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Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : ven. juil. 30, 2010 7:32 pm
par mounette_girl
Bonjour à tous

Voici 3 photos :

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Bien amicalement.

Achache et Mounette.

Voir cette Nécropole :
pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... htm#t12855

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : sam. juil. 31, 2010 12:01 pm
par mounette_girl
Bonjour à tous

N.B. : Il y avait probablement d'autres aviateurs à la N.N. de Buzy, mais nous n'avons pas parcouru toutes les travées.

Bien à vous.

Achache et Mounette.

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : dim. août 01, 2010 1:15 pm
par Vieux Charles
Merci à vous deux pour ces photos.

Cordialement,

Eric

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : mar. août 03, 2010 5:36 pm
par bruno10
Bonjour à tous

Le Brigadier Valat est évoqué dans le livre de René martel
"L'aviation Française de bombardement"

"Le général Pershing réclamait avec insistance, depuis quelque temps, une action de notre Bombardement de jour sur la gare de Conflans dont les 60 voies étaient sillonnées de convois pressés. L'objectif était situé à 25 kilomètres, en ligne droite, du front de Verdun, aux Côtes de Meuse, à la hauteur de Fresne-en-Woêvre ou des Éparges, en prenant par le plus court. L'aviation de chasse allemande avait manifesté peu d'activité les jours précédents, mais nous savions qu'elle avait été fortement renforcées d'escadrilles excellentes qui s'étaient établies près de Conflans, à Jarny. Une rencontre sévère paraissait donc iné­vitable.
Le 14 septembre, la Brigade Duseigneur envoie sur Conflans le G.B. 4 tandis que le reste de ses forces se dirige sur Jonville.
Le G. B. 4 comptait 28 appareils. Il était escorté par 5 Caudron R. XI de la C. 46. Parti de Saint-Dizier, il avait reçu l'ordre de gagner Con­
flans après avoir survolé les Hauts de Meuse, par la route la plus directe,Villiers-sous-Pareid. Le retour était prévu par le même itinéraire ou à peu près, de façon à réduire, autant que possible, le passage difficile dans une région bien défendue par la Chasse.Les Bréguet ont quitté leur terrain à 8 heures 30 du matin. Ils sont formés en trois pelotons serrés, flanqués de près par les R. XI, et volent à une hauteur de 3.000 mètres. Accompagnons par la pensée l'unité qui sera aux prises avec les plus grandes difficultés, le troisième peloton, composé de par la Br. 132 et un avion R. XI. Il suivait la Br. 131 qui remplit, la première, la mission, perdant un Bréguet et un R. XI.
La Br. 132 a 8 appareils qui volent à une faible distance l'un de l'autre, avec un léger décalage en altitude. Les pilotes ne se dissocieront d'ail­leurs jamais. Malgré la violence, la frénésie des attaques allemandes, malgré les vides sinistres qui se creusent dans la phalange, celle-ci reste compacte.
Nos Bréguet ont donc franchi les lignes à l'est de Verdun. Ils ont à peine parcouru 5 kilomètres qu'ils sont assaillis, au dessus de Villers­ sous-Pareid, par 7 à 8 appareils rapides, des Fokker D. 7. Le combat débute sous de mauvais auspices. Le R. XI de protection, qui couvre l'aile gauche, se trouve en difficulté avec ses moteurs et perd de l'altitude. Les chasseurs allemands l'environnent et il disparaît.
Mais les Bombardiers ne s'attardent pas. Ils filent très vite vers Conflans, poussés par un vent d'ouest violent de 20 mètres à la seconde. La gare est bien défendue par l'artillerie antiaérienne, qui ouvre un feu nourri et précis. Tous les avions qui reviendront auront été touchés par des éclats d'obus.Le bombardement s'effectue dans incidents notables, si on néglige le formidable tir de barrage. Les chasseurs allemands, pour ne pas gêner leurs canons, demeurent à une centaine de mètres de la patrouille et se contentent de tirer quelques rafales à distance.Pendant ce temps, le terrain allemand de Jarny s'émeut. Des appa­reils en partent, qui se groupent en deux formations de 8 avions. Ces renforts rejoignent les premiers chasseurs qui n'ont pas rompu le contact et se préparent à assaillir, tous ensemble, les Bombardiers français.
Ceux-ci ont réussi à effectuer leur virage et, bien groupés, mettent le cap sur les lignes. Mais le violent vent d'ouest qui les avait aidés à par­venir en peu de temps sur Conflans les freine. La formation avance len­tement. Les Allemands profitent de la circonstance pour attaquer avec fureur.Des deux côtés c'est une lutte sauvage, acharnée, une lutte à mort.Chasseurs et Bombardiers se fusillent à 20 mètres.Le combat durera 40 minutes, de Conflans à Maizeray. L'escadrille" sera « grignotée» dans des actions partielles à trois contre un. Nos adver­saires assaillent l'aile droite, puis l'arrière-garde de la patrouille, qui se défendra avec fureur en rendant coup pour coup. Nos mitrailleurs continuent à tirer dans leurs appareils en feu; l'un d'eux, le brigadier Valat, après s'être battu jusqu'à la limite de l'impossible dans sa carlingue envahie par les flammes, jette par dessus bord ses deux mitrailleuses jumelées de tourelle, puis sa mitrailleuse de queue. Enfin, il enjambe le fuselage et se précipite dans le vide ... "Quand la rencontre prend fin, à 3 kilomètres des lignes, les Français ont brûlé 3.000 cartouches, abattu 8 chasseurs allemands. Nous avons perdu 5 Bréguet (4 de la Br. 132 et 1 de la Br. 131) et 2 Caudron R. XI (de la C. 46) abattus en flammes. Tous les équipages ont péri. Les autres comptent encore un mitrailleur tué, un pilote et un bombar­dier, le lieutenant américain Newel, blessés.
Le 16 septembre, le général Pershing rendant hommage à nos Bombar­diers assurait les survivants que le sacrifice des héros de Conflans n'avait pas été inutile. (Lettre autographe au colonel de Vaulgrenant.)
Après le succès de l'offensive américaine, le Bombardement de jour est remis à la disposition du Commandement français pour les attaques de Champagne."

Les équipages de le BR 132 abattus ce jour là

S/lt pilote Adolphe Calbet (tombe N°727 à Buzy) Victoire attribuée a l'as allemand Franz Büchner (jasta 13)
et Sgt Elie Destrieux ,mitrailleur pour sa 25 éme victoire

Lt Jehan de Villèle ,pilote Victoire attribuée a l'as allemand Franz Büchner (jasta 13)
et Brigadier Georges Valat, mitrailleur pour sa 26 éme victoire

Brigadier Raymond Fontaine, pilote Victoire attribuée a l'as allemand H Becker (jasta 12)
et Soldat Marcel Pillot, mitrailleur pour sa 14 éme victoire

Brigadier Henri Mestre ,pilote Victoire attribuée a ltn Grimm (jasta 13)
et Asp Edouard Grand ,mitrailleur pour sa 2éme victoire
(tombe N° 725 à Buzy)

Equipage de la Br 131

S/lt Teilhac,pilote Victoire attribuée a ltn Niethammer (jasta 13)
et caporal René Jacquet,mitrailleur pour sa 3éme victoire

Equipages de la R 46

Mdl Gaston Boeglin ,pilote Victoire attribuée LTN Fe Büchner (jasta 13)
pour sa 2 éme victoire

sgt ernest Monfils et Soldat Emmanuel Ruet,mitrailleurs


Brigadier Joseph Dubuisson,pilote Victoire attribuée a l'as allemand Ltn W Frickart (jasta 65)
pour sa 8 éme victoire
Sgt Jean Mantel et Soldat paul Vincent ,mitrailleurs


Cordialement
Bruno






Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : ven. mai 25, 2012 1:45 pm
par jeanba
Bonjour

Merci encore une fois pour ce récit.
Il serait intéressant de connaitre les pertes allemendes (ie : selon leurs archives), voire des récits du côté allemand

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : mer. juil. 04, 2012 9:25 am
par gerault
!!

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : mer. juil. 04, 2012 12:20 pm
par fredo64
bonjour,
c'est vrai qu'un seul point d'exclamation aurait enlevé au caractère péremptoire du message :)

ok, je sors!
fred

Re: Aviateurs repérés à la N. N. de BUZY-DARMONT (55)

Publié : jeu. juil. 05, 2012 1:45 am
par gerault
Euhhhhh j'm'étais trompé de post ... il y en a plusieurs qui concerne le même sujet et c'est aussi un peu de ma faute !
Mais c'est vrai que le troisième manque peut-être un peu et que la chose aurait eu, avec, plus d'éclat !!!
@ plus
gérault