Re: ARMORICAIN Trois-mâts goélette
Publié : lun. janv. 04, 2010 11:59 am
Bonjour à tous,
ARMORICAIN
Trois mâts goélette construit en 1911.
270 tx JN 878 tpl
Armateur Louis GIRARD de Cancale
Capitaine Joseph COUESSAN
9 hommes d’équipage en tout.
La perte d’ARMORICAIN
ARMORICAIN effectue une traversée Le Tréport – Cardiff, sur lest, pour aller chercher un chargement de charbon destiné à La Rochelle.
Le 19 Mars 1917 à midi, il se trouve à 18 milles au S45E de Lizard, route au sud à 5 nœuds, louvoyant dans une forte brise de SW.
Une détonation est soudain entendue et un obus tombe sur tribord. Un deuxième obus passe au dessus de la mâture et tombe sur bâbord. Puis un troisième, à mitraille, déchire les voiles.
Le capitaine fait masquer et aperçoit un sous-marin en surface à 3 milles dans l’ouest.
Il fait mettre à l’eau les deux doris et s’éloigne vers le nord.
Le sous-marin tire une vingtaine de coups, les deux derniers à bout portant sur la coque. Ils font couler le voilier en dix minutes.
Le sous-marin disparaît alors vers le sud.
Les naufragés font route vers la terre à l’aviron. Mais la mer devient très forte et la brume tombe. Ce n’est qu’à 17h30 qu’ils accostent un voilier chalutier anglais qui a ses filets à l’eau. Ils vont passer la nuit à bord et seront débarqués le lendemain matin à Plymouth.
Conclusion de l’officier enquêteur (LV André MILLET)
« Les doris étaient trop éloignés pour que les naufragés le voient, mais le sous-marin avait un canon, puisqu’il a tiré. »
(Conclusion tout à fait logique
)
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 66 du KL Herbert PUSTKUCHEN.
La position donnée est 49°53 N 04°43 W
H. Pustkuchen disparaîtra avec tout son équipage (23 hommes) en Manche, sans doute le 12 Juin 1917 et peut-être coulé par le HMS SEAKING.
Cdlt
ARMORICAIN
Trois mâts goélette construit en 1911.
270 tx JN 878 tpl
Armateur Louis GIRARD de Cancale
Capitaine Joseph COUESSAN
9 hommes d’équipage en tout.
La perte d’ARMORICAIN
ARMORICAIN effectue une traversée Le Tréport – Cardiff, sur lest, pour aller chercher un chargement de charbon destiné à La Rochelle.
Le 19 Mars 1917 à midi, il se trouve à 18 milles au S45E de Lizard, route au sud à 5 nœuds, louvoyant dans une forte brise de SW.
Une détonation est soudain entendue et un obus tombe sur tribord. Un deuxième obus passe au dessus de la mâture et tombe sur bâbord. Puis un troisième, à mitraille, déchire les voiles.
Le capitaine fait masquer et aperçoit un sous-marin en surface à 3 milles dans l’ouest.
Il fait mettre à l’eau les deux doris et s’éloigne vers le nord.
Le sous-marin tire une vingtaine de coups, les deux derniers à bout portant sur la coque. Ils font couler le voilier en dix minutes.
Le sous-marin disparaît alors vers le sud.
Les naufragés font route vers la terre à l’aviron. Mais la mer devient très forte et la brume tombe. Ce n’est qu’à 17h30 qu’ils accostent un voilier chalutier anglais qui a ses filets à l’eau. Ils vont passer la nuit à bord et seront débarqués le lendemain matin à Plymouth.
Conclusion de l’officier enquêteur (LV André MILLET)
« Les doris étaient trop éloignés pour que les naufragés le voient, mais le sous-marin avait un canon, puisqu’il a tiré. »
(Conclusion tout à fait logique

Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 66 du KL Herbert PUSTKUCHEN.
La position donnée est 49°53 N 04°43 W
H. Pustkuchen disparaîtra avec tout son équipage (23 hommes) en Manche, sans doute le 12 Juin 1917 et peut-être coulé par le HMS SEAKING.
Cdlt