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■ Le commandant du patrouilleur auxiliaire Eurvin en 1916.
— GAJAN Eugène Henri Louis, né le 9 avril 1884 à Toulouse
(Haute-Garonne), au 6, rue de l’Orient, et décédé le 7 juillet 1960 à La Baule-Escoublac
(Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) (Registre des actes de naissance de la ville de Toulouse, Année 1884, Vol. I., f° 112, acte n° 889).
• Fils de
Charles Bernard GAJAN, né le 17 novembre 1859 à Toulouse, au 20, rue Louis Napoléon, et décédé le 24 mai 1948 à Villefranche-de-Lauragais
(Haute-Garonne) (Registre des actes de naissance de la ville de Toulouse, Année 1859, f° 307, acte n° 2.414), conducteur des Ponts et chaussées – ingénieur de 1re classe des travaux publics des colonies en fin de carrière –, et de
Jeanne Marie AUJOULVET, née vers 1857, sans profession, son épouse
(Registre des actes de naissance de la ville de Toulouse, Année 1884, Vol. I., f° 112, acte n° 889).
• Petit-fils d’
Eutrope GAJAN, domestique, et de
Marie Anne Félicité FLOURAC, son épouse.
• Époux de
Lucille Marie NÉIS, née le 4 mars 1883 à Pont-Croix
(Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Pont-Croix, Année 1883, f° 4, acte n° 14) et décédée le 21 novembre 1969 à La Baule-Escoublac, avec laquelle il avait contracté mariage à Pont-Croix, le 1er avril 1907
(– d° –).
Fille de
Pierre Nicolas Christian NÉIS, né le 30 mai 1845 à Quimper
(Finistère), docteur en médecine – et médecin-major de 2e classe de l’armée territoriale au Xe Corps d’armée
(D. 10 nov. 1883, J.O. 25 nov. 1883, p. 6.115) – et de
Laure Stéphanie Henriette VAILHEN, née le 18 octobre 1859 à Lorient
(Morbihan), sans profession, son épouse.
• Beau-frère de
Christian Albert NÉIS, né le 3 avril 1881 à Pont-Croix
(Registre des actes de naissance de la commune de Pont-Croix, Année 1881, f° 5, acte n° 14) et mort le 7 mai 1917 à Makovo
(Serbie), tué à l’ennemi,
Maréchal de logis,
2e Régiment d’artillerie coloniale, matricule n° 1.404 au corps, classe 1911, n° 1.411 au recrutement de Quimper
(Acte de décès transcrit à Pont-Croix, le 9 déc. 1920).
Carrière militaire
Admis le 30 septembre 1900 à l’
École navale à la suite du concours organisé la même année, étant classé 75e sur 101 élèves
(Déc. min. 14 sept. 1900, J.O. 30 sept. 1900, p. 6.184). Boursier avec trousseau
(Déc. min. 23 oct. 1900, J.O. 25 oct. 1900, p. 7.008).
Par décision ministérielle du 7 août 1902
(J.O. 8 août 1902, p. 5.471), nommé au grade d’aspirant de 2e classe, étant classé 8e sur 100 élèves.
Par décret du 14 août 1903
(J.O. 18 août 1903, p. 5.319), promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1903, étant classé 16e sur 99 élèves. Attaché au port de Lorient
(J.O. 19 août 1903, p. 5.339). Destiné à l’Escadre de l’Extrême-Orient
(J.O. 11 sept. 1903, p. 5.483).
Par décret du 9 septembre 1905
(J.O. 11 sept. 1905, p. 5.473), promu au grade d’aspirant de 1re classe.
Par décision ministérielle du 4 avril 1906
(J.O. 6 avr. 1906, p. 2.213), bénéficie d’un congé pour affaires personnelles de 3 mois à demi-solde à compter du 20 avril 1906, avec distraction de la liste d’embarquement.
En Août 1906, désigné pour embarquer sur le cuirasse
Masséna, dans l’
Escadre du Nord (J.O. 3 août 1906, p. 5.539).
En Novembre 1907, étant embarqué sur le cuirassé
Léon-Gambetta, désigné pour être placé en stage à Brest, le 1er décembre 1907, en vue d’exercer les fonctions de chef du
Centre d’instruction de T.S.F., à Brest
(J.O. 26 nov. 1907, p. 8.033).
En Février 1909, maintenu, pour une nouvelle année, à compter du 1er mars 1909, dans les fonctions de chef du
Centre d’instruction de T.S.F. (J.O. 20 févr. 1909, p. 1.775).
Par décision ministérielle du 31 mai 1910
(J.O. 31 mai 1910, p. 4.814), placé en congé sans solde et hors cadre, à compter du 5 juin 1910, en vue de servir à la
Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston, dont le siège social était alors établi à Paris, au 10, rue de Londres
(IXe Arr.).
Rayé des contrôles de l’activité à compter du 5 juin 1913, la démission de son grade ayant été acceptée par un décret du 31 mai 1913
(J.O. 2 juin 1913, p. 4.725).
Par décret du 19 février 1917
(J.O. 21 févr. 1917, p. 1.415), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
En 1916, exerce le commandement du patrouilleur auxiliaire
Eurvin.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 30 mai 1917
(J.O. 31 mai 1917, p. 4.260), inscrit dans les termes suivants au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier, pour prendre rang du même jour :
Par décret du 19 janvier 1934
(J.O. 22 janv. 1934, p. 643), promu au grade de capitaine de corvette dans la réserve de l’armée de mer.
Par décret du 12 juillet 1935
(J.O. 14 juill. 1935, p. 7.591), promu au grade d’officier de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
«
Gajan (Eugène-Henri-Louis), capitaine de corvette de réserve ; 17 ans de services actifs, 17 ans 6 mois de réserve, 7 campagnes, 1 citation. Chevalier du 30 mai 1917. »
Croix de 2e classe des services militaires volontaires
(J.O. 4 nov. 1937, p. 8.801).