Forum PAGES 14-18

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Bonsoir à tous,


Isère ― Bâtiment de commandement à poste fixe ― Division des patrouilles de Gascogne.


■ Marin de l'Isère.

― FALCONNET Charles Jules Eugène, né le 25 juillet 1896 à Corgoloin (Côte-d’Or) et domicilié à Dijon (– d° –), [...]

[La date de naissance indiquée sur la fiche « Mort pour la France » établie au nom de ce marin est erronée. V. la mise à jour et les compléments ci-après.]

Bonsoir Daniel,
Bonsoir à tous,

Il me semble à la lecture de la fiche du matelot FALCONNET que le nom du chalutier est Isère, qu'en pensez-vous ?

Cordialement
Dominique

Bonsoir

Le navire a l'indice (3) dans la base de données

A bientot

Bonjour

A confirmer mais probablement un officier de l'ISERE (3)

Extrait du site :
http://gw4.geneanet.org/index.php3 [...] fr;m=NOTES

Du 4 août 1916 au 30 avril 1917 Joseph devient second de la 6 ème Escadrille de patrouille à bord de l’ « Isère »

15 novembre 1917 Joseph est nommé Enseigne de Vaisseau de 1 ère classe de Réserve

Du 1er mai août 1917 au 13 juin 1918 Joseph (LEDDET) devient officier en second de la 3 ème Escadrille bord de l’ « Isère » puis du « Marthe-Solange ».

A bientot

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Bonjour à tous,


■ Marin de l'Isère.


― FALCONNET Charles Jules Eugène, né le 26 juillet 1895 à Corgoloin (Côte-d’Or) et domicilié à Dijon (– d° –), décédé le 26 septembre 1918 « à l’hôpital de Bayonne par suite de pleurésie grippale ». Matelot de 1re classe boulanger-coq (1er janvier 1918) ; engagé volontaire pour 5 ans le 17 août 1914 à Toulon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte, matricule n° 59.249 – 5 ; classe 1916, n° 1.822 au recrutement de Dijon (Acte établi à Bayonne, le 26 sept. 1918).

Fils de Claude Eugène FALCONNET, né le 28 juillet 1858 à Savoyeux (Haute-Saône), manouvrier, et de Jeanne Philomène DUCHAÎNE, née le 23 juillet 1858 à Saint-Sauveur (Côte-d’Or), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Sauveur, le 24 janvier 1881 (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Sauveur, Année 1881, f° 2, acte n° 2 – Registre des actes d’état civil de la commune de Corgoloin, Année 1895, f° 9, acte n° 24).

Bonjour,

Bien que la fiche MPF de Falconnet Charles Jules Eugène mentionne qu'il appartenait à la division des patrouilles de Gascogne à bord du "chalutier Isère",
on ne trouve pas trace d'un tel bâtiment dans les documents usuels.

Il ne semble exister qu'un "Isère, bâtiment" dans les documents des unités de la Marine (SS Y 277) commandé par le CF Laferrière.

Par ailleurs, on ne trouve pas d'Isère dans la liste du BO de 1922 ou de l'errata.

Il est possible qu'Isère soit le transport Isère de la Marine, (1868-1911), connu pour avoir transporté la statue de la Liberté de Rouen à New York en 1885.

Ce navire a été utilisé ensuite, à partir de 1911, comme charbonnière à Rochefort et il semble bien qu'il ait été utilisé dans ce rôle au Verdon pendant la Grande guerre, à la lecture du journal de bord d'août 1916. Il devait être en même temps, compte tenu de son habitabilité, être l'hébergeur de l'état-major de la Division des patrouilles de Gascogne, comme le montre les affectations d'officiers.
En 1916, capitaine de frégate Laferrière.

Isère, transport à hélice, construit à Lorient, commencé le 13/07/1863, lancé le 25/04/1885, en service en 06/1868.
1300 t, 62,2 x 9,43 x 4,06 m, une machine à vapeur de 560 cv, 10 noeuds, gréement de trois-mâts barque, 682 m2, 69 hommes
transporte la statue de la Liberté de Rouen (21/5/1885) à New York (17/6/1885), LV Lespinasse de Saune) et retour à Brest le 21/7/1885.
1904, refonte, machine neuve de 800 cv
1911, 22 mars, rayé, charbonnière à Rochefort
1924, ponton à Lorient. (remorquage de Rochefort à Lorient effectué par le Renne le 26 avril 1924, cf La Dépêche de Brest du 27 avril 1924).
1941, ponton d'accostage des sous-marins allemands
13/2/1943, endommagé par bombardement aérien, sabordé par les Allemands à Saint-Catherine, arasé pour la construction du port de Loquimelic.

Source : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome I, 1671-1870, Rezotel-Maury, 2005.
Raymond Fremy, Des noms sur la mer, Acoram, 1990, photo page 288.
Alain Clouet, La flotte de Napoléon III, www.dossiersmarine.org

Cordialement.

Voici une photo de l'aviso-transport Isère (1868/1940)




PS/en réalité l'Isère reduit à l'état de ponton a été utilisé pendant la Seconde guerre Mondiale comme ponton d'amarrage pour les U-Boote dans le Scorff et n'a été détruit qu'en 1945.
Alain

Bonjour,

On remarquera le changement de mâture, entre la photo présentée par Niala, plus ancienne, en trois-mâts barque, et celle, plus récente, de M. Adam, en trois-mâts goélette à huniers.

Source : Livre d'or, L'Isère par M. Adam, cols bleus n° 1008, du 7 octobre 1967, page 4.

Cordialement.

Voici une autre photo de l'Isère passant sous le pont tournant de Brest vers 1903.



Alain

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Bonjour à tous,


Isère ― Bâtiment de commandement du chef de la 7e Escadrille de patrouilles de la Division des patrouilles de Gascogne d’Avril à Juin 1917. Embossé à Saint-Jean-de-Luz.

A partir du mois de Juin 1917, commandement exercé dans une villa à terre, la villa Sidoa [ou nom approchant], louée par la Marine 5.000 fr. l’an.

Homologue de la Marthe-Solange, ponton servant de bâtiment de commandement du chef de la 6e Escadrille de patrouilles de la même division. Embossé au Verdon à partir d’Avril 1917.


A sa formation, le 16 mars 1917, la Division des patrouilles de Gascogne comportait en effet trois escadrilles :

– la 5e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre la Pointe de Saint-Gildas et le Pertuis de Maumusson ;

– la 6e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre le Pertuis de Maumusson et la Pointe d’Arcachon ;

– la 7e Escadrille, à laquelle était attribué le secteur compris entre la Pointe d’Arcachon et la frontière espagnole.

Le chef de la Division des patrouilles de Gascogne et ses services étaient basés à La Rochelle, étant installés dans l’ancien immeuble de l’évêché, mis gracieusement à la disposition de la Marine par la ville.