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Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : dim. déc. 26, 2010 6:24 pm
par markab
Bojour

Extrait du site :
http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=ph ... fr;m=NOTES

Du 4 août 1916 au 30 avril 1917 Joseph devient second de la 6 ème Escadrille de patrouille à bord de l’ « Isère »

15 novembre 1917 Joseph est nommé Enseigne de Vaisseau de 1 ère classe de Réserve

Du 1er mai août 1917 au 13 juin 1918 Joseph (LEDDET) devient officier en second de la 3 ème Escadrille bord de l’ « Isère » puis du « Marthe-Solange ».


Ce navire n'est pas recensé dans l'ouvrage de JM Roche

A bientot :hello:

Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : jeu. févr. 09, 2017 11:33 pm
par Rutilius
.
Bonsoir à tous,


Marthe-Solange ― Ponton ayant servi, à partir d'Avril 1917, de bâtiment de commandement au chef de la 6e Escadrille de patrouilles de la Division des patrouilles de Gascogne. En outre, avait une fonction de charbonnière. Embossé au Verdon.

Homologue de l'Isère, bâtiment stationné à Saint-Jean-de-Luz ayant servi de charbonnière à l’usage des petits bâtiments de patrouilles de la Division des flottilles de l’océan jusqu’en Avril 1917 et, après cette date, de bâtiment de commandement du chef de la 7e Escadrille de patrouille de la Division des patrouille de Gascogne et de charbonnière à l’usage des bâtiments de ladite escadrille, puis, après Juin 1917, exclusivement de charbonnière à l’usage des mêmes bâtiments.

A sa formation, la Division des patrouilles de Gascogne comportait trois escadrilles :

– la 5e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre la Pointe de Saint-Gildas et le Pertuis de Maumusson ;

– la 6e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre le Pertuis de Maumusson et la Pointe d’Arcachon ;

– la 7e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre la Pointe d’Arcachon et la frontière espagnole.

Par une dépêche du Ministre de la Marine en date du 16 mars 1917, furent en effet créées, en lieu et place de la Division des flottilles de l’Océan, trois divisions de patrouilles : la Division des patrouilles de Normandie, la Division des patrouilles de Bretagne et la Division des patrouilles de Gascogne. Toutes étaient placées sous le commandement d’un capitaine de frégate ; dans un premier temps, celui-ci fut directement rattaché au Ministre de la Marine ; à partir du 1er septembre 1917, il releva de l’autorité du contre-amiral, commandant supérieur des Patrouilles de l’Océan et de la Manche, basé à Brest ; enfin, à compter du 1er novembre 1917, et pour une plus grande efficacité, il fut placé sous l’autorité du préfet maritime territorialement compétent.

La Division des patrouilles de Gascogne était commandée par le capitaine de frégate Louis Auguste JULIEN-LAFERRIÈRE, né le 31 août 1870 à Saintes (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et décédé le 6 décembre 1946 à Paris (... Arr.). Ce dernier et ses services étaient basés à La Rochelle, étant installés dans l’ancien immeuble de l’évêché, mis gracieusement à la disposition de la Marine par la ville.

—> http://ecole.nav.traditions.free.f [...] _louis.htm

Chacune des trois escadrilles qui la constituaient était commandée par un capitaine de frégate. Elle comprenait environ 13 bâtiments de patrouille, deux canonnières, des petits chalutiers, dont le nombre était fonction de l’importance des activités de pêche à protéger, ainsi que quelques vedettes.


Lieutenant de vaisseau Louis Marie Émile ARDEN : « Patrouilles de Gascogne et de Leixões (du 16 mars 1917 à la fin de la guerre) », École supérieure de guerre navale, Session de 1924, 51 p. et cinq schémas annexés.

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... ascogne%22

Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : ven. févr. 10, 2017 10:28 am
par Memgam
Bonjour,

Marthe Solange, utilisé comme ponton par la Marine française de 1914 à 1919.

ancien grand voilier en fer français.

15 septembre 1919, quitte Bordeaux en remorque du vapeur français Vulcain pour Alger où il arrive le 29 octobre.
Amarré à la jetée de l'Est, il sert de ponton pour la Société des affréteurs réunis.
Démoli en 1927 à Alger.

Sources : Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Ouest-Eclair, du 17 septembre 1919, n° 7310, édition de Nantes.
Le Sémaphore Algérien du 4 novembre 1919.
L'Afrique du Nord illustrée du 2 avril 1921. (photo)
Le courrier maritime français, du 21 novembre 1927
Cour d'Appel d'Alger 22 avril 1931, submersion dans Droit Maritime français.

Cordialement.

Image

Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : ven. févr. 10, 2017 10:41 am
par kgvm
"de 1914 à 1919"?
Non, "Marthe Solange" était comme le 4-mâts "Holt Hill" sous pavillon anglais jusqu'en 1916/17:
http://www.clydeships.co.uk/view.php?of ... =HOLT+HILL

Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : ven. févr. 10, 2017 3:29 pm
par Memgam
Bonjour,

Sur le site signalé par kgvm, il y a des photos de deux Holt Hill, tous les deux quatre-mâts, le premier, construit par Potter en 1885 et naufragé sur l'île Saint-Paul le 13 novembre 1889, et le second, de 1890, devenu Marthe Solange. La photo qui correspond au Holt Hill (II) sur le site clydeships est celle prise de 3/4 AR bâbord avec notamment deux caractéristiques d'identification que sont la tonture de la coque et la présence de la tortue sur la dunette à l'arrière (cf le sujet Champigny).
En 1907, le capitaine Parker (80 ans), du Holt Hill (II) est décédé au large du cap Horn, après avoir été alité pendant trois semaines.

Cordialement.

Re: MARTHE SOLANGE, navire à identifier

Publié : ven. févr. 10, 2017 6:59 pm
par Rutilius
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Bonsoir à tous,

Essai de synthèse.


Holt Hill [II] – Quatre-mâts barque en acier du type Jubilee ; lancé le 16 juin 1890 par le chantier Russell & C°. Ltd., de Greenock (Port Glasgow, Royaume-Uni) pour le compte de la société d’armement Price, William & C°., de Liverpool (Royaume-Uni). Immatriculé au British Register sous le n° 97798 ; indicatif : L.S.T.K. (*)

Jauge : 2.398 t. jb ; 2.269 t. jn ; 2.246 t. pl.
Dimensions : 86,12 × 13,10 × 7,33 m. ; [282'7" × 43'0" × 24'1"]. (*)

Ayant appareillé de Nantes le 5 décembre 1916 à destination de Vancouver, est totalement démâté par une violente tempête quelques jours plus tard. Équipage recueilli par un navire dénommé Iberia, qui tente ensuite de remorquer l’épave mais doit y renoncer après la rupture ou la perte de la remorque. Le 30 décembre 1916, entre au Verdon à la remorque d’un vapeur français non identifié. (*)

A la même époque, cédé à la Société maritime et commerciale (G. Kuranda), de Bordeaux, et renommée Marthe-Solange. (*)

Le 3 janvier 1917, remorqué à Bordeaux afin d’y être utilisé comme dépôt de charbon de soute pour l’autorité portuaire et les pilotes. (*)

D’Avril 1917 à Février 1919, sert de bâtiment de commandement au chef de la 6e Escadrille de patrouilles de la Division des patrouilles de Gascogne. En outre, utilisé comme charbonnière à l’usage des bâtiments de cette escadrille. Embossé au Verdon.

Le 15 septembre 1919, quitte Bordeaux à destination d’Alger à la remorque du cargo Vulcain, de la Société « Les Affréteurs Réunis », venant de Newcastle-Upon-Tyne (Royaume-Uni) avec 5.000 tonnes de charbon ; arrive à Alger le 29 octobre suivant (L’Ouest-Éclair – éd. de Nantes –, n° 7.310, Mercredi 17 sept. 1919, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Marine de commerce » — L’Écho d’Alger, n° 2.777, Samedi 1er novembre 1919, p. 4. — Le Sémaphore Algérien, n° 1.011, Mardi 4 novembre 1919, p. 2, en rubrique « Chronique des ports algériens ~ Port d’Alger »).

Étant amarré à la jetée Est du port d’Alger, utilisé par cette société comme dépôt de charbon de soute pour ses bâtiments (Ibid.).

Vers 1927, semble-t-il cédé aux fins de démolition à un sieur Sauveur RANDO, scaphandrier, entrepreneur de sauvetage et ferrailleur, établi à Alger, au 35, boulevard Thiers – qui sera placé en redressement judicaire par le Tribunal de commerce d’Alger le 11 mars 1932 (L’Écho d’Alger, n° 8.228, Mardi 19 avril 1932, p. 9), puis déclaré en faillite par la même juridiction le 27 septembre 1935 (L’Écho d’Alger, n° 9.195, Mardi 8 octobre 1935, p. 4).

Le 14 novembre 1927, étant en cours de démolition au môle de l’arrière-port d’Alger, en partie détruit par un incendie (Le Courrier maritime Nord-Africain, n° 31, Lundi 21 nov. 1927, p. 1).

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(*) Sjöhistoriska Samfundet —> http://www.bruzelius.info/Nautica/Ships ... 1890).html