PANTHÈRE — Patrouilleur (1916~1919).
Publié : mer. déc. 04, 2013 1:13 am
Bonjour à tous,
Panthère, ex-Ruth brésilien — Patrouilleur (1916~1919). Initialement armé d’un canon de 90 mm, modèle 1877, modifié 1914, ainsi que d’un canon de 47 mm sans recul sur affut, modèle 1897.
Le patrouilleur Panthère fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 13 janvier 1917 au 15 avril 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 758.].
■ Historique partiel.
— 15 décembre 1916 : Dans le port de Rochefort, amenée des couleurs brésiliennes, débarquement de l’équipage brésilien et embarquement d’une garde de quatre hommes — un quartier-maître de manœuvre, un gabier et deux matelots sans spécialité — aux ordres du premier maître pilote Allain Le Guen, désigné commandant. Cessant alors d’être dénommé Ruth, le bâtiment est renommé Panthère.
— 16 décembre 1916 : Prise de la garde de la Panthère, le commandant étant assisté d’un second maître mécanicien.
— 20 décembre 1916 : Embarquement d’un noyau d’équipage composé d’un quartier-maître canonnier, d'un timonier breveté, d'un gabier breveté, d'un cuisinier breveté, de deux chauffeurs, d'un mécanicien et de quatre matelots sans spécialité.
— 23 décembre 1916 : Embarquement de deux quartiers-maîtres mécaniciens.
— 24 décembre 1916 : Entrée du bâtiment en cale sèche.
— 3 janvier 1917 : Embarquement d’un second maître de manœuvre.
— 6 janvier 1917 : Sortie du bâtiment de la cale sèche et embarquement des chaînes et des ancres.
— 9 janvier 1917 : Embarquement d’un canon de 90 mm, modèle 1877, modifié 1914, ainsi que d’un ca-non de 47 mm sans recul sur affût, modèle 1897, doté de l’appareil Constant. Embarquement de 10 fusils à baïonnette et de 5 révolvers.
— 10 janvier 1917 : Embarquement des poudres et munitions.
— 12 janvier 1917 : En présence de la Commission de tir, essais de tir en mer avec le patrouilleur auxi-liaire Léon, puis mouillage en rade de La Pallice.
— 13 janvier 1917 : Appareillage de La Pallice avec le Léon pour essais en mer.
— 14 janvier 1917 : Rentre et s’amarre au Bassin du commerce de Brest, à couple du Léon et de la Sainte-Jehanne.
— 15 janvier 1917 : Avec les patrouilleurs auxiliaires Étoile-de-l’Est et Goéland, appareille du Bassin du commerce pour une première mission d’escorte jusqu’à l’Est des îles Scilly du dundee Ideros, de Tréguier, du brick-goélette Armorique, du brick-goélette Union, ainsi que d’un autre voilier de charge.
— 22 janvier 1917 : Recueille à son bord les cinq membres d’équipage du dundée Gaulois (Capitaine Jean Parantoën, inscrit au quartier de Tréguier, n° 6.288), coulé au canon le même jour par le sous-marin alle-mand UC-17 (Kapitänleutnant Ralph Wenninger), à 52 milles dans le Sud du cap Lizard, par 49° 5’ N. et 5° 14’ W., alors qu’il allait d’Hennebont (Morbihan) à Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un charge-ment de poteaux de mine.
Le patrouilleur Panthère fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 13 janvier 1917 au 15 avril 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 758.].
■ Historique partiel.
— 15 décembre 1916 : Dans le port de Rochefort, amenée des couleurs brésiliennes, débarquement de l’équipage brésilien et embarquement d’une garde de quatre hommes — un quartier-maître de manœuvre, un gabier et deux matelots sans spécialité — aux ordres du premier maître pilote Allain Le Guen, désigné commandant. Cessant alors d’être dénommé Ruth, le bâtiment est renommé Panthère.
— 16 décembre 1916 : Prise de la garde de la Panthère, le commandant étant assisté d’un second maître mécanicien.
— 20 décembre 1916 : Embarquement d’un noyau d’équipage composé d’un quartier-maître canonnier, d'un timonier breveté, d'un gabier breveté, d'un cuisinier breveté, de deux chauffeurs, d'un mécanicien et de quatre matelots sans spécialité.
— 23 décembre 1916 : Embarquement de deux quartiers-maîtres mécaniciens.
— 24 décembre 1916 : Entrée du bâtiment en cale sèche.
— 3 janvier 1917 : Embarquement d’un second maître de manœuvre.
— 6 janvier 1917 : Sortie du bâtiment de la cale sèche et embarquement des chaînes et des ancres.
— 9 janvier 1917 : Embarquement d’un canon de 90 mm, modèle 1877, modifié 1914, ainsi que d’un ca-non de 47 mm sans recul sur affût, modèle 1897, doté de l’appareil Constant. Embarquement de 10 fusils à baïonnette et de 5 révolvers.
— 10 janvier 1917 : Embarquement des poudres et munitions.
— 12 janvier 1917 : En présence de la Commission de tir, essais de tir en mer avec le patrouilleur auxi-liaire Léon, puis mouillage en rade de La Pallice.
— 13 janvier 1917 : Appareillage de La Pallice avec le Léon pour essais en mer.
— 14 janvier 1917 : Rentre et s’amarre au Bassin du commerce de Brest, à couple du Léon et de la Sainte-Jehanne.
— 15 janvier 1917 : Avec les patrouilleurs auxiliaires Étoile-de-l’Est et Goéland, appareille du Bassin du commerce pour une première mission d’escorte jusqu’à l’Est des îles Scilly du dundee Ideros, de Tréguier, du brick-goélette Armorique, du brick-goélette Union, ainsi que d’un autre voilier de charge.
— 22 janvier 1917 : Recueille à son bord les cinq membres d’équipage du dundée Gaulois (Capitaine Jean Parantoën, inscrit au quartier de Tréguier, n° 6.288), coulé au canon le même jour par le sous-marin alle-mand UC-17 (Kapitänleutnant Ralph Wenninger), à 52 milles dans le Sud du cap Lizard, par 49° 5’ N. et 5° 14’ W., alors qu’il allait d’Hennebont (Morbihan) à Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un charge-ment de poteaux de mine.