Re: SAINT MARCOUF Forges et Aciéries d'Homécourt
Publié : dim. août 07, 2011 12:02 pm
Bonjour à tous,
SAINT MARCOUF
Vapeur construit en 1903 au chantier Blyth SB & DD Co de Blyth pour l’armement Tyneside Line Ltd sous le nom de GREENWOOD
1179 tx Longueur 68 m Largeur 10 m
1914 Rebaptisé SAINT MARCOUF. Armateur H. LE BOUTEILLER. Le Havre
1917 Armateur Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt. Le Havre
Affréteur : Société Normande de Métallurgie Houtteviller. Caen
Capitaine MIGNARD Auguste CC inscrit à Granville
17 hommes d’équipage en tout. Tous Français.
Armement : 1 canon de 90 mm matricule 77
Rencontre avec un sous-marin. Rapport du capitaine
Quitté Saint Jean de Luz en convoi le 24 Mai 1917 à 11h00 à destination de La Pallice. Position n° 1 dans le convoi. Maître pilote de la Marine LAVALLOU embarqué à bord.
A 13h40, par 43°48 N et 01°32 W (au Nord de Cap Breton) aperçu le périscope d’un sous-marin à 400 m sur bâbord, à 70° de l’avant. Venu aussitôt sur tribord pour présenter l’arrière et donné ordre aux canonniers d’ouvrir le feu. Quand le premier obus a explosé, il s’est dégagé une épaisse fumée qui est montée à 15 m. Il est possible que le sous-marin ait été touché. De son côté, il a lancé une torpille qui est passée à 150 m de l’arrière.
Je signale tout particulièrement la conduite du maître pilote Lavallou qui était de veille dans le poste et mérite tous les éloges. Il a débarqué le 25 Mai à Saint Martin de Ré.
Le patrouilleur a lui aussi tiré un coup de canon.
Une enquête a été conduite à Caen où le SAINT MARCOUF est arrivé le 30 Mai.
Conclusion de l’officier enquêteur
Le capitaine Mignard a fait son possible pour échapper au sous-marin. Sa conduite a été correcte et la manœuvre immédiate consistant à venir sur la droite pour présenter l’arrière était justifiée. Il a ouvert le feu aussitôt. La conduite de l’équipage ne mérite que des éloges.
Les rapports du maître pilote et du convoyeur permettent aux Autorités de décerner au capitaine MIGNARD Auguste, inscrit à Granville, un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Le sous-marin attaquant
N’est pas identifié et il semble difficile d’en signaler un en particulier.
Peut-être l’ UC 21 de l’OL Rheinhold SALTZWEDEL qui le 23 Mai opérait dans le secteur de l’embouchure de la Loire et de Noirmoutier, et semble par la suite s’être dirigé vers le Sud...
Naufrage du SAINT MARCOUF
Ce vapeur sera coulé deux mois plus tard, le 29 Juillet 1917, au cours d’une traversée Clyde-Rouen par 52°53 N et 05°50 W par l’ UC 75 de l’OL Johannes LOHS.
(Récit viendra ultérieurement)
Cdlt
SAINT MARCOUF
Vapeur construit en 1903 au chantier Blyth SB & DD Co de Blyth pour l’armement Tyneside Line Ltd sous le nom de GREENWOOD
1179 tx Longueur 68 m Largeur 10 m
1914 Rebaptisé SAINT MARCOUF. Armateur H. LE BOUTEILLER. Le Havre
1917 Armateur Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt. Le Havre
Affréteur : Société Normande de Métallurgie Houtteviller. Caen
Capitaine MIGNARD Auguste CC inscrit à Granville
17 hommes d’équipage en tout. Tous Français.
Armement : 1 canon de 90 mm matricule 77
Rencontre avec un sous-marin. Rapport du capitaine
Quitté Saint Jean de Luz en convoi le 24 Mai 1917 à 11h00 à destination de La Pallice. Position n° 1 dans le convoi. Maître pilote de la Marine LAVALLOU embarqué à bord.
A 13h40, par 43°48 N et 01°32 W (au Nord de Cap Breton) aperçu le périscope d’un sous-marin à 400 m sur bâbord, à 70° de l’avant. Venu aussitôt sur tribord pour présenter l’arrière et donné ordre aux canonniers d’ouvrir le feu. Quand le premier obus a explosé, il s’est dégagé une épaisse fumée qui est montée à 15 m. Il est possible que le sous-marin ait été touché. De son côté, il a lancé une torpille qui est passée à 150 m de l’arrière.
Je signale tout particulièrement la conduite du maître pilote Lavallou qui était de veille dans le poste et mérite tous les éloges. Il a débarqué le 25 Mai à Saint Martin de Ré.
Le patrouilleur a lui aussi tiré un coup de canon.
Une enquête a été conduite à Caen où le SAINT MARCOUF est arrivé le 30 Mai.
Conclusion de l’officier enquêteur
Le capitaine Mignard a fait son possible pour échapper au sous-marin. Sa conduite a été correcte et la manœuvre immédiate consistant à venir sur la droite pour présenter l’arrière était justifiée. Il a ouvert le feu aussitôt. La conduite de l’équipage ne mérite que des éloges.
Les rapports du maître pilote et du convoyeur permettent aux Autorités de décerner au capitaine MIGNARD Auguste, inscrit à Granville, un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Le sous-marin attaquant
N’est pas identifié et il semble difficile d’en signaler un en particulier.
Peut-être l’ UC 21 de l’OL Rheinhold SALTZWEDEL qui le 23 Mai opérait dans le secteur de l’embouchure de la Loire et de Noirmoutier, et semble par la suite s’être dirigé vers le Sud...
Naufrage du SAINT MARCOUF
Ce vapeur sera coulé deux mois plus tard, le 29 Juillet 1917, au cours d’une traversée Clyde-Rouen par 52°53 N et 05°50 W par l’ UC 75 de l’OL Johannes LOHS.
(Récit viendra ultérieurement)
Cdlt