Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous et bonne année.
Voilà presque un an que je cherche sans trouver
alors je me tourne vers les historiens
c'est à dire vous, si vous le voulez bien.

Voilà, dans le livre ("De l'aisne on bombardait paris")
Jean Hallade fait référence à une batterie française de 240 sur voie ferrée non loin du bourg de Craonne
le 16/04/1917 les deux canons français font feux sur un blockhaus allemand à 12 km sur la côte 122
le 17/04/1917 les deux canons français font feux sur un obusier allemand de 420 mm à 15 km dans un bois au nord d'Amifontaine
le 17/04/1917 cet obusier allemand aurait tiré 4 obus de 420 mm à 14 km au sud de la fôret de Gernicourt.

Je pense avoir localisé l'emplacement de l'obusier allemand et la position de la batterie française de 240

Mais ou peut bien se trouver cette côte 122
et quelle est cette batterie française de 240 ( alvf )?

J'ai lu plusieurs dizaine de jmo sans rien trouver sur ses faits.
Si besoin, je peux retranscrire ici les écris de Jean Hallade sur ces faits du 16 au 17/ 04/1917
la lecture des jmo est vraiment passionnante tous comme votre forum
alors merci à vous tous, pour toutes ses heures de lecture ( vraiment bravo )

merci et encore bonne année

Bonsoir,

Je pense que la batterie en question est une batterie de 240 TR modèle 1903.
Précisez l'emplacement exact de cette batterie et je pense pouvoir vous renseigner.
Cordialement,
Guy François.

Bonsoir,

Je pense que la batterie en question est une batterie de 240 TR modèle 1903.
Précisez l'emplacement exact de cette batterie et je pense pouvoir vous renseigner.
Cordialement,
Guy François.

Bonjour et merci de votre réponse ALFV
Je pense que les deux canons français de 240 se trouvaient dans les bois de Beaumarais
soit sur la ligne du CBR ( Pontavert-Corbeny ) voie normale
soit sur la voie de 60cm au secteur de la hutte (si les canons peuvent emprunter une voie de 60 cm ?)

D'après Jean Hallade
Je cite:
"Depuis quelque temps, non loin du bourg de Craonne, est arrivée une batterie de 240 sur voie ferrée.
Deux superbes canons peints aux couleurs de camouflage: vert,marron,jaune sable.
Ils ont été demandés par le central d'artillerie
Peu après cette arrivée, à l'aide d'un réglage aérien,le blockhaus de la côte 122 recevait des obus de 240 qui le mettaient en pièces
Pour l'instant les canons sont au repos et les sabots-agrafes sont toujours bloqués sur les rails cependant que de puissants vérins
calent l'ensemble et soulagent les bougies.
Un ingénieux mécanisme permet de placer rapidement le canon à la position de tir sur son affut-truck d'une parfaite stabilité
Pois total : 25 tonnes par pièce.
Moins d'un quart d'heure après l'arrêt sur l'emplacement de tir,la première pièce peut être braquée vers l'horizon ennemi
prête à cracher,au-delà de 16 kilomètres,de deux en deux minutes,son projectile de 160 kilos dont 16 d' explosif
Attelés aux affuts-trucks, deux wagons blindés renferment les munitions.

J'aimerais bien savoir de quel canon il s'agit et de quelle compagnie, avec ses deux renseignements je pourrais peut-être retrouver les gmo correspondant
je vais chercher du coté du 240 tr modèle 1903

merci et a bientôt

je voulais aussi vous demandez ALVF
comment me procurer tank-zone n°6
et d'autres numéros
merci d'avance

Bonsoir,

Le Bois de Beaumarais est en avril 1917 un peu trop proche des lignes pour abriter des pièces à grande puissance.Il abrite des PC d'artillerie de campagne, un Chef d'Escadron, jeune chef de corps d'un Régiment d'A.C y sera tué en avril 1917.
Les 240 TR les plus proches sont dans le Ravin de Pargnan.
Il y a aussi dans le secteur la 57ème batterie du 7ème R.A.P (future 10ème Batterie du 74ème R.A.L.G.P.) équipée de canons de 24 cm Mle 1870-87 sur affût tous-azimuts (qui correspond à la description sommaire du texte plus que l'affût de 240 TR) mais en l'absence de JMO de cette unité, je ne connais pas son emplacement exact.

Pour acquérir les numéros anciens de "Tank Zone", il faut aller sur le site de l'éditeur "Histoire et Collections", les numéros 2 et 3 sont déjà épuisés!
Cordialement,
Guy François.