Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Poursuivant mes travaux sur la classe 1911 du 6è bureau de la Seine (voir le fil matricule recrutement/corps dans la rubrique générale du forum et sur http://147ri.canalblog.com/), je trouve un pilote venu du 5è RCC : Maurice HERVÉ du 2è Groupe d'Aviation, mais je n'arrive pas à lire l'escadrille sur la fiche aéro.
Celle-ci indique qu'il était artiste lyrique avant la guerre, marié, titulaire de la Croix de guerre avec étoile de bronze (citation à l'ordre de al Brigade) et la fiche MDH qu'il est décédé au retour d'une mission de bombardement de nuit le 28/10/1918 lors d'un accident en service commandé à Tries (?) sur Marne.
Arrivé à l'aviation le 18/06/1917, il est breveté le 20/08/1917.

Si vous avez d'autres renseignements, je suis bien sûr intéressé.
Merci d'avance,
Cordialement,
Christophe

Bonsoir,
la V 121, selon Franck Bailey et Christophe Cony dans le French Air Service War Chronology 1914-1918. Il s'est tué dans un accident au retour d'un bombardement de nuit. Il était avec le soldat Gaston Leprince qui n'a été que légèrement blessé puisqu'il est revenu en escadrille le 1er novembre 1918.
Didier
PS Le premier élève de l'école d'aviation de Tours décédé en formation était le soldat Maurice Vinot (en juin 1916). Lui aussi était parisien et artiste lyrique. Une allée de l'école d'aviation de Tours a porté son nom.

Bonsoir Didier,

Merci pour cette réponse rapide et précise.
V 121 : Voisin ?

Pardonnez cette nouvelle question, mais l'aviation m'est peu connue. J'apprends beaucoup au contact des spécialistes de cette rubrique (et des autres aussi d'ailleurs )

Cordialement,
Christophe

Bonsoir,

Après avoir parcouru les carnets de compta de l'escadrille, j'y ai relevé que Maurice HERVÉ avait fait 2 missions : l'une en juin 1918 et l'autre fin octobre 1918 qui lui fut fatale.
Il avait été nommé MDL le 15 septembre 1918.
Chantait-il des airs d'opéra quand il volait ?...

Cordialement,
Christophe

Bonsoir

En mission je ne sais s'il chantait, mais il serait étonnant que ses collègues ne lui aient pas demandé de pousser la chansonette au bar de l'escadrille.
Cordialement
Claude