Bonjourà tous,bonjour Eric
Augustin Gonnet est cité plusieurs fois dans le site de Didier lecoq
Ici le compte rendu d'un meeting le 19/11/1922
http://www.aeroplanedetouraine.fr/tours_1922.htm
"Autre vedette militaire, le lieutenant Augustin Gonnet dont le nom revient souvent dans les colonnes des journaux tourangeaux, qui, sur son Salmson, « moteur arrêté, décrit dans le ciel des orbes élégantes "
"Le meeting y alla d'ailleurs de son accident comme l'explique La Dépêche. « Ledeuil, au moment d'atterrir au ralenti, était survolé par le lieutenant Gonnet qui, descendant en vol plané, ne pouvait manœuvrer à son gré. L'aile gauche du Salmson accroche l'aile droite du Morane et le premier avion, piquant du nez, capote, tandis que l'autre appareil vire sur place. On se précipite: les aviateurs sont déjà sur pied, sans autre dommage que de légères écorchures ».
et ici sa biographie avec 1 photo
http://www.aeroplanedetouraine.fr/escadrille_sal10.htm
Augustin Gonnet
Il n’a pas commandé la 12e escadrille mais fait partie des aviateurs du 31e régiment qui ont fait la guerre avec elle. Engagé volontaire en 1912, au 1er régiment du génie, il a rejoint l’aviation au tout début de la guerre, comme observateur, à l’escadrille MF20 puis à la MF52.
Ses citations, lorsqu’il est à la Sal 10, vont de « pilote de premier ordre » à « pilote d’élite ». A Tours, il a commandé la section d’entraînement. Il s’est distingué pour ses connaissances techniques et ses qualités de pilote.
Côté technique, il va notamment se consacrer, à titre bénévole, à la formation des élèves mécaniciens de l’Aéro-Club de Touraine, de l’Aviation-Club de Touraine et du centre civil d’Angers.
Comme pilote, on va le voir dans de nombreuses compétitions où il représente le régiment avec l’adjudant Foiny (meetings d’Angers et Nantes en juillet 1922, Military au Bourget le 13 novembre 1922). Comme en témoigne une impressionnante série de vols entre le 1er juillet et le 24 septembre 1924 : quatre parcours de plus de 1.000 km en 24 heures, deux parcours de plus de 1.500 km en 24 heures et un parcours de plus de 2.000 km.
En 1924 il quitte Tours pour la Turquie où il se consacre encore à la formation des pilotes. Et à son retour en France, il demande logiquement… l’école de pilotage d’Istres. Logiquement car cette affectation lui permet de s'occuper encore de formation et de se rapprocher de chez lui puisqu’il est originaire de Sorgues, dans le Vaucluse. En 1938, il prend sa retraite et se retire à Saumane, dans le Gard, où il se consacre à l’agriculture.
Sa fiche MDH
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3096012783
Cordialement
Bruno