Forum PAGES 14-18

Bonjour
D'habitude, je préfère annoncer les bonnes nouvelles, malheureusement en voici une mauvaise:

Philippe Sauvagnac nous a quitté. Il était l'auteur du fascicule "Les régiments du Berry dans la Grande Guerre - Les 16e et 17e DI" publiée par l'Association Romain Guignard de Vatan (Indre).
A 68 ans, l'ancien directeur adjoint du Mémorial de Verdun nous a donc quitté. Qu'il soit remercié pour ce qu'il a fait pour le souvenir de nos anciens.
Ayons une pensée pour lui.

Pour plus de détails, voici ce que l'on peut lire dans le carnet nécrologique de la Nouvelle République:

Philippe Sauvagnac
( 23/04/2007 )

Philippe Sauvagnac n'est plus. Celui qui occupait le poste de correspondant de La Nouvelle République à Vatan depuis 2002 est décédé à l'âge de 68 ans dans la nuit de vendredi à samedi des suites d'un malaise cardiaque. Sa disparition a suscité une énorme émotion à Vatan alors que débutait la foire de printemps.
Natif de Vernon, dans l'Eure, Philippe avait passé son enfance en Algérie. Fils de militaire, il avait lui aussi embrassé la carrière militaire à son retour en métropole à la fin des années 1950. Après avoir participé à la fin de la guerre d'Algérie en tant qu'officier de réserve, il était ensuite devenu officier d'active après son passage à Strasbourg et à Coëtquidan.
Homme de convictions et de caractère, Philippe Sauvagnac avait quitté l'armée en 1977 sur un étonnant coup d'éclat : après avoir écrit une lettre ouverte au président Giscard d'Estaing pour attirer son attention sur la dégradation des conditions matérielles et morales des officiers et sous-officiers, le capitaine Sauvagnac avait été placé aux arrêts de rigueur pendant soixante jours.
Directeur adjoint du mémorial de Verdun de 1977 à 2001, Philippe Sauvagnac rejoignait ensuite la région vatanaise. Son sens du contact devait lui permettre de recueillir très rapidement l'estime générale en tant que correspondant de La Nouvelle République. Malgré cette prenante activité, il n'oubliait pas de consacrer beaucoup de temps à ce qui constituait sa première passion : l'histoire. On lui doit notamment l'excellente plaquette réalisée sous l'égide de l'association Romain-Guignard baptisée « Les régiments du Berry dans la Grande Guerre. »
A la famille et aux proches de Philippe Sauvagnac, La Nouvelle République présente ses bien sincères condoléances.

Merci à cet homme ayant apporté beaucoup de choses a l'histoire et au souvenir!

RIP

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Jérôme,
C'est une bien triste nouvelle que j'apprends là.
En effet Philippe était un ami d'enfance. Nous avons préparé et passé le bac ensemble au Lycée Pierre de Fermat à Toulouse. Nous nous sommes retrouvés à Cherchell à l'Ecole Militaire d'Infanterie, quelques mois plus tard.Puis revus encore au hasard d'une opération en plein djebel. Ce devait être notre dernière rencontre... La vie a fait diverger nos chemins;mais j'avais suivi ses déboires avec la hiérarchie... C'était un homme droit, franc, fonceur. Un homme de conviction. J'éprouve beaucoup de peine.
Effectivement, son père, le général Sauvagnac, était un pionnier du parachutisme militaire. Il était titulaire du brevet parachutiste n° 1. Une rue d'Anglet porte son nom.
Philippe avait perdu un frère en Algérie, tué au combat.
Bien tristement.
Jean RIOTTE.

bonsoir
Philippe SAUVAGNAC a-t-il servi au 151e de Verdun en 1973, etait-il gendre du Colonel Rodier maire de Fleury devant Douaumont ?
si oui je l ai cotoyé souvent au mess en manoeuvre de brigade. C'est une bien triste nouvelle
signé Jojo ancien du 94e