Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Voici deux photos d'une douille vide de 105 mm. Le marquage du culot n'est pas suffisamment appuyé pour faire apparaitre les chiffres de l'année de fabrication. Je peux lire :
A midi : 105L.Mle 1913
A 3 heures : TE
A 6 heures : Sc Bx 137 L (rien) 3 X

Sur la base de mes maigres connaissances, je me lance et j'en déduis qu'il s'agirait d'une douille de canon de 105 long Schneider modèle 1913 fabriquée par les Etablissements Schneider de Bordeaux. 137ème lot d'une année se terminant par 3. Pour le X du fournisseur de laiton, je sèche.

Cette douille fait 39 cm de haut, son diamètre en tête est de 10,73, au culot de 12,20 cm et à la base de 11,20 cm, l'épaisseur du laiton en tête est de 1,5 mm et enfin elle pèse 3,1 kg, ouf !!

Est-il possible de situer son année de fabrication simplement à partir de sa présentation ? En gros, ma question se résume en : Fabrication première guerre ou post première guerre ?

Merci à ceux qui voudront bien m'aider.

Cordialement.

Eric

Bonjour Eric,
le Te corrrespond au marquage à froid de l'inspecteur.
Pour le reste c'est bien pour le 105 long Mle 1913, et on peut en déduire qu'avant le 3, il y a un 1.
C'est bien l'usine Schneider de Bordeaux qui a fabriqué cette douille.
Par contre pour le X, dans ma liste, je n'ai rien correspondant, ne pourrais tu pas scanner a haute résolution le culot, afin que l'on voit de plus près ?
Merci
Amicalement
Florian

Bonjour Eric,
le Te corrrespond au marquage à froid de l'inspecteur.
Pour le reste c'est bien pour le 105 long Mle 1913, et on peut en déduire qu'avant le 3, il y a un 1.
C'est bien l'usine Schneider de Bordeaux qui a fabriqué cette douille.
Par contre pour le X, dans ma liste, je n'ai rien correspondant, ne pourrais tu pas scanner a haute résolution le culot, afin que l'on voit de plus près ?
Merci
Amicalement
Florian

Bonjour Florian,

Merci pour la technique du scan . J'y aurai dorénavant recours, parce que je ne suis pas un pro des photos, tout le monde l'aura constaté.
En plus, le scan me révèle que si tu ne trouves rien à cause du "X", c'est que ça n'est pas un "X"... mais un "BX". Quelque chose du côté de Bordeaux, qui ne serait pas les Ateliers Schneider par hasard ?

En revanche, côté année de fabrication, je n'ai cette fois-ci plus rien du tout. Pas cool !



Peut-être en scrutant l'ensemble découvriras-tu une piste, voire une solution?

Cordialement.

Eric.

Salut Eric,
essaye de la scanner à 300 DPI, cela se sera plus clair car là, c'est inexploitable et envoie moi la photo sur ma boîte : [email protected]
A+
Florian

Bonsoir à tous, bonsoir Eric,
Bien reçu la photo, c'est superbe à 300 DPI.
je vous mets le message envoyé à Eric, afin que tous le monde en profite.
bien, comme je te l'ai dit sur le forum, il s'agit bien d'une douille pour le canon de 105mm Mle 1913.
SCBX 137L BX (c'est bien BX et non pas X) donc :
Douille fabriquée par les établissements Schneider à Bordeaux, 137ème lot (l'année n'a pas été frappée), le fournisseur du laiton est le même.
Par contre, les marquages à froid sont les marques des inspecteurs à la fabrication, ce qui veut dire que ce sont leurs initiales et symboles propres à eux, donc impossible d'en savoir plus pour cela.
par contre, pas d'information pour le tube porte amorce s'il est long ou court, mais on peut déjà attester que la fabrication a été assurée par l'école centrale de pyrotechnie.
il n' ya eu qu'une seule charge de 2 kilos de poudre BG5 qui a existée pour cette douille, laquelle conférait à
l'obus explosif une vitesse initiale de 570 m/s, contre 555 mètres pour l'obus à balles.
Je t'envoie en même temps en pièce jointe le dossier munitions du 105
Amicalement
Florian

Bonsoir à tous, bonsoir Eric,
Bien reçu la photo, c'est superbe à 300 DPI.
je vous mets le message envoyé à Eric, afin que tous le monde en profite.
bien, comme je te l'ai dit sur le forum, il s'agit bien d'une douille pour le canon de 105mm Mle 1913.
SCBX 137L BX (c'est bien BX et non pas X) donc :
Douille fabriquée par les établissements Schneider à Bordeaux, 137ème lot (l'année n'a pas été frappée), le fournisseur du laiton est le même.
Par contre, les marquages à froid sont les marques des inspecteurs à la fabrication, ce qui veut dire que ce sont leurs initiales et symboles propres à eux, donc impossible d'en savoir plus pour cela.
par contre, pas d'information pour le tube porte amorce s'il est long ou court, mais on peut déjà attester que la fabrication a été assurée par l'école centrale de pyrotechnie.
il n' ya eu qu'une seule charge de 2 kilos de poudre BG5 qui a existée pour cette douille, laquelle conférait à
l'obus explosif une vitesse initiale de 570 m/s, contre 555 mètres pour l'obus à balles.
Je t'envoie en même temps en pièce jointe le dossier munitions du 105
Amicalement
Florian

Bonsoir Florian, bonsoir à tous et à toutes,

Je vais me permettre de livrer à tout le monde une phrase de ton message que tu as "oublié" de copier. La voici : "Je viens de voir le culot. Superbe !!".
Chacun reconnaitra au travers de ces quelques mots la force de la passion qui t'anime. Devant ce que certains prendraient pour un disque de laiton avec de vulgaires chiffres, lettres et autres symboles abscons, toi, tu nous invites à y voir un paysage, une histoire, une vie.

Un grand merci pour l'info complète et détaillée.

Il y en a un par contre que je ne vais pas féliciter, c'est celui ou celle qui était chargé (e) de frapper l'année sur les douilles fabriquées par les établissements Schneider de Bordeaux. Ce jour là, quand la douille que je possède est passée entre ses mains, une envie pressante a dû probablement lui faire perdre toute notion de la tâche qu'il (ou elle) avait à accomplir.

Plus sérieusement, le tube porte amorce mesure approximativement 10 cm.

Une question : Le dossier munitions du 105 comporte des indications en allemand. Ce type de munition a t'il été utilisé par l'armée allemande pendant la première guerre ? Si oui, comment un fabricant français aurait-il pu travailler pour le compte de l'ennemi d'alors?
J'ai lu que l'Allemagne avait l'habitude, lorsqu'elle s'emparait d'armes françaises, non seulement de les utiliser à son profit mais en outre, de faire fabriquer par ses usines les munitions pour les alimenter. Qu'en était-il réellement?

Cordialement.

Bonjour à tous, bonjour Eric,
non, les documents ont été traduit il y a quelques années en allemand parce que de l'autre côté du Rhin, il y a de la demande aussi, ils sont de "kolossal" amateurs de munitions et de canons ! rien à voir avec l'époque.
Amicalement
Florian