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Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 16, 2010 12:23 am
par olivier 12
Bonjour à tous,

BRIANTAIS

Trois-mâts immatriculé à Saint Malo n° 3498
Construit en 1896 à Saint Malo
255,56 tx JB 189 tx JN 1100 tpl

En 1914-1915

Armateurs MM. Saint MLEUX Ainé et Cie Saint Malo. Armé pour la pêche à la morue sur la zone de Terre Neuve, sans sécherie.
Capitaine DUPUY

En 1916

Armateur SAINT MILLAX correction SAINT MLEUX ALTRE et Cie.
Capitaine F. MACE.
11 hommes d’équipage en tout.
Effectue une traversée Port d’Espagne (Trinidad) – Le Havre avec un complet chargement d’asphalte en barils.

La perte du BRIANTAIS

En Janvier 1918, Marine Paris reçoit un rapport de l’attaché naval à Stockholm relatant les faits suivants :

« Le marin suédois Knut Gustav Wilhelm ANDERSSON, né à Frötuna, province de Stockholm le 13 Janvier 1892 s’est présenté à la légation de France le 9 Janvier 1918 et a fourni les renseignements suivants :

ANDERSSON était embarqué sur le 3-mâts français BRIANTAIS de Saint Malo, capitaine F. MACE. Ce navire, qui allait de Trinidad au Havre avec un chargement d’asphalte a été attaqué par un sous-marin allemand le 15 Novembre 1916 au large des côtes françaises.
Celui-ci a tiré à grande distance deux coups de canon qui n’ont pas atteint le navire. Le voilier a mis en panne, le sous-marin s’est approché et a pris tout l’équipage à son bord. Il a placé deux bombes dans la cale, mettant le feu au navire.

L’équipage du BRIANTAIS est resté 12 jours à bord du sous-marin qui portait le numéro U 49 et a gardé ce numéro pendant les 12 jours. Il était armé de 2 canons fixés à demeure sur le pont, un à l’avant et un à l’arrière (calibre non indiqué), de 2 tubes lance-torpilles à l’avant et de 2 tubes à l’arrière.
2 mâts télescopiques TSF.
36 hommes d’équipage.
D’après l’équipage, il venait d’Amérique et avait coulé 13 vapeurs et 1 voilier (le BRIANTAIS) au cours de sa patrouille de six semaines qui se terminait. Il n’avait plus qu’une seule torpille et les vivres touchaient à leur fin.
Le retour a eu lieu par le nord de l’Ecosse et le sous-marin a débarqué ses prisonniers à Emden.

L’équipage du BRIANTAIS a été bien traité à bord. Les hommes du sous-marin n’étaient pas mécontents. A bord, ils étaient bien soignés, bien nourris, alors qu’à terre ils étaient traités comme tous les autres, c’est à dire mal.
Il y avait dans l’équipage un marin qui avait été embarqué sur le sous-marin ayant coulé le LUSITANIA. Il a déclaré à Andersson qu’ils avaient guetté le paquebot pendant 48 heures. Andersson a parlé anglais avec les marins qui parlaient bien cette langue.

D’Emden, l’équipage du BRIANTAIS, qui comportait 9 Français, 1 Suédois et 1 Chilien, a été dirigé sur le camp de prisonniers de Brandebourg, à Hasel. Ce camp regroupe 12000 prisonniers de toutes nationalités dont environ 200 marins. Toutefois, 2 hommes du BRIANTAIS auraient été renvoyés en France après 2 mois de captivité (sans doute mousse et novice).

Andersson a été traité comme tous les autres prisonniers. Il a envoyé à plusieurs reprises des lettres au consulat de Suède à Berlin, mais elles ne sont pas parvenues à destination. Il en a alors envoyé une par des voies détournées et le dit consulat l’a fait remettre en liberté le 7 Janvier 1918.
Andersson s’est présenté à la légation de France à Stockholm afin que sa solde lui soit réglée. »

Rapport du capitaine

Le 9 Juillet 1918, le capitaine MACE, qui a sans doute été libéré, envoie son rapport d’Interlaken, en Suisse.

« Avons quitté Port d’Espagne le 8 Octobre 1916.
Première partie de la traversée sans incident.

Le 15 Novembre 1916, par 49°30 N et 14°30 W, alors que nous faisons route ESE, deux coups de canons sont tirés. Un obus tombe à 6m à tribord et l’autre, une minute plus tard, passe au dessus de la mâture.
Aperçu un sous-marin à 5 milles. N’étant pas armés et notre vitesse ne dépassant pas 9 nœuds alors que le sous-marin atteignait le double, mis en travers et fait déborder les embarcations avec tous les vivres nécessaires pour sauver l’équipage.
Vers 11h30, aperçu le pavillon allemand sur le sous-marin qui s’approche et nous donne dix minutes pour évacuer. Fait embarquer les hommes et quitté le navire le dernier avec les papiers du bord.
Le commandant du sous-marin nous dit de l’accoster puis, ayant pris les papiers, nous fait monter à bord. Il y avait deux canons, un sur l’avant et un sur l’arrière, recouverts d’un capot pour la plongée.
Le commandant a fait embarquer 3 hommes de son équipage porteurs de bombes dans notre embarcation et ils sont allés à bord du BRIANTAIS. Ils ont pris tout ce qui était à leur convenance : filins, poulies, enfin tout ce qui pouvait passer par le trou d’homme du sous-marin. Ils sont revenus pour embarquer ce matériel et l’embarcation a été abandonnée à la dérive, tandis que les bombes placées dans la cale explosaient. Un incendie s’est déclenché.
Sur ordre du commandant, nous sommes descendus à l’intérieur du sous-marin et avons été divisés en deux groupes : l’un logeant à l’avant et l’autre à l’arrière.
Mais l’espace était très restreint et nous avons du restés assis sur des bancs pendant 12 jours sans pouvoir dormir (sic).

(nota : il y a une évidente exagération de la part du capitaine Macé car chacun sait qu’il est impossible de rester 12 jours sans dormir !! De plus, il est en totale contradiction avec le témoignage du marin suédois.)

Le sous-marin a, plus tard, tiré 4 coups de canons. Sans doute a-t-il trouvé que mon bateau ne coulait pas assez vite et a-t-il eu peur de rencontrer des destroyers anglais comme cela lui était arrivé un jour précédent alors qu’il coulait un vapeur norvégien.
Puis il a mis en route. Comme il y avait un compas à proximité de l’endroit où j’étais, j’ai pu voir que nous faisions cap NqNE, direction l’Allemagne.
Ce sous-marin était l’U 49, d’Emden, long de 80 m avec 4 tubes lance-torpilles. Il était parti d’Allemagne avec 11 torpilles.

Nous avons fait le tour de l’Irlande. Le soir même, il a communiqué au porte voix avec un autre sous-marin. Je pense qu’ils naviguent toujours deux par deux.

Le lendemain, au large de Liverpool, le sous-marin est descendu à 35 m et nous sommes restés 13 heures sous l’eau pour passer la zone dangereuse. Dans cette position, sous les lames de surface, le sous-marin est tranquille comme dans un bassin. La vitesse est de 12 nœuds quand tout va bien avec la machine électrique.

A grande distance au nord de l’Ecosse, nous avons aperçu la fumée de deux croiseurs anglais. Le sous-marin a plongé car, n’ayant plus qu’une seule torpille, le commandant n’a pas voulu donner la chasse.
J’étais sur le pont quand le sous-marin est passé à 10 milles au sud des îles Feroë. Nous pouvions en effet monter sur le pont 30 minutes par jour.

Puis nous avons fait route sur la Norvège en passant en dehors des zones protégées. En mer du Nord, très mauvais temps. Le sous-marin fatiguait beaucoup et l’un des moteurs à pétrole ne fonctionnant pas, la vitesse n’était que de 4 ou 5 nœuds. Nous avons longé la côte jusqu’à Emden où nous sommes arrivés le 26 Novembre à 11h00 du matin.

Pendant notre séjour sur le sous-marin, la nourriture a été passable. Mais le plus pénible a été de rester dans un espace restreint et toujours dans l’humidité. »

Le sous-marin attaquant

C’était donc l’U 49 du KL Richard HARTMANN.

Richard Hartmann disparaîtra avec l’U 49 et tout son équipage (43 hommes) le 11 Septembre 1917 par 46°17 N et 14°42 W canonné par le vapeur anglais BRITISH TRANSPORT.

Au cours de cette patrouille de Novembre 1916 il avait effectivement coulé 13 vapeurs + le BRIANTAIS. Un 14e navire, le LORCA, a peut-être été coulé après le BRIANTAIS. Il pourrait alors s’agir des coups de canon entendus par le capitaine Macé. (Il faudrait confirmer les heures avec le KTB du sous-marin)
Parmi les 13 vapeurs coulés figuraient aussi 3 Norvégiens (BALTO, FORDALEN et CAMMA) Peut-être est-ce en coulant l’un d’eux qu’il avait failli se faire surprendre par un destroyer.

On ne peut que constater que les marins allemands ont donné des renseignements assez précis sur le déroulement de leur patrouille.

D’autre part, on ne peut que regretter que le capitaine Macé ne se soit pas étendu un peu plus, dans son rapport, sur la vie à bord, la description des officiers, les conversations qu’il a pu avoir avec Hartmann.
Il est évident, vu la durée de la « cohabitation » et les divers renseignements recueillis, que des échanges ont eu lieu, probablement sans animosité. Le capitaine de l’EMMA LAURANS (voir fiche de ce navire) qui s’était retrouvé dans la même situation, avait été beaucoup plus prolixe et intéressant.

Cdlt

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 16, 2010 12:42 am
par Terraillon Marc
Bonsoir

Extrait de la liste de JP Clochon :

"..
15/11 BRIANTAIS 3 MATS 255 De Saint-Malo détruit près d’Ouessant par un sous-marin (semble-t-il le même que Nd de Bon Secours) (Ex Le Roy) ; 3 mâts barque, armt Saint-Mleux aîné. Il allait de la Trinitad au Havre (C 4070 ignore le jour dans le mois)
.."

A bientot

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 16, 2010 10:51 am
par olivier 12
Bonjour à ,tous, bonjour Marc,

Je me demande si l'armateur Mleux et l'armateur Saint Millax ne sont pas en réalité le même. On trouve parfois dans les rapports des orthographes tout à fait fantaisistes; les dactylos recopient des rapports ou des notes d'interrogatoires manuscrites et ne s'embarrassent guère lorsque les lettres sont indéchiffrables... d'où bien des noms approximatifs.

BRIANTAIS fut, semble-t-il, le seul navire français coulé par U 49. Mais NOTRE DAME DE BON SECOURS ne figure pas dans la liste U-boat.net :???:

Cdlt

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 16, 2010 11:03 am
par Yves D
Bonjour Olivier et à tous
Je pense comme toi Olivier, ce sont très probablement les mêmes. Quant au Lorca il a bien été coulé par l'U 49.
Amts
Yves

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 16, 2010 12:05 pm
par Memgam
Dans l'ouvrage de Louis Lacroix, Les derniers voiliers morutiers terre-neuvas, islandais, groenlandais, EMOM, 1970, réedition de 1949 ; dans la "liste des voiliers terre-neuvas de Saint-Malo depuis 1874", l'armateur du Briantais est noté Saint Mleux et Cie. Dans la "liste par ordre alphabétique des entreprises de Terre-Neuve et d'Islande des divers ports morutiers en 1907", l'armateur Saint Mleux ainé et Cie est crédité de deux navires, Briantais et Néerlande (goëlette). Il n'y a pas de Mieux ou Saint Millax ni Millax, ni de nom approchant. Rappelons que les armements morutiers étaient principalement familiaux, souvent des capitaines, dont les veuves reprenaient les affaires.

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : dim. janv. 17, 2010 11:05 pm
par Michael Lowrey
Bonjour à tous,

BRIANTAIS was built by Gautier père, St. Malo in 1896. The owner in Lloyd's Register for 1899/1900 is listed as "St. Mleux Ainé & Co., St. Malo."

NOTRE DAME DE BON SECOURS was sunk by UC 16 and is listed here: http://www.uboat.net/wwi/ships_hit/4293.html

Best wishes,
Michael

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : ven. janv. 22, 2010 11:41 pm
par Rutilius

Bonsoir à tous,

« Un 14e navire, le LORCA, a peut-être été coulé après le BRIANTAIS. Il pourrait alors s’agir des coups de canon entendus par le capitaine Macé. (Il faudrait confirmer les heures avec le KTB du sous-marin). »

Nouveaux éléments à verser au dossier :

■ Note du lieutenant de vaisseau Camille Winter, commandant le contre-torpilleur Gabion (19 novembre 1917).

(Contre-torpilleur Gabion, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment – 1er janv. 1916 / 15 août 1917 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Journaux des unités, Cote SS Y 236, p. num. 828 et 829).

« Mouvements du bâtiment du Mercredi 8 au Vendredi 17 novembre 1916.

.......................................................................................................................................................

Mercredi 15 novembre 1916. ― A 6 heures, nous communiquons avec l’Amérique pour lui demander sa position ; à 8 heures, nous télégraphions au C.D.P.O. : " Position Amérique à 8 heures, 90 milles au S. 70 O. des Pierres-Noires ; position du Gabion à 50 milles au S. 85 O. des Pierres-Noires, route vers Brest."
A 9 heures, nous mettons le cap à l’Est, vitesse 140 tours ; à 10 heures, nous atterrissons sur Ouessant, 6 ou 8 milles plus au Nord que ne l’indiquait notre estime ; à 10 h 15, nous télégraphions au Glaive et au Chef de division : " Gabion à 10 milles Ouest Ouessant ; demande des ordres."
Nous croisons à 140 tours entre 10 et 20 milles dans l’Ouest d’Ouessant ; à 11 h 15, nous recevons du Chef de division : " Gabion, après mission terminée, prendra croisière côte Nord de Bretagne, mouillage nuit, rentrera Brest 16 avant nuit."
A 11 h 30, nous venons au N. 30 E. ; à 13 heures, au N. 60 E. sur la route de Ouessant – Casquets ; à 14 h 30, à l’Est, vitesse 140 tours seulement pour économiser notre charbon.
A 14 h 58, nous sommes à 13 milles dans le N. 20 E. du Stiff lorsque nous apercevons, à 5 ou 6 milles dans le N. 5 O. (un peu au-delà de l’horizon, qui est beaucoup plus clair dans le Nord que dans le Sud), un grand kiosque de sous-marin ; aux jumelles, on voit la mer debout briser sur la coque du sous-marin qui fait route à peu près parallèlement à nous, entre l’Est et l’E. N.-E. ; l’éloignement est trop grand pour qu’on puisse distinguer s’il a des canons.
Nous venons aussitôt en grand sur la gauche, à 180 tours pour ne pas faire de fumée, le cap au N. 30 O., de manière à nous présenter par rapport au sous-marin dans la direction où l’horizon est le moins net (nuages et soleil), tout en nous rapprochant assez rapidement, avec deux pièces l’ayant dans leur champ de tir, la troisième tout près de l’avoir.
Nous allons ouvrir le feu à la portée extrême permise par les pièces lorsque, entre 15 h et 15 h 01, le sous-marin plonge, à une distance comprise entre 8.000 et 9.000 mètres (légèrement en deçà de l’horizon).
Nous portons la vitesse à 220 tours et mettons le cap au N. 5 O., dans la direction où a disparu le sous-marin sans en percevoir aucune trace.
Nous nous dirigeons ensuite vers un petit trois-mâts américain, le William-Jones, qui se trouve à 3 ou 4 milles dans le N.-O. ; son équipage, composé presque uniquement de noirs, ne paraît pas comprendre les signaux du Code international ; nous tournons autour de lui pendant qu’il met une embarcation à la mer pour nous apporter ses papiers : ceux-ci sont en règle ; il vient de Honfleur, va en Amérique, a un permis de navigation français ; il n’a pas vu le sous-marin, mais prétend avoir été attaqué lundi dernier
[13 novembre 1916] par un sous-marin qui a tiré sur lui trois coups de canon dont l’un a atteint sa voilure.
Nous le laissons continuer sa route et, à partir de 16 heures, nous faisons à 160 tours des routes diverses en zigzag dans la région, en nous tenant à portée de trois vapeurs en vue, à 4 ou 5 milles les uns des autres, se dirigeant vers les Casquets, et en particulier du vapeur armé anglais Kintail, auquel nous signalons
: " Se défier des sous-marins."
Nous envoyons à 16 heures le télégramme suivant (transmis seulement à 17 h 13) : " Gabion à Glaive et Brest pour C.D.P.O. et P.M. – Sous-marin aperçu à l’horizon à 15 heures à 18 milles N. 15 E. Stiff ; a plongé à 8.000 mètres. Croisé à grande vitesse sur les lieux sans le revoir."
A 17 h 10, la nuit commençant à se faire, nous mettons le cap au Sud pour gagner le mouillage de l’Aberwrach.
A 17 h 20, nous voyons le vapeur Kintail, qui se trouve à 4 ou 5 milles dans le Nord à nous, forcer de vitesse, route au S.-E., tirer un coup de canon et lancer une fusée blanche.
Nous courrons aussitôt vers lui à 220 tours pendant qu’il lance de nouvelles fusées et tire encore quelques coups de canon ; nous le rejoignons à 17 h 30 ; il nous signale au Colomb
: " Sous-marin en aval (en arrière ? ou au large ?) " Nous remontons dans la direction de son sillage sans rien voir.
A 18 heures, la nuit est complètement faite ; nous revenons au Sud à 160 tours, vers l’Aberwrach.
A 18 h 30, nous envoyons le télégramme suivant (transmis à 18 h 50)
: " Gabion à Glaive et à Brest pour P.M. et C.D.P.O. – Vapeur armé anglais Raintail (Kintail) a tiré sur sous-marin à 17 h 20 à 10 milles au N. 10 O. du feu de l’île Vierge ; Gabion l’a rejoint à 17 h 30 sans rien voir, l’a quitté à la nuit, va mouiller à l’Aberwrach vers 19 heures."
Nous mouillons au Fort Cezon à 19 h 15.

.......................................................................................................................................................

Brest, Bord, le 19 novembre 1916.

Le Lieutenant de vaisseau, Commandant,


Signé : Camille Winter. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : sam. janv. 23, 2010 9:09 am
par Terraillon Marc
Bonjour

Une vue du BRIANTAIS :

Image

C'est un trois mats carré à première vue

A bientot :hello:

Re: BRIANTAIS Trois-mâts

Publié : lun. avr. 12, 2010 7:49 pm
par Rutilius

Bonsoir à tous,

L'origine de l'armement Saint-M’Leux, Altre et Cie :

Archives commerciales de la France, n° 33, Mercredi 24 avril 1895, p. 513.

Acte en date du 14 mars 1895. ― Formation de la Société en commandite Saint-M’Leux et Cie. ― Objet social : « Armement de navires destinés à la pêche du homard et de la morue et fabrication de conserves de poissons ». ― Siège social : 4, place Chateaubriand, Saint-Malo. ― Durée : 5 ans, à compter du 1er novembre 1894. ― Capital social : 115.000 francs, dont 75.000 francs en commandite.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.