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Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. févr. 18, 2008 10:10 am
par alain13
Bonjour,

Sur la "Provence" du 17-02:


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Cordialement,

Alain





Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. févr. 18, 2008 10:29 am
par Laurent59
Sans doute le plus mauvais "scoop" de ce début du 20e siècle !!! le journal "La Presse" annonce la réusite de la traversée de l'Atlantique par Nungesser et Coli sauf que...
Selon certaines infos (à confirmer) des traces de la carlingue de l'avion aurait été aperçues par un vol d'observation de l'USAF dans les années 1930, et on aurait retrouvé les débris du moteur dans l'état du Maine (USA).

Laurent :hello:

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. févr. 18, 2008 11:07 am
par albin denis
:) Bonjour,


Toutes les recherches qui ont été menées depuis la fin de la seconde guerre mondiale se sont révélées infructueuses.
Je pense que ce sont des fantasmes pour tenter de prouver que les français Nungesser et Coli ont traversés les premiers, avant Lingbergh.
Pour moi, ils sont tombés en mer et ne seront jamais retrouvés, à moins qu'un pêcheur remonte un jour une "gourmette".

Le capitaine François Coli a été le commandant d'escadrille de la N 62 / SPA 62 pendant la première guerre mondiale.
C'est le chef des observateurs de cette unité, le Ltt Robert Brumauld des Allées, qui a repéré le premier un des "Paris Kanonen" qui tirait sur Paris.
Pour cette mission, l'unité n'a pas utilisé un des ses Spad XI pas toujours très fiables à l'époque, mais un Bréguet XIV emprunté à l'escadrille BR 213.

Bien amicalement

Albin Denis

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. févr. 18, 2008 2:35 pm
par alain13
Voilà la totalité de l'article.
Je crois qu'il va falloir envoyer Henri Germain Delauze et sa COMEX !!!!!!!

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Cordialement,

Alain

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : dim. mai 23, 2010 3:14 pm
par alain13
Bonjour à tous,

Bernard Decré persiste...
A la suite de quatre nouvelles informations "déterminantes" des recherches sont entreprises dans la zone du phare de Galantry :

- le 17 mai 1927, soit huit jours après le crash, le commandant du navire "La Belle PLaine" aperçoit une aile flottant à la surface de la mer, de 25 pieds de long et de 5 pieds de large (signalé dans journal de bord),
- deux ailerons trouvés sur une plage de Miquelon et remis au gouverneur de l'époque,
- l'arrière-grand mére de l'actuelle maire de Saint-Pierre, Karine Claireaux a entendu un avion passer au dessus de la presqu'île, le 9 mai, entre 7h et 9h du matin.
- En 1958, un pêcheur américain remonte dans ses casiers une pièce d'avion en aluminium dont les rivets respectent une norme mètrique. Cette pièce aurait été remise au Consul de France à Boston puis envoyée au quai d'Orsay à Paris....

Le but de l'expédition est d'essayer de repérer avec un matériel de pointe, et avec l'aide du plongeur archéologue Hervé Blanchet, le moteur "Lorraine" de 450 CV.
( LA PROVENCE du 19 mai 2010)

Cordialement,
Alain

PS: pour répondre à Albin, il n'est pas sûr que l'un des deux pilotes (ou les deux), ait possédé une gourmette... :)

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. nov. 15, 2010 12:25 pm
par alain13
Bonjour à tous,

Sur "La Provence " du 15 novembre 2010.....

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Bonne journée,
alain

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. nov. 15, 2010 1:31 pm
par dtb
Salut à tous,

Le 8 mai 1927, Nungesser et Coli sont entrés dans la légende. Point final.

J'ai du mal à voir ce que ce genre de recherche de gourmette peut apporter à l'histoire de l'aéro. D'autant plus qu'avant eux, le 13 avril 1927, un autre avion, le Junkers W 33 baptisé « Bremen » (avec des flotteurs) a réussi pour la première fois la traversée de l’Atlantique, sur sa distance la plus courte, dans le sens Ouest-Est : l’équipage germano-irlandais composé d’Hermann Köhl, James Fitzpatrick et le baron von Hünefeld (financier du raid) décolle d’Irlande et se laisse surprendre par une météo déplorable qui met le pilote à rude épreuve. Ils se posent sur l’île déserte de Greenly le 13 avril 1927, sur le Saint Laurent à la limite du Québec et du Labrador. Victimes d’avaries, ils ont échoué à rallier New York, ne parcourant « que » 3 500 km, et ont volé à l’aveuglette en dérivant de plus de 250 km au nord de leur parcours prévu. Hünefeld était un officier allemand à la santé fragile revenu mutilé de la guerre. Il savait qu'il n'en n'avait plus pour longtemps à vivre et a réussi à convaincre deux inconscients pour former un équipage et tenter l'aventure car il était lui-même incapable de pilote. C'est un vrai miracle qu'ils aient survécu...

C'est exactement ce qui est arrivé à Nungesser et Coli, partis avec des essais sur leur appareil réduits au strict minimum. On raconte que les préparatifs du décollage se sont réalisés dans un silence de mort... Le souci de Nungesser, depuis que les journaux ont parlé de lui pendant la bataille de Verdun, a été de rester sous les feux des projecteurs. Il est parti comme il faisait au combat, en fonçant dans le tas, et a disparu dans la crasse.

Le vrai vainqueur de l'Atlantique est Dieudonné Costes avec son navigateur Maurice Bellonte, qui ont réussi le Paris / New-York en 1930. Le succès de leur entreprise ne devait rien au hasard : Costes a fait des essais méticuleux de son appareil, puis a étudié avec le plus grand soin la météo avec l'aide d'André Viaut, météorologue qui reçut la légion d'honneur après le raid sous l'insistance de Costes.

DTB

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. nov. 15, 2010 1:38 pm
par TLR
Bonjour,

Voici ce que j'ai déjà posté sur un autre forum, il y a quelques jours. Et je maintiens ma position :
"Bonjour,

Contrairement à ce qu'a affirmé un intervenant dans ce journal de France 2 (ou icic dans la presse écrite), même si Nungesser et Coli ont bien atteint le continent américain en 1927, cela ne changera absolument rien à l'histoire de l'aviation.
En effet, le but de leur vol était de relier Paris à New-York, pour obtenir le prix Orteig. La première liaison transatlantique datait déjà de mai 1919, par une escadrille d'hydravions américains, avec escales aux Açores. Et la première traversée sans escale de juin 1919 par les Anglais Alcock et Browm sur avion Vicker "Vimy".
De ce fait, des dizaines d'aviateurs avaient déjà traversé l'Atlantique avant Lindberg, mais lui a été le premier à réaliser « New-York-Paris » sans escale. C'était cela le pari de l'époque. Et même si l'Oiseau Blanc de Nungesser et Coli s'est écrasé sur la côte de Terre-Neuve (ce qui est défendu depuis 1927), où même dans une forêt du Maine comme le disent d'autres, cela ne change rien ; ils n'ont pas atteint New-York.
Le coureur qui s'écroule avant la ligne, n'est pas champion olympique de Marathon, même s'il est entré le premier dans le stade."

TLR

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. nov. 15, 2010 2:28 pm
par dtb
Kénavo Thierry,

J'ai vu votre post sur l'autre forum : bien dit.

C'est le Vimy d'Alcock qui traverse le premier dans le sens Amérique-Europe, et le Junkers d'Hünefeld dans le sens inverse en 1927. C'est Lindberg qui fait le premier New-York / Paris, et Costes et Bellonte à le faire dans le sens inverse en 1930.

Bon, maintenant, si on doit reprendre les journalistes télé, on n'a pas fini...

DTB

Re: sur les traces de Nungesser et Coli

Publié : lun. nov. 15, 2010 8:32 pm
par TLR
Bonjour le sud,

Pour ma part, j'ai bien du mal à comprendre qu'aucun de ces journalistes ne se soit informé sur le sujet avant d'écrire ces papiers. A croire qu'aucun n'est branché sur le web. Un peu coup de Gogole et hop ! même un élève de Primaire est capable de le faire.

Thierry

ps : Contrairement à une autre idée répandue (un peu comme Lindbergh traversant l'Atlantique le premier ;)) ), kenavo ne veut pas dire "bonjour" en Breton, mais "au revoir".
Pour dire bonjour, on préfère "Mandara mad" (vous allez bien) ou encore "Demad" (Jour bon) qui est plus court mais moins traditionnel.
Mais aucun Breton ne vous en voudra pour cette petite confusion.