Re: Entre les lignes...
Publié : ven. mars 30, 2007 11:56 pm
Gendarmerie nationale
compagnie de l’Oise
arrondissement de Senlis
12 août 1918
Procès-verbal constatant :
renseignements sur un accident d’auto militaire à madame Lemoine née Bossart Juliette à Senlis. Auteur inconnu.
Ce jourd’hui 12 août 1918 à 13 heures 30, nous, soussignés Douine Ernest gendarme à pied et Gandon Michel, gendarme à cheval à la Prévôté de la 53ème section à Senlis département de l’Oise, revêtus de notre uniforme et conformément aux ordres de nos chefs, informés indirectement qu’une dame Lemoine demeurant à Senlis rue Bellon n°27 venait d’être renversée par une automobile militaire sur la route de Nanteuil à hauteur de la sortie des voitures de l’Hôpital .O.E., nous nous sommes rendus immédiatement sur les lieux où nous avons constaté qu’il y avait sur le sol sur une longueur de 15 mètres des morceaux de verres bleus provenant des phares de l’auto. La victime venait d’être transportée à l’hôpital mixte de Senlis et l’auteur était disparu.
Nous avons entendu les personnes désignées ci-après :
Portier Raymond, âgé de 45 ans, soldat au 87ème R.I.T., 4ème compagnie, cantonné à Senlis, a déclaré :
“Aujourd’hui vers 13 heures 15, je me trouvais de service sur l’un des côtés de l’Hôpital O.E. du côté de la route de Nanteuil, lorsque j’ai vu une femme qui au moment où elle traversait la route a été renversée par une auto militaire qui arrivait du côté de Nanteuil, cette femme a été projetée sur le capot de l’auto, qui s’est arrêtée presque aussitôt. J’ai remarqué qu’il y avait dans cette voiture un gradé à cinq galons et une infirmière. Cette femme a été mise sur un brancard et emportée. Je n’ai pas relevé le numéro de l’auto qui était, je crois, couverte. Il n’y avait pas d’autres voitures sur la chaussée. L’accident est arrivé à 20 mètres de moi.” Signé : Portié.
Chaix René, âgé de 22 ans, soldat à la mission topographique à Senlis a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 je me trouvais au bureau de l’octroi de la porte Bellon lorsque j’ai entendu crier, je suis sorti et ai vu madame Lemoine couchée devant une automobile militaire dans laquelle se trouvait le médecin inspecteur de l’Hôpital O.E. de Senlis qui a le grade de lieutenant colonel, il y avait aussi une infirmière. Je n’ai pas vu l’accident.” Signé : Chaix.
Vasseur Louise veuve Lefèvre, âgée de 38 ans, ménagère demeurant à Senlis rue Bellon numéro 29 a déclaré :
“Je me trouvais sur le pas de ma porte qui donne sur la cour aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 lorsque j’ai vu madame Lemoine qui se disposait à traverser la route, à ce moment une voiture automobile militaire l’a happée et déposée sur le capot de l’auto. Cette auto s’est arrêtée puis je suis rentrée chez moi ayant eu peur. Je ne puis dire à quelle allure marchait cette automobile.”
Signé : Lefèvre.
Linder Jeanne femme Parmentier, âgée de 28 ans, couturière demeurant à Senlis rue Bellon au numéro 30 a déclaré :
“Aujourd’hui vers 13 heures 15, j’ai été informé par un enfant que madame Lemoine venait d’être renversée par une automobile, je me suis rendue sur les lieux et ai constaté qu’effectivement cette femme venait d’être blessée, elle a été rapportée à son domicile par des brancardiers de l’Hôpital O.E. qui ont dit : “elle sera bien soignée c’est un médecin inspecteur”. J’ai bien vu un médecin sur les lieux mais je ne le connais pas. L’auto était une limousine en bon état.” Signé : Jeanne Parmentier.
Bossart Juliette femme Lemoine, âgée de 49 ans, ménagère demeurant à Senlis rue Bellon au numéro 27 a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15, je me rendais à l’Hôpital O.E. qui se trouve en face de la gare pour y chercher un médecin pour ma mère qui est malade, lorsqu’en traversant la route j’ai été happée par une auto militaire qui venait à toute vitesse du côté de Nanteuil. J’ai été projetée sur le capot de la voiture qui ne s’est arrêtée qu’environ 15 mètres plus loin. Un médecin militaire ayant le grade de lieutenant colonel qui se trouvait dedans avec une infirmière est descendu de voiture et m’a soutenue en attendant l’arrivée d’un brancard puis j’ai été rapportée momentanément à mon domicile ensuite transportée à l’hôpital de Senlis où les médecins majors ont constaté que j’avais la jambe droite de cassée entre le genou et la cheville du pied. D’après madame Parmentier et le soldat Loubet, le médecin qui se trouvait dans l’auto était inspecteur de l’Hôpital O.E. de Senlis. Il n’y avait pas d’autres voitures sur la route.” Signé : Lemoine.
Loubet Charles, âgé de 22 ans, soldat à la 3ème brigade topographique cantonné à Senlis, a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 je me trouvais devant le bureau d’octroi de la porte Bellon lorsque j’ai vu à environ 60 mètres de moi sur la route de Nanteuil une voiture attelée de chevaux qui se dirigeait du côté de Nanteuil, une dame Lemoine est passée derrière cette voiture pour se rendre à l’hôpital O.E. lorsqu’une automobile militaire “Limousine” qui arrivait à une vitesse moyenne du côté de Nanteuil a tamponné cette femme et la projetée sur le capot de la voiture où elle est restée accrochée. L’auto s’est arrêtée, l’officier qui était dans la voiture est descendu mais je ne puis dire ce qui s’est passé ensuite, tout ce que je puis dire c’est que la blessée a été déposée sur le bord du trottoir en attendant l’arrivée d’un brancard qu’on était allé chercher.” Signé : Loubet.
Interrogé à nouveau le soldat Chaix maintient sa première déclaration puis il ajoute que le conducteur était un zouave vêtu en kaki, le médecin major était aussi habillé en kaki.
Le soldat Loubet maintient sa déclaration au sujet de la voiture qu’il prétend avoir vu passer. Il est le seul témoin.
Monsieur Cazaillet, aide-major de première classe à l’ambulance n°228, nous a déclaré verbalement qu’un major à deux galons s’était présenté à lui vers 13 heures 15 et lui avait demandé une automobile pour conduire à l’hôpital une femme qui venait d’être renversée par une automobile, il n’est pas avancé sur les lieux néanmoins il a remarqué qu’il y avait un major à 4 ou 5 galons. La route où l’accident s’est produit est gardée par le C.R.A. L’officier chargé de ce service a été prévenu.
Au bureau de la place, au bureau de la zône et au bureau des étapes aucune déclaration d’accident n’a été faite. Jusqu’alors le numéro de l’auto et le nom de l’officier qui la montait n’a pu être découvert, les recherches seront continuées.
Ci-joint le plan de l’accident.
En foi de quoi nous avons rédigé le présent en une expédition destinée à Monsieur le Général D. E. sous le couvert du colonel des Étapes.
Fait et clos à Senlis le jour, mois et an que dessus.
Signés : Douine et Gandon
Renseignements : Le soldat Ratal Julien, soldat à l’ambulance n°228 actuellement à Senlis, a été vu causant et serrant la main à monsieur le médecin chef qui se trouvait dans l’auto. Interrogé le soldat Ratal prétend ne plus se rappeler le nom de ce major qu’il a connu au mois de juillet 1916 à l’hôpital des Buttes à Marcelcave ( Somme) où il était chef d’une ambulance et avait à cette époque 4 galons, il porte des lorgnons.
Des renseignements complémentaires seront fournis dans quelques jours d’un militaire de l’ambulance 228 actuellement en permission, a servi sous ses ordres.
C.R.A. Senlis
Canton 52
Déclaration d’accident survenu le 12 août 1918 à 13 heures 15 à Senlis route de Nanteuil entre une automobile touriste fermée numéro et conducteur inconnus, conduisant un médecin militaire, accompagné d’une infirmière et madame Lemoine, 27 rue Bellon, Senlis qui a été transportée à l’hôpital mixte à Senlis.
Témoins : Portié, soldat 87ème R.I., 4ème compagnie, Senlis.
Chaux René, soldat à la mission télégraphique ( Senlis)
Madame Parmentier née Linder, 30 rue Bellon.
Circonstances sommaires de l’accident : l’automobile cause d’accident entrait à Senlis par la route de Nanteuil marchant, au dire des témoins à une allure assez vive, lorsque, à hauteur de l’H.O.E. elle tamponna madame Lemoine qui traversait la route à ce moment. L’accident a eu lieu à environ 60 mètres du poste de la C.R.A., placé au carrefour des routes Nanteuil-Senlis-Compiègne-Senlis. Le planton chargé de la surveillance de la route où s’est produit l’accident déclare qu’il ne s’est pas rendu de ce qui se passait et qu’il a cru qu’on transportait une femme blessée de l’automobile à l’H.O.E.; ce n’est qu’après le départ de la voiture qu’il a appris qu’il y avait eu un accident.
Le véhicule est reparti par ses propres moyens et le major bien qu’ayant dit aller au bureau de la Place pour y déposer sa déclaration est parti, sans laisser aucun renseignement. Les témoins de l’accident ont omis de prendre le numéro de la voiture et le nom du conducteur.
Le 12 août 191, le sous-lieutenant Herbay commandant le canton 52.
CCM 26 mars 2007
compagnie de l’Oise
arrondissement de Senlis
12 août 1918
Procès-verbal constatant :
renseignements sur un accident d’auto militaire à madame Lemoine née Bossart Juliette à Senlis. Auteur inconnu.
Ce jourd’hui 12 août 1918 à 13 heures 30, nous, soussignés Douine Ernest gendarme à pied et Gandon Michel, gendarme à cheval à la Prévôté de la 53ème section à Senlis département de l’Oise, revêtus de notre uniforme et conformément aux ordres de nos chefs, informés indirectement qu’une dame Lemoine demeurant à Senlis rue Bellon n°27 venait d’être renversée par une automobile militaire sur la route de Nanteuil à hauteur de la sortie des voitures de l’Hôpital .O.E., nous nous sommes rendus immédiatement sur les lieux où nous avons constaté qu’il y avait sur le sol sur une longueur de 15 mètres des morceaux de verres bleus provenant des phares de l’auto. La victime venait d’être transportée à l’hôpital mixte de Senlis et l’auteur était disparu.
Nous avons entendu les personnes désignées ci-après :
Portier Raymond, âgé de 45 ans, soldat au 87ème R.I.T., 4ème compagnie, cantonné à Senlis, a déclaré :
“Aujourd’hui vers 13 heures 15, je me trouvais de service sur l’un des côtés de l’Hôpital O.E. du côté de la route de Nanteuil, lorsque j’ai vu une femme qui au moment où elle traversait la route a été renversée par une auto militaire qui arrivait du côté de Nanteuil, cette femme a été projetée sur le capot de l’auto, qui s’est arrêtée presque aussitôt. J’ai remarqué qu’il y avait dans cette voiture un gradé à cinq galons et une infirmière. Cette femme a été mise sur un brancard et emportée. Je n’ai pas relevé le numéro de l’auto qui était, je crois, couverte. Il n’y avait pas d’autres voitures sur la chaussée. L’accident est arrivé à 20 mètres de moi.” Signé : Portié.
Chaix René, âgé de 22 ans, soldat à la mission topographique à Senlis a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 je me trouvais au bureau de l’octroi de la porte Bellon lorsque j’ai entendu crier, je suis sorti et ai vu madame Lemoine couchée devant une automobile militaire dans laquelle se trouvait le médecin inspecteur de l’Hôpital O.E. de Senlis qui a le grade de lieutenant colonel, il y avait aussi une infirmière. Je n’ai pas vu l’accident.” Signé : Chaix.
Vasseur Louise veuve Lefèvre, âgée de 38 ans, ménagère demeurant à Senlis rue Bellon numéro 29 a déclaré :
“Je me trouvais sur le pas de ma porte qui donne sur la cour aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 lorsque j’ai vu madame Lemoine qui se disposait à traverser la route, à ce moment une voiture automobile militaire l’a happée et déposée sur le capot de l’auto. Cette auto s’est arrêtée puis je suis rentrée chez moi ayant eu peur. Je ne puis dire à quelle allure marchait cette automobile.”
Signé : Lefèvre.
Linder Jeanne femme Parmentier, âgée de 28 ans, couturière demeurant à Senlis rue Bellon au numéro 30 a déclaré :
“Aujourd’hui vers 13 heures 15, j’ai été informé par un enfant que madame Lemoine venait d’être renversée par une automobile, je me suis rendue sur les lieux et ai constaté qu’effectivement cette femme venait d’être blessée, elle a été rapportée à son domicile par des brancardiers de l’Hôpital O.E. qui ont dit : “elle sera bien soignée c’est un médecin inspecteur”. J’ai bien vu un médecin sur les lieux mais je ne le connais pas. L’auto était une limousine en bon état.” Signé : Jeanne Parmentier.
Bossart Juliette femme Lemoine, âgée de 49 ans, ménagère demeurant à Senlis rue Bellon au numéro 27 a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15, je me rendais à l’Hôpital O.E. qui se trouve en face de la gare pour y chercher un médecin pour ma mère qui est malade, lorsqu’en traversant la route j’ai été happée par une auto militaire qui venait à toute vitesse du côté de Nanteuil. J’ai été projetée sur le capot de la voiture qui ne s’est arrêtée qu’environ 15 mètres plus loin. Un médecin militaire ayant le grade de lieutenant colonel qui se trouvait dedans avec une infirmière est descendu de voiture et m’a soutenue en attendant l’arrivée d’un brancard puis j’ai été rapportée momentanément à mon domicile ensuite transportée à l’hôpital de Senlis où les médecins majors ont constaté que j’avais la jambe droite de cassée entre le genou et la cheville du pied. D’après madame Parmentier et le soldat Loubet, le médecin qui se trouvait dans l’auto était inspecteur de l’Hôpital O.E. de Senlis. Il n’y avait pas d’autres voitures sur la route.” Signé : Lemoine.
Loubet Charles, âgé de 22 ans, soldat à la 3ème brigade topographique cantonné à Senlis, a déclaré :
“Aujourd’hui 12 du courant vers 13 heures 15 je me trouvais devant le bureau d’octroi de la porte Bellon lorsque j’ai vu à environ 60 mètres de moi sur la route de Nanteuil une voiture attelée de chevaux qui se dirigeait du côté de Nanteuil, une dame Lemoine est passée derrière cette voiture pour se rendre à l’hôpital O.E. lorsqu’une automobile militaire “Limousine” qui arrivait à une vitesse moyenne du côté de Nanteuil a tamponné cette femme et la projetée sur le capot de la voiture où elle est restée accrochée. L’auto s’est arrêtée, l’officier qui était dans la voiture est descendu mais je ne puis dire ce qui s’est passé ensuite, tout ce que je puis dire c’est que la blessée a été déposée sur le bord du trottoir en attendant l’arrivée d’un brancard qu’on était allé chercher.” Signé : Loubet.
Interrogé à nouveau le soldat Chaix maintient sa première déclaration puis il ajoute que le conducteur était un zouave vêtu en kaki, le médecin major était aussi habillé en kaki.
Le soldat Loubet maintient sa déclaration au sujet de la voiture qu’il prétend avoir vu passer. Il est le seul témoin.
Monsieur Cazaillet, aide-major de première classe à l’ambulance n°228, nous a déclaré verbalement qu’un major à deux galons s’était présenté à lui vers 13 heures 15 et lui avait demandé une automobile pour conduire à l’hôpital une femme qui venait d’être renversée par une automobile, il n’est pas avancé sur les lieux néanmoins il a remarqué qu’il y avait un major à 4 ou 5 galons. La route où l’accident s’est produit est gardée par le C.R.A. L’officier chargé de ce service a été prévenu.
Au bureau de la place, au bureau de la zône et au bureau des étapes aucune déclaration d’accident n’a été faite. Jusqu’alors le numéro de l’auto et le nom de l’officier qui la montait n’a pu être découvert, les recherches seront continuées.
Ci-joint le plan de l’accident.
En foi de quoi nous avons rédigé le présent en une expédition destinée à Monsieur le Général D. E. sous le couvert du colonel des Étapes.
Fait et clos à Senlis le jour, mois et an que dessus.
Signés : Douine et Gandon
Renseignements : Le soldat Ratal Julien, soldat à l’ambulance n°228 actuellement à Senlis, a été vu causant et serrant la main à monsieur le médecin chef qui se trouvait dans l’auto. Interrogé le soldat Ratal prétend ne plus se rappeler le nom de ce major qu’il a connu au mois de juillet 1916 à l’hôpital des Buttes à Marcelcave ( Somme) où il était chef d’une ambulance et avait à cette époque 4 galons, il porte des lorgnons.
Des renseignements complémentaires seront fournis dans quelques jours d’un militaire de l’ambulance 228 actuellement en permission, a servi sous ses ordres.
C.R.A. Senlis
Canton 52
Déclaration d’accident survenu le 12 août 1918 à 13 heures 15 à Senlis route de Nanteuil entre une automobile touriste fermée numéro et conducteur inconnus, conduisant un médecin militaire, accompagné d’une infirmière et madame Lemoine, 27 rue Bellon, Senlis qui a été transportée à l’hôpital mixte à Senlis.
Témoins : Portié, soldat 87ème R.I., 4ème compagnie, Senlis.
Chaux René, soldat à la mission télégraphique ( Senlis)
Madame Parmentier née Linder, 30 rue Bellon.
Circonstances sommaires de l’accident : l’automobile cause d’accident entrait à Senlis par la route de Nanteuil marchant, au dire des témoins à une allure assez vive, lorsque, à hauteur de l’H.O.E. elle tamponna madame Lemoine qui traversait la route à ce moment. L’accident a eu lieu à environ 60 mètres du poste de la C.R.A., placé au carrefour des routes Nanteuil-Senlis-Compiègne-Senlis. Le planton chargé de la surveillance de la route où s’est produit l’accident déclare qu’il ne s’est pas rendu de ce qui se passait et qu’il a cru qu’on transportait une femme blessée de l’automobile à l’H.O.E.; ce n’est qu’après le départ de la voiture qu’il a appris qu’il y avait eu un accident.
Le véhicule est reparti par ses propres moyens et le major bien qu’ayant dit aller au bureau de la Place pour y déposer sa déclaration est parti, sans laisser aucun renseignement. Les témoins de l’accident ont omis de prendre le numéro de la voiture et le nom du conducteur.
Le 12 août 191, le sous-lieutenant Herbay commandant le canton 52.
CCM 26 mars 2007