donc sur les clichés.
La meilleure réponse au problème du tir contre-avions sera de créer des pièces conçues spécialement pour cet usage, les allemands produiront des matériels remarquables alors que les alliés, et singulièrement la France, développeront plutôt des affûts spéciaux de D.C.A employant des matériels de campagne adaptés (75 mm Mle 1897 et 105 Mle 1913 en France).
Cordialement,
Guy François.
L'utilisation de ces montages de fortune est très fréquente en Allemagne comme en France dans les premiers mois de la guerre, le nombre de canons de D.C.A étant très faible à la déclaration de guerre.
Des deux côtés, on emploie donc des canons de campagne non modifiés montés sur des plateformes parfois élaborées mais très souvent de fortune, comme c'est le cas ici, pour donner une capacité anti-aérienne à ces pièces.Les canons de campagne de 7,7-cm FK 96 n/A, montrés ici, ont un montage particulièrement négligé et primitif qui ne fait pas honneur aux charpentiers allemands qui l'ont réalisé!
Malgré cet aspect très "fragile", ce montage pourra supporter quelques dizaines de coups avant de rendre l'âme car ces "merveilles" de mécanique que constituent les pièces modernes de campagne à tir rapide produisent des réactions au tir extrêmement faibles.Les freins et récupérateurs produisent un équilibrage des forces physiques s'exerçant lors du tir proprement étonnant.Il faut se souvenir que le 75 mm français peut tirer une vingtaine de coups à la minute (pendant un temps très bref néanmoins!) sans dépointer et sans que le pointeur quitte son siège (le 7,7-cm allemand est comparable).
Paradoxalement, c'est le frein du canon qui risque de souffrir le plus dans ce genre de tir car les freins et les récupérateurs des pièces de campagne n'ont pas été étudiés pour pratiquer le tir sous de tels angles.C'est pourquoi, rapidement et de chaque côté du front, des affûts spéciaux seront construits et remplaceront les affûts de campagne sur plateforme de fortune.Lorsque des ensembles tubes-freins de pièces de campagne sont montés sur des affûts spéciaux de D.C.A, les freins subissent des modifications invisibles extérieurement et donc sur les clichés.
La meilleure réponse au problème du tir contre-avions sera de créer des pièces conçues spécialement pour cet usage, les allemands produiront des matériels remarquables alors que les alliés, et singulièrement la France, développeront plutôt des affûts spéciaux de D.C.A employant des matériels de campagne adaptés (75 mm Mle 1897 et 105 Mle 1913 en France).
Cordialement,
Guy François.
Re: Flak
Bonjour à toutes et à tous, merci à Guy François,
Je signale ces deux livres car ce sujet est peu traité, mais ne suis pas un spécialiste :
Bernard DELSERT, Jean-Jacques DUBOIS, Christian KOWAL : LA FLAK DE 1914 A 1918 - Volume 1 et 2, Éditions la plume du temps.
Bien cordialement,
Caballero.
Je signale ces deux livres car ce sujet est peu traité, mais ne suis pas un spécialiste :
Bernard DELSERT, Jean-Jacques DUBOIS, Christian KOWAL : LA FLAK DE 1914 A 1918 - Volume 1 et 2, Éditions la plume du temps.
Bien cordialement,
Caballero.
Caballero