Re: Alfred Leblanc
Publié : dim. mai 01, 2011 11:57 pm
Bonsoir à tous
Quelqu'un pourrait-il préciser la carrière d'Alfred Leblanc pendant le conflit.
J'ai trouvé ce texte le concernant après-guerre.
"Sur le plateau d'un théâtre de drame où l'on '
joue actuellement une pièce très espagnole.
Dans un coin, un grand garçon maigre, en uni-
forme, la poitrine chargée de décorations, suit,
debout, appuyé sur uhe canne, la représenta-
tion.
Il est là chaque soir où il retrouve un cama-
rade, le brigadier de cintre.
Le chef du plateau de la porte Saint-Martin,
passant par là, est intrigue par ce spectateur
en tenue héroïque, qui ne s'exprime que par
gestes:
— C'est l'aviateur Leblanc, lui répond-on,
un as.
Le chef se fait présenter. L'as lui décrit ses
exploits à l'aide d'un crayon.
Il vient d'être rapatrié. Il était prisonnier
en Allemagne. Son appareil a fait une chute
par culbutes successives de plus de mille mè-
tres d'altitude. Le corps de l'aviateur est cou-
vert de multiples cicatrices. Il est demeuré
sourd et muet.
(Les potins de Paris, 13 février 1919)
Bien cordialement
Claude
Quelqu'un pourrait-il préciser la carrière d'Alfred Leblanc pendant le conflit.
J'ai trouvé ce texte le concernant après-guerre.
"Sur le plateau d'un théâtre de drame où l'on '
joue actuellement une pièce très espagnole.
Dans un coin, un grand garçon maigre, en uni-
forme, la poitrine chargée de décorations, suit,
debout, appuyé sur uhe canne, la représenta-
tion.
Il est là chaque soir où il retrouve un cama-
rade, le brigadier de cintre.
Le chef du plateau de la porte Saint-Martin,
passant par là, est intrigue par ce spectateur
en tenue héroïque, qui ne s'exprime que par
gestes:
— C'est l'aviateur Leblanc, lui répond-on,
un as.
Le chef se fait présenter. L'as lui décrit ses
exploits à l'aide d'un crayon.
Il vient d'être rapatrié. Il était prisonnier
en Allemagne. Son appareil a fait une chute
par culbutes successives de plus de mille mè-
tres d'altitude. Le corps de l'aviateur est cou-
vert de multiples cicatrices. Il est demeuré
sourd et muet.
(Les potins de Paris, 13 février 1919)
Bien cordialement
Claude