Forum PAGES 14-18

bonsoir, travaillant sur la transcription d'une correspondance d'un soldat du 77ème régiment et pour vérifier ses écrits (lettre du 31 juillet 1916 [...] Vous avez sans doute vu sur les journaux l'exploit de l'aviateur TERMINE [..]) je recherche donc toute information sur la mort de l'aviateur TERMINE, tué en juillet 1916, secteur de Souain (Marne).
VOUS REMERCIANT PAR AVANCE
CORDIALEMENT.
SEBASTIEN

Bonjour,


Pas d'aviateur du nom de Termine tué en juillet 1916.

Le seul, dont le nom est approchant, est le Maréchal des Logis (sergent) Jean Macquart de Terline de l'escadrille N 38, tué le 27 juillet 1916.
Ce pilote est entré, volontairement, en collision avec le Rumpler type C qui l'attaquait, piloté par l'Uffz Erich Finke et Obln Günther Freytag, du Flabt 17.
Peut-être avait il été touché par l'observateur qui servait la mitrailleuse arrière ?

L'avion ennemi a été donné comme abattu sur Massiges par les allemands, ce qui correspond parfaitement au secteur.

Les 3 aviateurs ont été tués dans la collision dans le secteur de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (51) (Est de Souain)
Son avion français était un Nieuport XI ou un Nieuport XVI qui ressemblait beaucoup au précédent mais était équipé d'un moteur plus puissant (110 ch au lien de 80 ch)

L'escadrille N 38 était alors stationnée à La Noblette (51)

Voilà tout ce que je peux dire sur De Terline.
Si vous avez des extraits de lettres illustrant cet événement et qui mériteraient d'être incorporés dans la page consacrée à l'escadrille 38, pensez à moi.

Bien cordialement

Albin Denis

Bonjour Sébastien,
Bonjour Albin,

Si les courriers parlent des exploits d'un Termine, Albin a vu juste car de Terline a eu droit a des articles dans la presse de l'époque suite à son action.
Voilà ce qu'en dit le communiqué officiel du 29 juillet 1916 publié dans le journal Le Temps du 30 juillet 1916 en page 4.

Le journal Le Temps du 31 juillet 1916 revient plus longuement sur le sujet, à la manière de l'époque, à prendre avec précaution !


Bonne lecture,
Bien cordialement,
Arnaud

BONJOUR ALBIN ET ARNAUD
MERCI POUR CES PRECISIONS
J'AURAI D'AUTRES DEMANDES A FAIRE.
A TRES BIENTOT
SEBASTIEN

Bonjour à tous,

Voilà les photos des 2 avions après leur chute. on s'aperçoit que si ces avions pouvaient se poser sans dommage en planant, même sérieusement touchés, en cas de crash il n'en était pas de même.
A quand les parachutes déjà utilisés par les observateurs en ballons?





Quant aux motivations de de Terline, peut être était-il déjà touché lorsqu'il a entrepris cette manoeuvre qui peut paraître surprenante, car là, çà fait match nul ?

Cordialement,

Alain

Un petit détail sur une remarque d'alain13.
Les parachutes ont été introduits côté allemand en 1918, entre avril et août car il n'y en avait pas encore à la mort du Baron rouge (avril), en revanche, l'aviateur qui a percuté Loewenhardt s'est parachuté avec succès (août).
Côté français les aviateurs n'en ont pas été équipés au cours du conflit, les huiles craignant que les pilotes "se débinent".

Bonjour

La Ville de Châlons-en-Champagne a donné son nom à l'une de ses rues. Jehan de Terline est pourtant mort en héros en Argonne, au-dessus de la main de Massiges.

http://www.lunion.presse.fr/article/fai ... -laviation

Cdt
Armand

Bonsoir à tous,


Bref complément à la biographie de Jehan Macquart de Terline.

● L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.210, Jeudi 3 août 1916, p. 3, en rubrique « Dernière heure ».




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Bien amicalement à vous,
Daniel.

Bonjour à tous,


« Le Souvenir Français », revue trimestrielle de l’association éponyme, publie à nouveau, dans sa livraison d’Avril 2013 (n° 490), un article d’Alain Morizon, paru en 1966 sous le titre « Le sacrifice du Maréchal des logis Jehan de TERLINE, mort pour la France le 27 juillet 1916. » (p. 13 à 15, dans une nouvelle rubrique « Les Archives de la Revue »).

On y apprend notamment que son dernier adversaire, le sous-officier pilote Erich Finke, qu’accompagnait le premier lieutenant Günther Freytag, avait été surnommé par les troupes au sol Arminius, « en souvenir du chef des Germains qui avait défait les légions de Varus en l’an IX avant J.C. », et qu’il faisait chaque jour, aux environs de 11 heures, son apparition au dessus de Châlons-sur-Marne, narguant délibérément la chasse française.

« De temps en temps, Arminius lançait quelques bombes sur Châlons puis s’esquivait très habilement, avant que nos chasseurs puissent lui livrer combat. Il pilotait un Albatros bi-place d’un modèle récent, particulièrement bien armé et rapide. S’il mettait un point d’honneur à se présenter toujours à la même heure au dessus de Châlons-sur-Marne, il surprenait par contre nos pilotes par le choix qu’il faisait de ses itinéraires.
On conçoit aisément la rage de nos chasseurs ridiculisés, par le manège provoquant de cet aviateur ennemi. Arminius devenait le sujet favori des " popotes " d’aviateurs et chacun commençait à méditer les audacieuses théories du sous-lieutenant Chaput sur les collisions aériennes volontaires. »

Jehan Macquart de Terline résolut donc de les appliquer à l’avion d’Arminius et ce fut sa fin...

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Bien amicalement à vous,
Daniel.


P.S. : Sans doute conviendrait-il de réintituler le présent sujet : « Jehan MACQUART de TERLINE. », afin de le retrouver plus aisément à l’aide du moteur de recherche...