Re: Sur la piste de queqlues aviateurs auvergnats
Publié : ven. mars 13, 2015 1:27 pm
Bonjour à tous
Plongé dans mes recherches sur les aviateurs auvergnats de la Première Guerre mondiale, je butte sur un certain nombre de gars, très probablement auvergnats, mais pour lesquels je n'arrive pas à retrouver d'état civil, et pas non plus de fiche dans les registres matricules de la région.
Je vous soumets ces noms, avec le peu de choses que j'ai sur ces personnes, en espérant que l'un ou l'autre trouvera peut être un écho dans les recherches que vous même vous menez.
Bussière Jean, sous-lieutenant au ...e régiment d'infanterie, à l'escadrille..., il est cité à l'ordre du corps d'armée dans les dernières semaines de la guerre : « Jeune observateur plein d'allant. A réussi de façon parfaite, dans un secteur d'attaque, de nombreuses reconnaissances à vue et photographiques loin dans les lignes allemandes, pénétrant deux fois à plus de 50 kilomètres en pays ennemi, et rapportant des renseignements particulièrement précieux pour le commandement. »
Escande Elie (sans doute originaire d'Issoire). Mobilisé la 3 août dans un régiment territorial comme simple soldat, il est versé dans un régiment d'active, au 142e RI, en décembre 1914. Il est nommé sergent au 342e le 5 février 1915 et est cité à deux reprises dans cette arme. Il passe dans l'aviation le 6 juin 1916 en qualité d'élève pilote.
Hippolyte Pierre (sans doute originaire de Moulins). Caporal mécanicien à l'escadrille MF 44, il est cité à l'ordre de l'aéronautique de la ...e armée en 1915 : « Mécanicien d'un courage à toute épreuve. A différentes reprises, a effectué dans les conditions les plus difficiles des bombardements de nuit et servi d'observateur à l'occasion de reconnaissances et de réglages effectués par mauvais temps. »
Laclotre Raoul (sans doute originaire de l'Allier), aviateur, cité fin 1917 : « Etant désigné pour protéger une mission photographique, s'est porté hardiment à la rencontre de deux avions monoplans de chasse ennemis qu'il a réussi à mettre en fuite, après avoir reçu une rafale de chacun d'eux. Est rentré avec six balles dans son appareil, mettant ce dernier hors d'usage. »
Lamouillère Gaston (sans doute originaire de l'Allier), mitrailleur à l'escadrille SPA 32, cité à l'ordre de l'escadre 12 à la fin de la guerre : « Mitrailleur d'un courage et d'une maîtrise extraordinaires, ayant toujours fait preuve d'un mépris complet du danger. A soutenu, pendant diverses missions d'accompagnement, de durs combats. Le 12 juin 1918, son pilote étant grièvement blessé, est parvenu à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles, sans cesser un seul instant de combattre. »
Lecoq Georges, sous-lieutenant pilote à l'escadrille F 525, il est cité fin 1917 : « Jeune pilote remarquable par son entrain et son cran. Toujours volontaire pour les missions difficiles. Comme chef d'un groupe de bombardement, a montré les plus grandes qualités de décision et de courage. »
Bonnet Jean, habite à Rosière (Haute-Loire) avant le déclenchement de la guerre. Sous officier dans un bataillon de chasseur alpin, il est blessé en juin 1915. Il passe dans l'aviation et obtient son brevet de pilote miliaire le 5 septembre 1915.
C'est une bouteille à la mer. J'espère que les courants seront favorables.
Merci d'avance.
JBL
Plongé dans mes recherches sur les aviateurs auvergnats de la Première Guerre mondiale, je butte sur un certain nombre de gars, très probablement auvergnats, mais pour lesquels je n'arrive pas à retrouver d'état civil, et pas non plus de fiche dans les registres matricules de la région.
Je vous soumets ces noms, avec le peu de choses que j'ai sur ces personnes, en espérant que l'un ou l'autre trouvera peut être un écho dans les recherches que vous même vous menez.
Bussière Jean, sous-lieutenant au ...e régiment d'infanterie, à l'escadrille..., il est cité à l'ordre du corps d'armée dans les dernières semaines de la guerre : « Jeune observateur plein d'allant. A réussi de façon parfaite, dans un secteur d'attaque, de nombreuses reconnaissances à vue et photographiques loin dans les lignes allemandes, pénétrant deux fois à plus de 50 kilomètres en pays ennemi, et rapportant des renseignements particulièrement précieux pour le commandement. »
Escande Elie (sans doute originaire d'Issoire). Mobilisé la 3 août dans un régiment territorial comme simple soldat, il est versé dans un régiment d'active, au 142e RI, en décembre 1914. Il est nommé sergent au 342e le 5 février 1915 et est cité à deux reprises dans cette arme. Il passe dans l'aviation le 6 juin 1916 en qualité d'élève pilote.
Hippolyte Pierre (sans doute originaire de Moulins). Caporal mécanicien à l'escadrille MF 44, il est cité à l'ordre de l'aéronautique de la ...e armée en 1915 : « Mécanicien d'un courage à toute épreuve. A différentes reprises, a effectué dans les conditions les plus difficiles des bombardements de nuit et servi d'observateur à l'occasion de reconnaissances et de réglages effectués par mauvais temps. »
Laclotre Raoul (sans doute originaire de l'Allier), aviateur, cité fin 1917 : « Etant désigné pour protéger une mission photographique, s'est porté hardiment à la rencontre de deux avions monoplans de chasse ennemis qu'il a réussi à mettre en fuite, après avoir reçu une rafale de chacun d'eux. Est rentré avec six balles dans son appareil, mettant ce dernier hors d'usage. »
Lamouillère Gaston (sans doute originaire de l'Allier), mitrailleur à l'escadrille SPA 32, cité à l'ordre de l'escadre 12 à la fin de la guerre : « Mitrailleur d'un courage et d'une maîtrise extraordinaires, ayant toujours fait preuve d'un mépris complet du danger. A soutenu, pendant diverses missions d'accompagnement, de durs combats. Le 12 juin 1918, son pilote étant grièvement blessé, est parvenu à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles, sans cesser un seul instant de combattre. »
Lecoq Georges, sous-lieutenant pilote à l'escadrille F 525, il est cité fin 1917 : « Jeune pilote remarquable par son entrain et son cran. Toujours volontaire pour les missions difficiles. Comme chef d'un groupe de bombardement, a montré les plus grandes qualités de décision et de courage. »
Bonnet Jean, habite à Rosière (Haute-Loire) avant le déclenchement de la guerre. Sous officier dans un bataillon de chasseur alpin, il est blessé en juin 1915. Il passe dans l'aviation et obtient son brevet de pilote miliaire le 5 septembre 1915.
C'est une bouteille à la mer. J'espère que les courants seront favorables.
Merci d'avance.
JBL