Bonsoir
Dans le 'Casualties of the German Air service -1914-1920
by Norman Franks,frank Bailey et Rick duiven)
on trouve plusieurs aviateurs allemands tués à Morte Fontaine
Petit Problème il s'agit du 10 septembre et non du 9 septembre
et rien ne dit que cela était lié uniquement à la charge du 16 ème dragon....
Flg Otto Bontge tué
Flg Arthur Fritshe (prisonnier et mort de ses blessures le 12/09/14 à grandville )
Flg August Kias tué
Flg Peter Ligus tué
Uffz Wilhelm Trensch tué
Flg Herman Blohm prisonnier -mort de ses blessures à ST Germain en Laye le 16 sept 14
Flg Jean Buschhauer -prisonnier -Mort de ses blessures le 17 nov 1914 à grandville
HPM Hans Eduard von Hemmskerck blessé
Hptm Karl Schwab blessé
Flg August Gies blessé
Flg Maximiliam Philipp Dobroschka blessé
Ils faisaient partie de la FFA 11 -(Feld-Fliegerabteilung) et de la FFA 12
http://www.frontflieger.de/2-ffa011.html
http://www.theaerodrome.com/forum/other ... field.html
j'ai retrouvé le récit de ce fait d'armes ici
http://webcache.googleusercontent.com/s ... clnk&gl=fr
"Devant l’état de fatigue des hommes et des chevaux, l’escadron va se retrancher là et s’y défendre jusqu’au dernier dragon, lorsqu’un employé de ferme vient annoncer, au lieutenant de GIRONDE qu’une escadrille d’avions allemands a atterri à la tombée de la nuit entre la Raperie de Pouy et Vivières, à 2 kilomètres à peine de la ferme de Vaubéron. Occasion inespérée pour l’escadron d’avoir une fin plus belle et plus utile. GIRONDE décide donc d’attaquer le parc d’avions sans délai. Il passe une ultime revue des hommes et des chevaux dans la cour de la ferme et, en pleine nuit, l ‘escadron de GIRONDE (une cinquantaine de cavaliers) s’en va à travers champs. Arrêt à la Raperie où les dragons restent groupés pendant qu’une patrouille conduite par le sous-lieutenant de KERILLIS, est envoyée en reconnaissance. Le renseignement est exact, une escadrille d’une dizaine d’avions allemands stationne à proximité. Le parc forme le carré: 1es voitures en colonne le long de la route de Vivières, les avions rangés sur les trois autres faces du carré. GIRONDE donne ses ordres: “Deux pelotons à pieds commandés par les sous-lieutenants de KERILLIS et de VILLELUME, se glisseront dans l’obscurité le long de la route jusqu’à proximité du camp allemand. Le peloton GAUDIN de VILLAINE attaquera à cheval coté Ouest, à la lance. GIRONDE en tête. Après trois salves tirées à bout portant par le détachement à pied, il chargera au travers du camp. Le peloton RONIN restera en réserve à la Raperie et agira au mieux des circonstances.” Il est environ une heure du matin le 10 septembre Le détachement de KERILLIS, à pied, arrive au contact. Une sentinelle allemande lance son “Wer da? “..”Feu” répond le sous-lieutenant de KERILLIS. Les trois salves sont tirées comme convenu. Le peloton a cheval débouche alors au galop en poussant une immense clameur.. “Chargez” Les cavaliers, lance baissées, foncent dans le parc. L’ennemi d’abord surpris se ressaisit rapidement, des mitrailleuses entrent en action. Sous le feu de ces mitrailleuses, le peloton à cheval se courbe comme sous un ouragan, Les chevaux se cabrent. Des cavaliers tombent ainsi que le lieutenant GAUDIN de VILAINE, tué, le lieutenant de GIRONDE, mortellement blessé. KERILLIS prend alors le commandement et crie.. “à l’assaut”.. Les hommes à pied se battent au corps à corps. Ceux à cheval auxquels s’est joint le peloton RONIN, chargent de nouveau, dans une mêlée indescriptible à la lueur de l’incendie des avions. C’est une vision d’enfer. Pêle-mêle dragons à pied, dragons à cheval, soldats allemands, au milieu des avions en flammes et des voitures, se battent et frappent de tous cotés. Le combat dure ainsi quelques minutes. Les survivants et les blessés transportables, dont KERILLIS, sont regroupés par les sous-lieutenants RONIN et de VILLELUME qui donnent l’ordre de rompre et de rallier la Raperie. Le combat est terminé. Les avions allemands finissent de bruler. Quelques coups de feu partent encore dans la nuit. “1’Union du 1er septembre 1964”. VILLELUME et RONIN se sont retranchés dans une cave sur le bord d’un chemin près du village de Saint Etienne (Oise). Ils se sont défendus un long moment contre cinq cents allemands et ne se sont rendus, après en avoir tué quatre au révolver et à bout portant, que par suite du manque de munitions et pour sauver la vie aux propriétaires de la cave qui allaient être fusillés. A la suite de leur reddition, les allemands leurs ont rendu les honneurs de la guerre. Ces évènements sont relatés par le général René CHAMBE: ‘l’Escadron de GIRONDE” Flammarion 1958, 138 pages. Marcel DUPONT: “Sabre au Poing ! Dix Combats de Cavalerie” Paris Berger-Levrault 193l, “La Fin de l’Escadron de GIRONDE” pages 47 à 72."
on avait déjà evoqué le sujet ici
pages1418/aviation-1914-1918/henri-keri ... t_87_1.htm
Cordialement
Bruno-