Re: JULES VERNE Harenguier de Fécamp
Publié : mar. déc. 14, 2010 10:46 am
Bonjour à tous,
JULES VERNE
Bateau de pêche, harenguier immatriculé à Fécamp.
Armateur : MERIENNES Frères, Fécamp
Patron : LELEU (Sd maître temporaire)
A survécu au naufrage qui ne semble pas avoir fait de victimes
Ce harenguier saute sur une mine le 15 Novembre 1917 à 03h00 du matin, alors qu'il relevait ses filets à 15 milles dans le NW d'Ailly.
Note du Commandant Supérieur de la Marine à Dunkerque
Le 17 Novembre, des quarts à poche marqués JULES VERNE et un mât ont été vus à 7 milles au N52W d'Ailly. Des dragages serrés effectués de suite à cet endroit n'ont amené à la découverte d'aucune mine.
La zone de pêche autorisée était comprise entre les parallèles du Touquet et de la pointe de Saint Quentin, à terre de la ligne des bâtiments de protection. Elle ne pouvait dépasser une ligne joignant des points à dix milles dans l'ouest du Touquet et dix milles au nord d'Antifer.
JULES VERNE relevait ses filets quand il a sauté et se trouvait à 15 milles en dehors de cette zone. Il ne respectait pas la réglementation en vigueur.
Conclusion de l'affaire
Les frères Meriennes, armateurs du JULES VERNE, vont déposer une réclamation pour toucher des indemnités de guerre, arguant que :
- lorsque le bateau est en mer, ils n'ont aucun moyen de contrôler ce que fait le patron et où il se trouve.
- le harenguier THEODORE BOTREL avait reçu l'ordre des autorités maritimes de Dieppe d'aller pêcher sur cette zone
- des bateaux boulonnais étaient venus se joindre à ceux de Fécamp et le patron Leleu pouvait donc penser qu'il était sur une zone autorisée
La Marine répondra que tous ces navires étaient en infraction, que les autorités maritimes de Dieppe n'avaient jamais donné d'autorisation d'aller en dehors des zones de pêche et qu'il était hors de question de verser des indemnités aux armateurs dont les navires enfreignaient la réglementation.
Cdlt
JULES VERNE
Bateau de pêche, harenguier immatriculé à Fécamp.
Armateur : MERIENNES Frères, Fécamp
Patron : LELEU (Sd maître temporaire)
A survécu au naufrage qui ne semble pas avoir fait de victimes
Ce harenguier saute sur une mine le 15 Novembre 1917 à 03h00 du matin, alors qu'il relevait ses filets à 15 milles dans le NW d'Ailly.
Note du Commandant Supérieur de la Marine à Dunkerque
Le 17 Novembre, des quarts à poche marqués JULES VERNE et un mât ont été vus à 7 milles au N52W d'Ailly. Des dragages serrés effectués de suite à cet endroit n'ont amené à la découverte d'aucune mine.
La zone de pêche autorisée était comprise entre les parallèles du Touquet et de la pointe de Saint Quentin, à terre de la ligne des bâtiments de protection. Elle ne pouvait dépasser une ligne joignant des points à dix milles dans l'ouest du Touquet et dix milles au nord d'Antifer.
JULES VERNE relevait ses filets quand il a sauté et se trouvait à 15 milles en dehors de cette zone. Il ne respectait pas la réglementation en vigueur.
Conclusion de l'affaire
Les frères Meriennes, armateurs du JULES VERNE, vont déposer une réclamation pour toucher des indemnités de guerre, arguant que :
- lorsque le bateau est en mer, ils n'ont aucun moyen de contrôler ce que fait le patron et où il se trouve.
- le harenguier THEODORE BOTREL avait reçu l'ordre des autorités maritimes de Dieppe d'aller pêcher sur cette zone
- des bateaux boulonnais étaient venus se joindre à ceux de Fécamp et le patron Leleu pouvait donc penser qu'il était sur une zone autorisée
La Marine répondra que tous ces navires étaient en infraction, que les autorités maritimes de Dieppe n'avaient jamais donné d'autorisation d'aller en dehors des zones de pêche et qu'il était hors de question de verser des indemnités aux armateurs dont les navires enfreignaient la réglementation.
Cdlt