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Bonsoir à tous,


Étoile-de-l’Est — Patrouilleur auxiliaire (1916~1919) — Division des patrouilleurs de l’océan..

Bâtiment réquisitionné par l’État français. Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 10 septembre 1916 au 8 décembre 1918 [Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922/14, p. 720 et 740 – Errata Bull. off. Marine 1922/21, p. 41.].

Bonjour,

Etoile de l'est, patrouilleur auxiliaire (1916-1919)

Chalutier réquisitionné à Boulogne, 27/7/1916 au 13/2/1919, affecté à Brest.

Source : Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire de la fotte de guerre française de 1671 à nos jours, Rezotel-Maury, 2005.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974.

Cordialement.

Bonjour,
Built by J. T. Eltringham & Company, Newcastle (yard no. 311).
Cordialement, Kris.

Bonsoir à tous,


■ Historique.


― 27 octobre 1916 : Étant en croisière avec le Renard dans les parages de l’île d’Ouessant, tire cinq coups de canon sur un sous-marin et tente de l’aborder, mais, au dernier coup, le sous-marin plonge.

• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l'Est – alors commandé par le premier maître pilote Louis LANILIS –, Journal de navigation n° 1/1916 – 19 août ~ 5 nov. 1916 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 206, p. num. 637.


« Le Vendredi 27 octobre 1916.

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Quart de 12 h. à 16 h.

Service ordinaire à la mer, la bordée de quart au poste de veille, le Renard derrière et par tribord.

15 h. 45 – Aperçu un sous-marin ennemi à 7 quarts par l’arrière du travers bâbord. Fait le signal au Renard : " Sous-marin en vue". Venu sur la droite à 16 quarts ; mis au poste de combat.

16 h. 00 – Le sous-marin à trois quarts par tribord devant. Commencé le feu et fait route pour l’éperonner. Le sous-marin manœuvre pour nous passer par le travers ; manœuvré pour lui présenter toujours notre avant. Tiré cinq coups de canon, plus trois ratés. Aussitôt le dernier coup, le sous-marin a disparu à environ 400 mètres du bord. »


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― 28 novembre 1916 : Recueille 11 hommes d'équipage du cargo espagnol Lucienne, de la Compañia del Vapor Lucienne (A. E. Dawson), de Bilbao (Espagne), coulé le même jour par le sous-marin allemand UB-18 (Oberleutnant zur See Claus Lafrenz) à 35 milles dans le Nord-Ouest de l’île d’Ouessant alors qu’il allait de Bilbao à Cardiff (Pays de Galles, Royaume -Uni) avec un chargement de minerai de fer. Afin de les débarquer à Brest, les remet au patrouilleur auxiliaire Renard, qui avait lui-même recueilli 11 autres naufragés.

• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de navigation n° 2/1916 – 8 nov. ~ 18 déc. 1916 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », cote SS Y 206, p. num. 666.

« Le Mardi 28 novembre 1916.

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Quart de 12 h. à 16 h.

Service ordinaire à la mer. L’équipage au poste de veille avec le Renard.

12 h. 10 – Aperçu deux embarcations. Fait route.

12 h. 20 – Mis au poste de combat.

12 h. 30 – Embarqué 11 hommes ; le Renard embarque 11 hommes du vapeur espagnol Lucienne coulé par un sous-marin allemand.

13 h. 30 – Fait route sur Ouessant.

14 h. 30 – A 12 milles dans le N. 21 W. du Stiff.

15 h. 20 – Transbordé les 11 hommes sur le Renard qui fait route pour les déposer à Brest. »


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― 30 novembre 1916 : Recueille les 7 hommes qui composaient l’équipage de la goélette Gaëte, de l’armement Edgard Dufilhol & Fils, établi à Lorient et à Paimpol, coulée au canon le même jour par le sous-marin allemand UB-23 (Oberleutnant zur See Heinz Ziemer) à 10 milles dans le N. N.-O. du phare du Créac’h (Île d’Ouessant) alors qu’elle allait de La Rochelle au Tréport. Les remet au patrouilleur auxiliaire Amérique – qui devait sauter sur une mine, le 24 mars 1917 – qui les débarque à Brest.

• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de navigation n° 2/1916 – 8 nov. ~ 18 déc. 1916 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », cote SS Y 206, p. num. 668 et 669.

« Le Jeudi 30 novembre 1916.

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Quart de 8 h. à 12 h.

7 h. 45 – Entendu deux coups de canon dans l’Ouest. Fait route.

8 h. 10 – Aperçu un sous-marin à côté d’une goélette. Tiré trois coups de canon.

8 h. 45 – Aperçu une embarcation.

9 h. 00 – Sur les lieux. La goélette coule. Recueilli l’équipage composé de 7 hommes.

[En marge : « Goélette Gaëte venant de La Rochelle allant au Tréport. »]

9 h.10 – Aperçu le Renard tirant des coups de canon. Fait route pour le rejoindre. Renard à Étoile : " Erreur."

11 h. 10 – Amérique à Étoile (à bras) : " Si vous n’avez pas d’autres opérations en vue, restez patrouiller avec moi en ligne de front, distance éloignée. Je rentrerai ce soir avant la nuit."

11 h. 55 – Étoile à Amérique : " J’ai recueilli 7 hommes équipage goélette Gaëte, de Paimpol, coulée à 8 h. 15 par sous-marin. Vous prierai de les déposer à Brest." Réponse : " Je stoppe. Envoyez-les moi." »


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― 30 novembre ~ 1er décembre 1916 : Étant en croisière avec le Renard au large de l’île d’Ouessant, trouve en haute mer le cargo britannique Eggesford abandonné par son équipage, après avoir été avarié par le sous-marin UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold Saltzwedel) à 30 milles dans le Nord de l’île alors qu’il allait sur lest de Bordeaux à Cardiff. Le prend momentanément en remorque en attendant l’arrivée du remorqueur Hâleur, venu de Brest à sa rencontre, escorté par le dragueur-canonnière Ardent.

• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de navigation n° 2/1916 – 8 nov. ~ 18 déc. 1916 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 206, p. num. 669 à 671.

« Le Jeudi 30 novembre 1916.

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Quart de 20 h. à 24 h.

20 h. 00 – Service ordinaire à la mer, la bordée de quart au poste de veille.

21 h. 20 – Aperçu une masse noire par bâbord paraissant être un sous-marin. Tiré un coup de canon.

21 h. 30 – Reconnu un bateau sans feux abandonné par son équipage. Croisé Nord et Sud de son côté Ouest, le Renard de son côté Est.

22 h. 00 – Étoile et Renard en surveillance devant vapeur abandonné. Étoile en croisière jusqu’au jour dans l’Ouest et Renard dans l’Est du bateau.


Vendredi 1er décembre 1916.

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Quart de 0 h. à 4 h.

Service ordinaire de nuit à la mer, la bordée de quart au poste de veille.

Fait ligne Nord et Sud à l’Ouest du vapeur abandonné, le Renard à l’Est.

Quart de 4 h. à 8 h.

Service ordinaire de nuit à la mer, la bordée de quart au poste de veille.

4 h. 00 – Fait ligne Nord et Sud à l’Ouest du vapeur abandonné, le Renard à l’Est.

8 h. 00 – Envoyé visiter le bâtiment (V. rapport du Commandant).

Quart de 8 h. à 12 h.

La bordée de quart au poste de veille. Fait la garde autour du vapeur.

9 h. 30 – Envoyé une corvée à bord et pris la remorque. Le Renard continue la veille. Vapeur Eggesford.

9 h. 55 – Fait route sur Ouessant.

11 h. 30 – La remorque casse. Envoyé une corvée à bord pour la reprendre.

Quart de 12 h. à 16 h.

12 h. 45 – Remis en route avec le bateau abandonné à la remorque.

14 h. 30 – La remorque casse pour la seconde fois.

14 h. 50 – Le Renard part en croisière dans le Sud. Croise autour du bateau abandonné.

Quart de 16 h. à 20 h.

La bordée de quart au poste de veille. Service ordinaire de nuit à la mer.

16 h. 30 – Le Renard rallie ; continue à croiser autour du vapeur.

18 h. 40 – Renard à Étoile : " J’aperçois le projecteur dans le S. 70 W. vrai."

Quart de 20 h. à 24 h.

Service ordinaire de nuit à la mer, la bordée de quart au poste de veille. Continué la veille autour du vapeur.

18 h. 40 – Échangé les signaux de reconnaissance avec la canonnière Ardent qui est accompagnée du remorqueur Hâleur. L’Ardent nous quitte et continue sa croisière. Le Hâleur prend la remorque du vapeur.

22 h. 25 – Le Hâleur à pris la remorque. Fait route ; l’Étoile convoie par tribord et le Renard par bâbord.


En marge

« P.V. – Le 1er novembre [Lire : décembre] 1916, l’Étoile-de-l’Est ayant à la remorque le vapeur abandonné Eggesford, la remorque en chanvre de 190 mm et 75 brasses de long étant fixée au moyen d’une manille à une aussière en fil de fer du cargo, la remorque en chanvre se rompt à une dizaine de mètres de l’arrière de l’Étoile-de-l’Est. La remorque tombe le long du bord du cargo. L’équipage du remorqueur Hâleur ne pouvant la virer à bord du cargo coupe l’aussière en fil d’acier entraînant avec elle au fond de la mer la remorque en chanvre de l’Étoile-de-mer.

Perdu 75 brasses de remorque en chanvre de 190 mm. Une manille d’assemblage. »

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Le Dimanche 3 décembre 1916.

Quart de 0 h. à 4 h.

Route dans le goulet.

1 h. 45 – Bougainville à Étoile : " Indiquez votre motif de rentrée." Réponse : " Étoile-de-l’Est escortant Hâleur et vapeur anglais."

2 h. 15 – Le vapeur mouille en rade de Brest.

2 h. 40 – Mouillé en grande rade. Service ordinaire de nuit à la mer. »


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― 4 janvier 1917 : Prend à son bord 18 membres de l’équipage du cargo danois Næsborg, qui avaient été recueillis par un autre cargo danois, le Daisy. Les remet près du Fort de Bertheaume, à Plougonvelin, au Torpilleur 299 qui les débarque à Brest.

Le Næsborg, qui appartenait à la flotte de la société d’armement A/S Dampskibsselkabet Af 1896 Dannebrog (C.K. Hansen), de Copenhage (Danemark), avait été coulé le même jour par le sous-marin UB-18 (Kapitänleutnant Claus Lafrenz) à l’Ouest de l’île de Guernesey, par 49° 26' N. et 3° 40' W., alors qu’il allait de Sunderland (Royaume-Uni) à Bayonne avec un chargement de 1.792 t. de charbon.


• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de navigation n° 3/1616 – 18 déc. 1916 ~ 25 janv. 1917 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 206, p. num. 702 et 703.

« Le Jeudi 4 janvier 1917.

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Quart de 8 h. à midi.

8 h. 12 – Arraisonné vapeur anglais Uskmouth venant de Barry-Docks, allant à Bordeaux chargé de charbon. 2,5 milles au S 79 O. de la Jument.

8 h. 55 – Arraisonné vapeur danois Daisy venant de Blyth.

9 h. 00 – Stoppé pour prendre 18 naufragés du vapeur danois Næsborg que nous passe le Daisy.

9 h. 55 – Fait les chenaux du Fromveur, de la Helle et du Four.

12 h. 00 – Par le travers de la Pointe Kermorvant.

Quart de 12 h. à 16 h.

12 h. 15 – Hissé le numéro à Saint-Mathieu et demandé l’entrée. Réponse : " Accordé."

12 h. 55 – Stoppé à Bertheaume. Étoile à Chacal (à bras) : " Avons équipage vapeur danois Næsborg coulé hier par sous-marin. Vous prierai de le prendre pour pouvoir continuer croisière."

13 h. 15 – Remis les naufragés au Torpilleur 299.

15 h. 55 – Mis en marche et fait route dans le Four, la Helle et le Fromveur pour reprendre croisière. »


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― 3~ 4 février 1917 : Alors qu’il se trouvait en croisière au large du phare du Créac’h avec le patrouilleur auxiliaire Panthère, prend en remorque le cargo Kolsdal, de la société d’armement Ingvald Bjørneboe’s Rederi A/S, de Khristiansand (Norvège) qu’un sous-marin venait d’arraisonner et tenter de couler au moyen de charges explosives.


• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de bord n° 4 /1916 – 11 août 1916 ~ 15 mars 1917 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 206, p. num. 47 et 48.

« Le Samedi 3 février 1917. En croisière avec la " Panthère ".

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12 h. 30 – Vapeur et sous-marin en vue. Fait route dessus à toute allure avec Panthère. Tiré quatre coups de canon.

13 h. 00 – Aperçu vapeur norvégien en feu et deux embarcations à la mer avec l’équipage.

13 h. 10 – Panthère recueille les naufragés. Croisé autour du vapeur.

13 h. 20 – Panthère à Étoile (à bras) : " Les marins sont du vapeur norvégien Kolsdal dont le sous-marin a mis trois bombes à bord. Les naufragés sont au nombre de 14."

15 h. 15 – Étoile à Panthère (à bras) : " Que décidez-vous pour ce bateau ? Voulez-vous que je le remorque par l’arrière ? " Réponse : " Oui."

17 h. 00 – Pris la remorque par l’avant et fait route.

18 h. 55 – La remorque casse ; signalé au Scott à la Panthère.

19 h. 40 – Remorque reprise et fait route. Signalé au Scott à la Panthère qui croise autour.

21 h. 30 – Panthère s’amarre à couple de nous pour réparer avarie de chaudière.

22 h. 55 – Largué les amarre de la Panthère. Service ordinaire de nuit à la mer.


Le Dimanche 4 février 1917. En croisière avec la " Panthère ".


Remorqué vapeur norvégien Kolsdal. La Panthère croise autour. Route sur Brest ; bordée au poste de veille.

5 h. 45 – La remorque casse pour la deuxième fois ; manœuvré pour la reprendre.

7 h. 30 – Remorque reprise ; fait route sur Brest.

7 h. 50 – Remorque casse pour la troisième fois.

9 h. 00 – Remis en route avec une remorque en filin. Envoyé le capitaine du vapeur et quatre hommes de l’équipage à leur bord.

14 h. 00 – Titan à Commandant Étoile-de-l’Est : " Je suis envoyé par l’Amiral pour remorquer ce bateau jusqu’à Brest. " Réponse : " Entendu. Je vous passe la remorque."

14 h. 10 – Remis la remorque du vapeur norvégien au remorqueur Titan.

14 h. 15 – Étoile à Panthère : " Je passe à portée de voix."

14 h. 20 – Étoile à Titan : " Je vais vous envoyer les naufragés du vapeur."

14 h. 35 – Pris la remorque des deux embarcations de naufragés.

14 h. 40 – La remorque casse. Embarqué les naufragés à bord, les embarcations à la remorque.

15 h. 40 – Remis les naufragés à bord du Titan. Reprenons croisière ; fait route pour passer dans l’Iroise. »


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― 5 septembre 1917 : Alors qu’il appareillait de Roscanvel pour convoyer cinq bâtiments jusqu’à Quiberon, aborde le remorqueur Cécile par tribord arrière.


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― 30 septembre 1917 : A 4 heures, recueille à 4 milles dans le S. 20 E. du phare de la Vieille 13 hommes, dont le second capitaine, Jean SOLM, du quatre-mâts barque Europe, de l’armement Antoine-Dominique Bordes & Fils, de Dunkerque, qui avaient pris place la seconde baleinière du voilier. Les débarque au port de commerce de Brest le même jour à 10 h. 30.

Ce quatre-mâts avait été arraisonné et coulé le 24 septembre 1917 au moyen de charges explosives par le sous-marin allemand UC-63 (Oberleutnant zur see Karsten von Heydebreck), par 46° 35’ N. et 11° 54’ W. – selon les naufragés recueillis par l'Étoile-de-l’Est –, alors qu’il allait de Sydney à Pauillac avec un chargement de 3.000 t. de blé. Il était alors commandé par Adolphe NICOLAS, capitaine au long-cours inscrit au quartier de Brest, n° 71 .


• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de bord n° 7 – 11 août ~ 19 octobre 1917 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », cote SS Y 206, p. num. 287.

« Le Dimanche 30 septembre 1917. De Quiberon à Brest.

En convoi avec 11 vapeurs, le Lion et le Carola-IV.

Service ordinaire à la mer ; bordée de quart au poste de veille.

4 h. 00 – Aperçu une embarcation à la voile ; mis le cap dessus ; reconnu une embarcation avec 13 hommes naufragés du quatre-mâts Europe ; pris l’équipage à bord et fait route.

8 h. 20 – Étoile à Lion (à bras) : " Avons recueilli ce matin au Sud du Raz une embarcation avec 13 hommes du quatre-mâts français. Je vais signaler au Portzic et reviendrai ensuite à Roscanvel prendre pilote. " Lion à Étoile : " Connaissez-vous le nom du vapeur qui a rallié hier soir ? " Réponse : " Non. Je ne connais pas son nom."

8 h. 40 – Étoile à Portzic (à bras) : " Étoile à C.D.P.B. [Commandant des Patrouilleurs de Bretagne] et commandant 3e Escadrille. Avons recueilli ce matin quatre heures Sud du Raz une embarcation avec 13 hommes dont second capitaine du quatre-mâts français Europe, coulé 24 septembre par 46° 35’ Nord et 11° 54’ Ouest Greenwich. "

9 h. 30 – Embarqué les pilotes.

10 h. 30 – Amarré au port de commerce. »


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― 8 juin 1918 : Peu avant 7 h., étant en croisière dans le Raz de Sein, se porte au secours de la goélette Augusta, du port de Saint-Malo, engagée au canon avec un sous-marin, à 7 milles dans le Sud de l’île de Sein. Dans l’après-midi, la remorque jusqu’à l’entrée du goulet de Brest.


• Patrouilleur auxiliaire Étoile-de-l’Est, Journal de bord n° 11/1918 – 8 juin ~ 2 octobre 1918 –, Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », cote SS Y 206, p. num. 460.


« Le Samedi 8 juin 1918. En patrouille dans la baie d’Audierne.

Service ordinaire au mouillage.

3 h. 45 – Appareillé de Roscanvel. Service à la mer.

4 h. 30 – Dirigeable survole convoi à la sortie du goulet.

5 h. 00 – Se fait reconnaître à Penhir. Amené le ballon pour mettre un observateur (*).

6 h. 00 – Aperçu deux torpilleurs en patrouille dans l’Iroise.

6 h. 45 – Se fait reconnaître au Raz de Sein.

6 h. 52 – Entendu des coups de canon paraissant venir du Sud vrai. Fait route à toute vitesse dans cette direction.

6 h. 55 – Aperçu un voilier tirant des coups de canon.

7 h. 00 – Mis au poste de combat.

7 h. 07 – Tiré un coup avec la pièce avant dans la direction indiquée par l’observateur. Hissé la boule supérieure et pavillon rouge.

7 h. 30 – Demandé renseignements sur son attaque au voilier susdit qui est l’Augusta de Saint-Malo. Évolué dans les environs en écoutant aux microphones.

11 h. 35 – Aperçu le convoi venant du Sud.

12 h. 50 – Pris la tête du convoi. Changé numéro avec l’Inconstant qui est chef d’escorte.

13 h. 05 – Étoile à Inconstant (à bras) : " Sous-marin a été vu ce matin à 7 heures à 7 milles Sud de l’île de Sein."

14 h. 25 – Se fait reconnaître au Raz de Sein.

14 h. 25 – Le Claymore et le Gabion nous dépassent et font route sur Brest.

16 h. 10 – Pris le voilier Augusta à la remorque.

17 h. 00 – Fait le Toulinguet. Hissé le numéro.

17 h. 40 – Entré dans le goulet, passe Sud.

19 h. 00 – Largué l’Augusta. Fait route sur Laninon.

19 h. 15 – Amarré à Laninon pour déposer le ballon.

20 h. 00 – Déposé le ballon.

20 h. 25 – Appareillé de Laninon, route sur le port de commerce.

20 h. 45 – Amarré au port de commerce à couple sur l’Océan. »

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(*) Ballon captif n° 1.791, embarqué le 4 juin 1918 à Laninon.

Bonjour Yves,

Petite correspondance transitoire.

Sauf erreur ou omission de ma part, le cargo norvégien Kolsdal, arraisonné et avarié par un sous-marin le 3 février 1917 au large du phare du Créac’h, ne figure pas dans la base uboat.net.