Page 1 sur 1

Re: CRISE DU 75

Publié : dim. janv. 03, 2010 2:24 pm
par p Lamy
Bonjour
ci après une explication de la crise du 75 - Avril 1915
aux ateliers de chchargement des Gravanches (P.C.F.D. : parc de Clermont Ferrand)
Image
Image
Image

Bonne lecture
Cordialement
P. Lamy

Re: CRISE DU 75

Publié : dim. janv. 10, 2010 9:19 pm
par bernard berthion
Bonsoir,
notre ami Eric, de l'Association " La Main de Massiges ", cherche des photos montrant le tude de 75 éclatés ....
Il compte sur vos archives .
Cordialement BB

Re: CRISE DU 75

Publié : dim. janv. 10, 2010 11:20 pm
par ALVF
Bonsoir,

J'ai publié sur ce Forum quelques photographies de 75 éclatés, voir les sujets "En campagne avec Paul Lintier et Pierre de Mazenod" (Pages d'Histoire) et "28e RAC à La Boisselle" (Soldats de la Grande Guerre).
J'en ai beaucoup d'autres!...du tube "légèrement" avarié au matériel "pulvérisé"...!
Tristes résultats des décisions hâtives d'octobre 1914 du Ministre Millerand et de son conseiller et futur Secrétaire d'Etat Albert Thomas qui confièrent une fabrication complexe à des petits ateliers sur de simples et douteuses "recommandations"!Les Services de l'Artillerie servirent ensuite de "victimes expiatoires" mais il fallut bien revenir aux principes des "grands industriels" et aux procédures de fabrication définies par l'Artillerie et en vigueur dans les Arsenaux de l'Etat pour faire cesser cette crise d'explosion des 75.Personne n'a jamais comptabilisé le nombre des artilleurs tués ou mutilés par ces explosions.
Je rappelle que les fabrications des Arsenaux, de Schneider et de Saint-Chamond ne produisaient qu'un incident ou accident pour 500.000 coups tirés et que cette proportion passa à un accident (le plus souvent très grave) pour 3.000 coups tirés avec les fabrications hâtives de l'automne 1914 qui apparaissent sur le front à partir du 20 décembre 1914.
Cordialement,
Guy François.

Re: CRISE DU 75

Publié : lun. janv. 11, 2010 12:33 pm
par ALVF
Bonjour,

La meilleure synthèse de la question (stocks existants en août 1914, prévisions de production du temps de guerre, crise des munitions, crise du 75, solutions industrielles de 1914-1915) demeure le livre du Général Baquet "Souvenirs d'un Directeur de l'Artillerie"-Editions Lavauzelle-1921.
Je sais bien que le Général Baquet est "partie prenante" de l'affaire de novembre 1914 à mai 1915, qu'il a servi de "fusible" à certaines personnalités politiques, que certains lecteurs du Forum n'aiment pas, par conviction, les généraux et les chargent de nombreux péchés, il n'empêche que ce livre dont les chiffres et les données n'ont jamais fait l'objet de contestations sérieuses, est très précis, parfaitement documenté et tout à fait accessible aux non-techniciens et qu'il est un des rares ouvrages, sinon le seul, à exposer l'ensemble d'une question fort complexe.
J'ai pu constater, à la lecture des archives du GQG, de l'Artillerie et du Ministère de l'Armement que tous les chiffres et la chronologie cités par le Général Baquet sont tout à fait exacts, ce qui n'est pas toujours le cas d'écrits sur ce thème où la polémique l'emporte souvent sur les difficultés de l'automne 1914!Ce livre a aussi un mérite, celui d'affirmer qu'une production de guerre ne s'improvise pas et qu'il y a des délais incompressibles malgré tout le talent (d'Albert Thomas en particulier) et l'argent dépensé par les responsables de tous niveaux quand le péril guette!
Cordialement,
Guy François.

Re: CRISE DU 75

Publié : lun. janv. 11, 2010 4:22 pm
par Eric de Fleurian
Bonjour à tous

Le livre du général Baquet "Souvenirs d'un Directeur de l'Artillerie"-Editions Lavauzelle-1921, cité par Guy, est téléchargeable sur Gallica au lien suivant http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k551594

Cordialement
Eric

Re: CRISE DU 75

Publié : dim. janv. 17, 2010 10:45 am
par Marck
Bonjour,

Une bonne et heureuse année 2010 à tous,.

Voici une photo d'un caisse explo de 75..................et ce n'est pas du bois à cagettes.

La croix blanche (à gauche) indiquait que les obus étaient pourvus de leur plaquette d'interposition.
Nous avons également un shrapnel à charge arrière avec la ceinture très peu entamée (1/10eme alors que les rayures ont une profondeur de 5/10eme).
Cela provenait certainement d'un degré d'usure important de l'âme du canon.

Image

Cordialement

Marck