Bonsoir Gilles, bonsoir à tous
Un "bon" site consacré à l'aviation durant la première guerre mondiale:
www.asoublies1418.fr
Sur lequel on trouve une photo du cockpit d'un Voisin 10 de bombardement de nuit dont on voit les appareils.
Tous les détails d'un avion identique sont visibles sur le site
http://memorial.flight.free.fr/
ou est exposée la restauration d'un Voisin 10 de la 110
ainsi que d'autres avions
Rubrique "restoration"
En ce qui concerne les consignes de vol, elles faisaient effectivement l'objet d'un briefing ainsi que d'une étude des cartes et de la connaissance du paysage.
La boussole faisait l'objet d'un étalonnage au départ sur la "rose des vents", mais elle s'affolait souvent. Quelques avions prenaient la précaution d'en avoir deux.
"ETUDE DE L’ITINÉRAIRE ET DE L’OBJECTIF
Avant chaque Expédition de Bombardement, le Chef d’Escadrille rassemble les pilotes et les Observateurs, leur communique les ordres et, avec l’aide de l’officier de renseignements, les dirige dans la préparation de leur mission.
Cette préparation est excessivement importante.
La promptitude de décision est en effet la qualité maîtresse de l’aviateur : or celui-là seul sait se décider promptement que rien n’étonne, rien ne surprend, qui s’attend à tout, qui a pesé le pour et le contre de toutes choses et a une idée précise de la manière dont il pourra parer à toutes les éventualités.
Les équipages doivent en particulier étudier en détail l’itinéraire et l’Objectif : ils ne pourront guère utiliser leur carte pendant l’expédition ; il faut qu’ils la possèdent en mémoire.
Carte des lumières
En territoire ami, cette carte comprend un certain nombre de signaux lumineux facilement repérables :
les phares de signalisation donnant la direction de l’objectif.
les signaux lumineux du secteur (phares fixes ou à éclipses).
les fusées d’infanterie, qui dessinent très nettement les lignes.
En période d’attaque, les éclatements d’artillerie jouent le même rôle.
En territoire ennemi la carte des lumières comprend :
les villages, les usines, les gares éclairées. En général seuls les avions qui traversent les premiers les lignes peuvent en profiter, tout s’éteignant dès qu’ils sont signalés.
Les projecteurs de la D.C.A.
Les terrains d’aviation éclairés.
Détails planimétriques.
Les Observateurs doivent retenir les principaux afin de les reconnaître en les survolant.
Ces détails ne seront pas les mêmes suivant la saison, la région et la visibilité : un bois, très important dans les pays de culture, n’est pas un détail typique dans une région forestière ; une route droite, très visible par temps sec, ne le sera pas après la pluie. C’est au Chef d’escadrille de signaler à l’attention des Observateurs ceux de ces détails qui les intéresseront.
Ces points importants seront d’abord étudiés avec soin sur la carte, afin que l’équipage se rende compte de leur distance à l’objectif. A cet effet, chaque Observateur exécutera de mémoire un croquis de la région, en plaçant tous les détails indiqués par le Chef d’Escadrille, et en s’exerçant à conserver les proportions de l’échelle.
Les mêmes détails seront ensuite étudiés sur des plans à grande échelle et surtout sur les photos. Il sera même possible le plus souvent de reconstituer avec ces photos l’itinéraire tout entier. C’est la partie la plus intéressante et la plus utile de la préparation.
Chaque observateur doit avoir tellement étudié les photos et les vues panoramiques qu’il se reconnaîtra aussi facilement en territoire ennemi qu’aux environs de son terrain d’aviation."
Voyez le
Guide de l’Escadrille de Bombardement de Nuit en cliquant
ICI
Cordialement
Claude