INÈS — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 287.
Publié : mar. oct. 22, 2013 2:15 am
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Bonjour à tous,
Inès — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 287 (1915~1919).
■ Historique partiel.
— 7 juin 1917 : Recueille à 21 h. 30 les hommes de l’équipage du cargo charbonnier danois Hafnia, dont deux blessés légers, le capitaine et un chauffeur. Les débarque à Bayonne.
Ce bâtiment venait de sauter sur une mine posée par le sous-marin UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold Saltzwedel), à 11 milles dans le S. 23 O. du phare de Cordouan, par 45° 24’ 5’’ N. et 01° 16’ 8’’ O., alors qu'il allait de Birkenhead (Royaume-Uni) à Gibraltar avec un chargement de charbon ; il naviguait dans un convoi de 15 navires ayant appareillé à 17 h. 00 du Verdon pour Saint-Jean-de-Luz, escorté par la canonnière Espiègle et les patrouilleurs Inès, Raie et Rouget.
Hafnia. – Cargo de 1.619 t jb ; 79,5 x 11 x 5,1 m. ; machine à triple expansion. Construit en 1888 par le chantier Helsingors Jernskibs Og Maskinbyggeri, d’Helsingør (Danemark), pour le compte de la société d’armement Dampsk Selsk Hafnia A/S (P. Brown jr. & C°.), de Copenhague (Danemark).
▪ uboat.net —> http://uboat.net/wwi/ships_hit/7141.html
▪ The Wreck Site —> http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?2497
• Canonnière Espiègle – alors commandée par le lieutenant de vaisseau Eugène Léon RIVET –, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le bâtiment : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 205, p. num. 379 et 380, p. 850, note n° 31 et p. 852, note 32.
« n° 31.
Le Lieutenant de vaisseau Rivet E. L., commandant la canonnière Espiègle,
à Monsieur le Capitaine de Frégate, commandant la 6e Escadrille du Verdon.
Commandant,
J’ai l’honneur de vous rendre compte des circonstances dans lesquelles le Jeudi 7 juin s’est perdu le bâtiment danois Hafnia, faisant partie du convoi Verdon ~ Saint-Jean-de-Luz. Ce bâtiment occupait le n° 4 de la colonne de gauche et tenait régulièrement son poste, quand, à 21 h. 25, par 45° 24’ 5’’ N. et 01° 16’ 8’’ W., une explosion se produisit à son arrière.
L’Inès, qui était à la hauteur du 8e bâtiment de la colonne de droite, se porta immédiatement vers l’épave que l’équipage était en train d’évacuer, suivi de l’Espiègle et de la Raie, le Rouget restant sur le flanc du convoi. Le Hafnia coulait à 21 h. 30 l’arrière le premier, l’équipage, dont deux blessés légers, le capitaine et un chauffeur, étant recueillis par l’Inès. Après 21 h. 40, après s’être assuré que tout le monde était sauvé, l’Espiègle et la Raie rejoignaient le convoi qui était resté dans un ordre parfait.
Je n’ai pu interroger l’équipage, qui est parti avec l’Inès à Bayonne, dès l’arrivée au mouillage, pais je crois plutôt à une explosion de mine.
L’épave git par 27 m. de fond dans le S. 23 W. et à 11 milles de Cordouan. »
Bonjour à tous,
Inès — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 287 (1915~1919).
■ Historique partiel.
— 7 juin 1917 : Recueille à 21 h. 30 les hommes de l’équipage du cargo charbonnier danois Hafnia, dont deux blessés légers, le capitaine et un chauffeur. Les débarque à Bayonne.
Ce bâtiment venait de sauter sur une mine posée par le sous-marin UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold Saltzwedel), à 11 milles dans le S. 23 O. du phare de Cordouan, par 45° 24’ 5’’ N. et 01° 16’ 8’’ O., alors qu'il allait de Birkenhead (Royaume-Uni) à Gibraltar avec un chargement de charbon ; il naviguait dans un convoi de 15 navires ayant appareillé à 17 h. 00 du Verdon pour Saint-Jean-de-Luz, escorté par la canonnière Espiègle et les patrouilleurs Inès, Raie et Rouget.
Hafnia. – Cargo de 1.619 t jb ; 79,5 x 11 x 5,1 m. ; machine à triple expansion. Construit en 1888 par le chantier Helsingors Jernskibs Og Maskinbyggeri, d’Helsingør (Danemark), pour le compte de la société d’armement Dampsk Selsk Hafnia A/S (P. Brown jr. & C°.), de Copenhague (Danemark).
▪ uboat.net —> http://uboat.net/wwi/ships_hit/7141.html
▪ The Wreck Site —> http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?2497
• Canonnière Espiègle – alors commandée par le lieutenant de vaisseau Eugène Léon RIVET –, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le bâtiment : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 205, p. num. 379 et 380, p. 850, note n° 31 et p. 852, note 32.
« n° 31.
Le Lieutenant de vaisseau Rivet E. L., commandant la canonnière Espiègle,
à Monsieur le Capitaine de Frégate, commandant la 6e Escadrille du Verdon.
Commandant,
J’ai l’honneur de vous rendre compte des circonstances dans lesquelles le Jeudi 7 juin s’est perdu le bâtiment danois Hafnia, faisant partie du convoi Verdon ~ Saint-Jean-de-Luz. Ce bâtiment occupait le n° 4 de la colonne de gauche et tenait régulièrement son poste, quand, à 21 h. 25, par 45° 24’ 5’’ N. et 01° 16’ 8’’ W., une explosion se produisit à son arrière.
L’Inès, qui était à la hauteur du 8e bâtiment de la colonne de droite, se porta immédiatement vers l’épave que l’équipage était en train d’évacuer, suivi de l’Espiègle et de la Raie, le Rouget restant sur le flanc du convoi. Le Hafnia coulait à 21 h. 30 l’arrière le premier, l’équipage, dont deux blessés légers, le capitaine et un chauffeur, étant recueillis par l’Inès. Après 21 h. 40, après s’être assuré que tout le monde était sauvé, l’Espiègle et la Raie rejoignaient le convoi qui était resté dans un ordre parfait.
Je n’ai pu interroger l’équipage, qui est parti avec l’Inès à Bayonne, dès l’arrivée au mouillage, pais je crois plutôt à une explosion de mine.
L’épave git par 27 m. de fond dans le S. 23 W. et à 11 milles de Cordouan. »