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TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : mer. nov. 09, 2011 1:01 am
par Rutilius
Bonjour à tous,
Abeille n° X [(I) [1892] — Remorqueur acquis par la Marine en 1895 et renommé Travailleur.
Nomination du premier maître de manœuvre Léon Jean-Marie L’HOTE au commandement
du remorqueur Travailleur.
• Journal officiel du 24 mai 1917, p. 4.123.

- J.O. 24-V-1917 - .jpg (49.67 Kio) Consulté 482 fois
Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : dim. nov. 20, 2011 12:10 pm
par markab
Bonjour
Le navire est recensé dans la base de données avec l'indice (2)
A bientot
Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : sam. déc. 31, 2011 10:14 am
par Memgam
Le remorqueur Travailleur, auprès de l'épave de Liberté
Source : L'Illustration n° 3579 du 30 septembre 1911, page 245.

TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : mar. févr. 09, 2016 11:36 am
par Rutilius
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Bonjour à tous,
■ Le commandant du remorqueur Travailleur en 1917.
— L’HOTE Léon Jean Marie, premier maître de manœuvre, inscrit au quartier de Vannes, f° 1.529, n° 258 ; classe 1892, n° 2.032 au recrutement de Vannes.
Nommé à ce commandement par une décision du Ministre de la Marine en date du 22 mai 1917 (J.O. 24 mai 1917, p. 4.123).
Par décision du Ministre de la Marine en date du 29 juin 1912 (J.O. 30 juin 1912, p. 5.750), promu au grade de premier maître de manœuvre à compter du 1er juillet 1912.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 26 janvier 1916 (J.O. 27 janv. 1916, p. 749), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à compter du même jour.
Pensionné à compter du 1er novembre 1931 au titre du Ministère des Travaux publics (D. 22 juill. 1932, J.O. 30 juill. 1932, p. 8.358). Alors sous-lieutenant de port.
Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : mar. févr. 09, 2016 11:57 am
par NIALA
Une belle photo du Travailleur
Cordialement
Alain
Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : mar. févr. 09, 2016 2:29 pm
par kgvm
"Rayé en 1938."
Mais il existait encore en mai 1940:
http://forum.netmarine.net/viewtopic.ph ... thionville
Reponse de capu rossu 07 Avr 2012, 20:50
Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : mar. févr. 09, 2016 3:48 pm
par Memgam
Bonjour,
Travailleur, ex Abeille n° 10, construit en 1892 par Lobnitz & Co à Renfrew,
396 tjb, 517 t, 46,31 x 8,45 x 4,71 m, 1090 cv, 2 hélices, 2 cheminées.
En service au Havre, Compagnie de remorquage Les Abeilles.
18/4/1895 acheté par la Marine française, devient Travailleur, basé à Toulon.
1909, remorque de Toulon à Bizerte le sous-marin Thon.
2/8/1914 au 24/10/1919, campagne de guerre.
9/1922, remorque Durance d'Oran à Toulon pour réparations.
25-26/2/1931, remorque avec Goliath le torpilleur Bordelais en avarie de machine et dérivant dans la tempête jusqu'à Ajaccio
13/10/1938, Condamné, sert encore un peu après 1938.
25/10/1940, une note de la DP précise que sa coque est toujours présente à Toulon et demande sa remise aux Domaines.
Source : Théodore Gazengel, Jean-Luc Déan, Les Abeilles, des navires, des hommes, une histoire, Marines éditions, 2005.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2006, Rezotel-Maury 2005.
Marc Saibène, Les grands remorqueurs de Toulon en 1939, Marines n° 6 de mars-avril 1990, photo page 17.
Cordialement.

Re: TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : dim. mars 26, 2017 7:24 pm
par Memgam
Bonjour,
Voir aussi le sujet Lagoubran, dans lequel se trouve des informations concernant le Travailleur ex Abeille X.
Cordialement.
TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : lun. mars 27, 2017 12:46 pm
par Rutilius
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Bonjour à tous,
Le remorqueur de l’État Travailleur fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
– du 2 août 1914 au 12 février 1915 ;
– du 26 mars 1915 au 5 janvier 1916 ;
– du 12 février au 21 octobre 1916 ;
– du 13 décembre 1916 au 24 juillet 1917 ;
– du 15 septembre 1917 au 24 avril 1918 ;
– du 27 mai au 22 décembre 1918 ;
– du 1er mars au 2 août 1919 ;
– du 17 septembre au 24 octobre 1919.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 771.].
TRAVAILLEUR, ex-ABEILLE n° X [I.~1892] — Remorqueur de l’État.
Publié : jeu. mars 08, 2018 4:04 pm
par Rutilius
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Bonjour à tous,
■ Le commandant du remorqueur Travailleur de 1914 à 1917.
— MOUAZAN Jules Arthur Marie, premier maître manœuvrier. Nommé à ce commandement par une décision du Ministre de la Marine en date du 26 décembre 1913 (J.O. 27 déc. 1913, p. 11.137). Commandement pris à Toulon, le 23 janvier 1914.
Né le 14 juin 1872 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et décédé le ... 1945 à ... (...).
• Fils de Jules Charles Marie MOUAZAN, né le 4 avril 1843 à Cancale (Ille-et-Vilaine), tailleur de pierres, et de Marie Philomène VIET, née le 1er mai 1841 à La Motte (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –), couturière ; époux ayant contracté mariage à Saint-Malo, le 17 juillet 1867 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1867, f° 22, acte n° 43 – Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Malo, Année 1872, f° 28, acte n° 109).
• Époux de Clarisse Joséphine CHAPÉ, née le 1er décembre 1873 à Saint-Benoît-des-Ondes (Ille-et-Vilaine), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Malo, le 8 avril 1896 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1896, f° 17, acte n° 31). Fille de Louis Joseph CHAPÉ, né vers 1840, cultivateur, et de Jeanne Marie Rosalie EUDES, décédée le 11 mars 1884 à Saint-Benoît-des-Ondes.
Carrière militaire
Inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 438, n° 874 ; classe 1892, n° 986 au recrutement de Saint-Malo.
Par décision ministérielle du 11 janvier 1905 (J.O. 12 janv. 1905, p. 251), nommé au grade de second maître de manœuvre de 2e classe à compter du 1er janvier 1905.
Par décision ministérielle du 26 juillet 1906 (J.O. 27 juill. 1906, p. 5.299), promu au grade de second maître de manœuvre de 1re classe à compter du 1er août 1906.
Par décision ministérielle du 30 décembre 1910 (J.O. 31 déc. 1910, p. 10.840), promu au grade de premier maître de manœuvre à compter du 1er janvier 1911.
En Décembre 1913 (J.O. 31 déc. 1910, p. 10.840), à la suite d’examens professionnels, promu au grade de premier maître manœuvrier à compter du 1er octobre 1913.
Par décision ministérielle du 4 juillet 1918 (J.O. 5 juill. 1918, p. 5.831), promu au grade de maître principal de manœuvre à compter du 1er juillet 1918.
Distinctions honorifiques
▪ Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 1913 (J.O. 1er janv. 1914, p. 57), lui fut conférée la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Mouazan (Jules-Arthur-Marie), premier maître manœuvrier ; 21 ans de services, dont 14 ans 11 mois à la mer. Maroc 1908. 1 blessure en service commandé. »
▪ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Mouazan (Jules-Arthur-Marie), Saint-Malo 874, maître principal de manœuvre : excellent serviteur. A effectué d’une façon remarquable, comme commandant de remorqueur, un grand nombre de missions particulièrement délicates et a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires et professionnelles. »