Re: ENTENTE CORDIALE Dundee de pêche
Publié : jeu. déc. 31, 2009 12:21 pm
Bonjour à tous,
ENTENTE CORDIALE
Dundee de pêche de 22 tx immatriculé aux Sables d’Olonne n° 103.
Armateur J.R. ARNOULD
Patron Pacifique CREMET
Equipage de 5 hommes en tout.
Rapport du patron CREMET
Le 18 Mars 1917 à 11h00, nous remontions notre chalut à bord quand nous aperçûmes un sous-marin se dirigeant vers nous en surface. Arrivé à 1 mille, il tira trois coups de révolver pour nous sommer de nous arrêter. Personne ne fut touché, mais le commandant nous cria en français : « Larguez la barre, amenez la voile, embarquez dans votre canot et venez ici. »
J’ai fait mettre le canot à la mer et nous sommes allés sur le sous-marin. On nous a fait monter sur le pont arrière où nous sommes restés une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, trois marins allemands sont allés à notre bord avec une bombe. Ils ont pris tous les vivres et une grande partie de la grand voile. Puis ils sont revenus sur le sous-marin et nous ont fait rembarquer dans notre canot.
J’ai mis le cap sur Les Sables d’Olonne. Nous étions à environ 18 milles dans le SqW des Barges. Nous avons nagé pendant cinq heures avant de rencontrer le bateau de pêche PETIT MARC, des Sables, patron Charles LE DEUIL, qui nous a ramenés aux Sables d’Olonne entre 19h00 et 20h00.
Note de l’Administrateur
Le patron a fait dans ces circonstances tout ce qu’il pouvait faire. Sans armes, il ne pouvait songer qu’au salut de son équipage.
Il est à regretter cependant qu’il ne soit pas allé pêcher dans la zone surveillée.
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 70 du KL Werner FÜRBRINGER.
Cdlt
ENTENTE CORDIALE
Dundee de pêche de 22 tx immatriculé aux Sables d’Olonne n° 103.
Armateur J.R. ARNOULD
Patron Pacifique CREMET
Equipage de 5 hommes en tout.
Rapport du patron CREMET
Le 18 Mars 1917 à 11h00, nous remontions notre chalut à bord quand nous aperçûmes un sous-marin se dirigeant vers nous en surface. Arrivé à 1 mille, il tira trois coups de révolver pour nous sommer de nous arrêter. Personne ne fut touché, mais le commandant nous cria en français : « Larguez la barre, amenez la voile, embarquez dans votre canot et venez ici. »
J’ai fait mettre le canot à la mer et nous sommes allés sur le sous-marin. On nous a fait monter sur le pont arrière où nous sommes restés une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, trois marins allemands sont allés à notre bord avec une bombe. Ils ont pris tous les vivres et une grande partie de la grand voile. Puis ils sont revenus sur le sous-marin et nous ont fait rembarquer dans notre canot.
J’ai mis le cap sur Les Sables d’Olonne. Nous étions à environ 18 milles dans le SqW des Barges. Nous avons nagé pendant cinq heures avant de rencontrer le bateau de pêche PETIT MARC, des Sables, patron Charles LE DEUIL, qui nous a ramenés aux Sables d’Olonne entre 19h00 et 20h00.
Note de l’Administrateur
Le patron a fait dans ces circonstances tout ce qu’il pouvait faire. Sans armes, il ne pouvait songer qu’au salut de son équipage.
Il est à regretter cependant qu’il ne soit pas allé pêcher dans la zone surveillée.
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 70 du KL Werner FÜRBRINGER.
Cdlt