Forum PAGES 14-18

Bonsoir à tous,

Eloy Hubert MARSEILLE, aurait été aviateur pendant la grande guerre. Originaire d'une commune voisine de la mienne, je cherche à en retrouver un peu de son histoire.

Son arrière petit fils posède son brevet de poitrine, qui porte le numéro B11573.

SGA mémoire des hommes ne m'a donné aucun fil, il n'y a pas de fiche.

Quelqu'un pourrait m'en dire davantage?

Par avance merci

Eric

Complément: date de naissance de Eloy Hubert MARSEILLE: 05/09/1893

Bonsoir à tous,

Bonsoir Eric,

un insigne de poitrine numéroté en B..... n'identifie pas forcément un brevet de pilote militaire passé pendant la première guerre mondiale.
J'estime, de plus en plus certainement, que le B... a été utilisé jusqu'au moins 1924-25.

Le MdL Eloi Marseille a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18760 à l'école d'aviation d'Istres, le 3 février 1921.
Donc après la première guerre mondiale, c'est pour cette raison que vous n'avez pas trouvé son nom dans "Mémoire des Hommes".
Je n'ai rien de plus sur cet aviateur qui sort du cadre de mon étude.

S'il n'est pas passé officier pendant sa carrière et qu'il est resté dans l'armée de l'Air en 1933,
vous pourrez demander copie de sa fiche matricule aux archives départementales de son département de naissance.
S'il est passé officier, vous pouvez consulter son dossier au SHD section Air de Vincennes s'il a continué sa carrière dans l'AA après 1933.

Bien cordialement
Albin

Bonsoir Albin,

Merci pour cette réponse, il se trouve que le brevet porte le numéro 11573. Ne devrait il pas correspondre à une attribution de 1918?

Derrière cette question, il en vient une autre, comment les brevets métalliques étaient ils numérotés?
Y avait il un chrono par école?

Bonne fin de soirée

Eric

Bonjour,
Lucien en parlerait mieux que moi mais il ne faut pas confondre le numéro du brevet et le numéro de ce qu'on nomme habituellement le macaron. Ils ne peuvent pas correspondre puisqu'ils n'ont pas été créés en même temps, seulement en 1916 pour l'insigne de poitrine. Deux exemples avec des aviateurs dont j'ai étudié la carrière :
Charles Renard-Duverger : brevet 4911 du 15 novembre 1916, insigne 3265 du 7 décembre 1916.
Henri Morisseau : brevet 18052 du 5 avril 1919, insigne 15021 du 31 mai 1919.
Les brevets n'étaient pas numérotés par école mais par ordre chronologique. D'autant que pendant et après la guerre, des aviateurs n'ont pas passé le brevet militaire dans une école mais dans leur unité.
Didier

Bonsoir Didier et merci,

Je vais essayer de remmetre un peu d'ordre dans mes mots....

Effectivement le brevet papier est chrono et universel.....

Quant à la numérotation des "brevets métalliques", ou plutôt insignes de poitrine, quelle est la logique?

En effet, comment pourrait on envisager une correspondance avec les brevets papiers?

Ces insignes sont numérotés, ils devaient donc être enregistrés?
Certes les archives de l'aviation 14/18 ont quasiment toutes disparues, mais n' a t'on pas de témoignages concernant l'attribution de ces insignes?

Qui les distribuait, les écoles, les escadrilles? A quoi pouvaient bien correspondre ces numéros?

Pour revenir à l'exemple qui me préoccupe, en l'occurrence l'insigne de poitrine de l'aviateur MARSEILLE. Il porte le numéro B11573, comment faire un lien avec son numéro de brevet papier, Nuémro 18760 d'après Albin...

Autour de tout cela j'emets plusieurs hypothèses au sujet de la numérotation des insignes métalliques....

- Ces numéros n'étaient ils pas seulement des numéros de fabrication?
- En fonction des séries de fabrication, pourrait il y avoir plusieurs insignes avec le même numéro?

Je vous laisse un peu de mon brouillard...

Eric

Bonsoir Eric,
l'insigne de poitrine avait ceci de particulier qu'il n'était pas prévu pour être personnel. Au départ, cet insigne devait être rendu et réattribué à quelqu'un d'autre en fin de carrière ou en cas de décès. La logique de l'insigne de poitrine est la même que celle du papier: chronologique et universelle. Je suppose que c'est l'armée qui les délivrait, les faisait fabriquer et les distribuait.
Didier.

Bonsoir,

Je plonge dans le brouillard :

J'ai le brevet de Jean Moulis obtenu le 30 janvier 1918 n° Brevet 11131 n° macaron B 8974

3 ans presque jour pour jour Eloi Marseille obtient le brevet n° 18760 et le macaron B 11573

Si j'ai bien compté , pendant ces 3 ans plus de 7600 brevets ont été délivrés mais seulement 2600 macarons.

Il me semble avoir lu quelque part sur le forum que ces insignes n'étaient pas attribués définitivement, j'en déduit qu'un même insigne pouvait être porté par plusieurs pilotes successivement.

Il me semble alors difficile de trouver une correspondance avec les brevets.


Cordialement
Aline

zut! j'ai été grillée par amboise37, trop longue pour écrire mon message !!!

Aline

Re-bonsoir,
J'ai trouvé quelques renseignements sur Eloi H. Marseille. Il est né le 5 juillet 1893 à Connaux, dans le Gard. Il est rentré dans l'armée le 23 novembre 1913, a été sergent le 23 mars 1917, adjudant le 1er avril 1924, adjudant-chef le 1er janvier 1927. En 1929, il était à la 13e compagnie d'ouvriers d'aviation (je ne sais pas où elle était). Son centre de recrutement était Pont-Saint-Esprit.
Infos tirées de l'annuaire des sous-officiers de 1929. Il était alors classé dans le personnel non navigant, non spécialiste.
J'ai un autre Marseille (Henri, Louis,Léon), né fin 1904, à Fangas, toujours dans le Gard, officier mécanicien en 1936. La même famille ?
Didier