Re: MOUFLON - ex Phocéen, ex Emperor - Remorqueur
Publié : jeu. juin 22, 2017 6:51 pm
Bonjour,
Mouflon, ex Phocéen, ex Emperor, construit aux chantiers Cork & Co à Falmouth (United Kingdom), mis à flot en 1903.
190 t, 350 cv.
8/8/1903, livré à la Société provençale de remorquage et devient Phocéen.
14/12/1903, assiste, avec les remorqueurs Marius Chambon et Provençal 2, le vapeur Franche Comté (1047 tjb) de la Société générale des transports maritimes à vapeur, échoué à Beauduc. Le 15, le Phocéen évacue l'équipage. Le Franche Comté sera déséchoué par le Zazita le 23/12/1903. (Le Petit Parisien des 15 et 16 décembre 1903).
09/05/1904, quitte Madère pour Marseille, remorquant le trois-mâts Jeanne d'Arc qui avait été remorqué à Funchal lors d'un voyage Marseille-La Réunion (Ouest-Eclair n° 1734 du 19/08/1904).
Le trois-mâts Jeanne d'Arc de l'armateur Paul Dor de Marseille quitte cette ville le 11 août 1903 avec un chargement de sel pour Saint-Denis de La Réunion. A la suite d'une voie d'eau, l'équipage abandonne le navire à 60 milles de Funchal où les deux canots arrivent le 5 septembre. Le 6, le trois-mâts est remorqué à Madère par le vapeur britannique Obidense. Le retour à Marseille à la remorque du Phocéen a eu lieu le 28 mai 1904. Jeanne d'Arc, devenu l'italien Doride sera coulé par l'U 35 le 19 septembre 1916.
21/12/1907, devient Mouflon, acheté par la Marine nationale et basé à Cherbourg.
août 1908, escorte le sous-marin diesel Emeraude en croisière d'endurance à 9 noeuds sur le trajet Cherbourg, Brest, Dunkerque, Cherbourg, en 80 heures (La Croix du 11 août 1908).
octobre 1908, escorte les sous-marins Pluviôse, Germinal et Ventôse sur le même trajet (La Croix du 6/10/1908).
janvier 1910, fait des expériences de mouillage de torpilles de blocus (Le Sémaphore Algérien du 4/01/1910).
mai et juin 1910, participe aux opérations de renflouement du sous-marin Pluviôse abordé et coulé par le paquebot transmanche Pas de Calais.
janvier 1913, alors au mouillage en rade de Cherbourg est abordé par le torpilleur Dunois, étrave écrasée et voie d'eau, pour le torpilleur (La Lanterne du 16 janvier 1913).
mars 1913, en avarie de gouvernail, s'échoue dans la tempête en rade Cherbourg (La Lanterne du 19 mars 1913).
mars 1914, récupère un torpilleur but remorqué par le croiseur Amiral Aube dont la remorque a cassé en entrant à Cherbourg (Ouest-Eclair n° 5567 du 24/03/1914).
mars 1914, récupère la bouée Blanchard de Trinity House, en dérive au large de Barfleur (Ouest-Eclair n° 5569 du 26/03/1914).
octobre 1920, ramène à Cherbourg cinq blessés du paquebot France par l'explosion d'un collecteur de vapeur (9 morts), (Ouest-Eclair n° 7264 du 26/10/1920).
décembre 1920, remorque à la démolition à Saint-Brieuc, trois torpilleurs (Ouest-Eclair n° 7240 du 01/12/1920).
octobre 1922, remorque à Cherbourg l'hydravion anglais n° 4637 en panne et son équipage (Ouest-Eclair n° 7680 du 14/10/1922).
février 1923, assiste avec l'Abeille VI, le voilier anglais Atlantic en détresse près du cap de la Hague (La Croix du 8/02/1923).
avril 1930, remorque le chasseur 89 en panne à Diélette (Ouest-Eclair n° 11225 du 27/04/1930).
1932, janvier. Par décision du Ministre, le remorqueur Mouflon est reconnu comme unité combattante pendant la Grande guerre (Ouest-Eclair n° 12844 du 06/01/1932).
10/08/1939, Rayé.
3/7/1940, saisi par les Britanniques à Southampton.
Sources : Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2005, Rezotel-Maury, 2005.
Alain Croce, La Société générale des transports maritimes à vapeur et ses filiales, MDV, 2003.
Pierre Gallocher, Méditerranée, mer cruelle, 1830-1950, Tacussel éditeur, 1986.
Alan Villiers & Henri Picard, The bounty ship of France, PSL, 1912.
Cordialement.
Mouflon, ex Phocéen, ex Emperor, construit aux chantiers Cork & Co à Falmouth (United Kingdom), mis à flot en 1903.
190 t, 350 cv.
8/8/1903, livré à la Société provençale de remorquage et devient Phocéen.
14/12/1903, assiste, avec les remorqueurs Marius Chambon et Provençal 2, le vapeur Franche Comté (1047 tjb) de la Société générale des transports maritimes à vapeur, échoué à Beauduc. Le 15, le Phocéen évacue l'équipage. Le Franche Comté sera déséchoué par le Zazita le 23/12/1903. (Le Petit Parisien des 15 et 16 décembre 1903).
09/05/1904, quitte Madère pour Marseille, remorquant le trois-mâts Jeanne d'Arc qui avait été remorqué à Funchal lors d'un voyage Marseille-La Réunion (Ouest-Eclair n° 1734 du 19/08/1904).
Le trois-mâts Jeanne d'Arc de l'armateur Paul Dor de Marseille quitte cette ville le 11 août 1903 avec un chargement de sel pour Saint-Denis de La Réunion. A la suite d'une voie d'eau, l'équipage abandonne le navire à 60 milles de Funchal où les deux canots arrivent le 5 septembre. Le 6, le trois-mâts est remorqué à Madère par le vapeur britannique Obidense. Le retour à Marseille à la remorque du Phocéen a eu lieu le 28 mai 1904. Jeanne d'Arc, devenu l'italien Doride sera coulé par l'U 35 le 19 septembre 1916.
21/12/1907, devient Mouflon, acheté par la Marine nationale et basé à Cherbourg.
août 1908, escorte le sous-marin diesel Emeraude en croisière d'endurance à 9 noeuds sur le trajet Cherbourg, Brest, Dunkerque, Cherbourg, en 80 heures (La Croix du 11 août 1908).
octobre 1908, escorte les sous-marins Pluviôse, Germinal et Ventôse sur le même trajet (La Croix du 6/10/1908).
janvier 1910, fait des expériences de mouillage de torpilles de blocus (Le Sémaphore Algérien du 4/01/1910).
mai et juin 1910, participe aux opérations de renflouement du sous-marin Pluviôse abordé et coulé par le paquebot transmanche Pas de Calais.
janvier 1913, alors au mouillage en rade de Cherbourg est abordé par le torpilleur Dunois, étrave écrasée et voie d'eau, pour le torpilleur (La Lanterne du 16 janvier 1913).
mars 1913, en avarie de gouvernail, s'échoue dans la tempête en rade Cherbourg (La Lanterne du 19 mars 1913).
mars 1914, récupère un torpilleur but remorqué par le croiseur Amiral Aube dont la remorque a cassé en entrant à Cherbourg (Ouest-Eclair n° 5567 du 24/03/1914).
mars 1914, récupère la bouée Blanchard de Trinity House, en dérive au large de Barfleur (Ouest-Eclair n° 5569 du 26/03/1914).
octobre 1920, ramène à Cherbourg cinq blessés du paquebot France par l'explosion d'un collecteur de vapeur (9 morts), (Ouest-Eclair n° 7264 du 26/10/1920).
décembre 1920, remorque à la démolition à Saint-Brieuc, trois torpilleurs (Ouest-Eclair n° 7240 du 01/12/1920).
octobre 1922, remorque à Cherbourg l'hydravion anglais n° 4637 en panne et son équipage (Ouest-Eclair n° 7680 du 14/10/1922).
février 1923, assiste avec l'Abeille VI, le voilier anglais Atlantic en détresse près du cap de la Hague (La Croix du 8/02/1923).
avril 1930, remorque le chasseur 89 en panne à Diélette (Ouest-Eclair n° 11225 du 27/04/1930).
1932, janvier. Par décision du Ministre, le remorqueur Mouflon est reconnu comme unité combattante pendant la Grande guerre (Ouest-Eclair n° 12844 du 06/01/1932).
10/08/1939, Rayé.
3/7/1940, saisi par les Britanniques à Southampton.
Sources : Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2005, Rezotel-Maury, 2005.
Alain Croce, La Société générale des transports maritimes à vapeur et ses filiales, MDV, 2003.
Pierre Gallocher, Méditerranée, mer cruelle, 1830-1950, Tacussel éditeur, 1986.
Alan Villiers & Henri Picard, The bounty ship of France, PSL, 1912.
Cordialement.