Bonjour à tous,
PACIFIQUE Quatre-mâts de la Navale de l'Océanie (1915-1921) ex-Gilcruix, ex-Barmbek
La fiche Miramar du voilier Pacifique de la Navale de l'Océanie :
IDNo: 1093695
Year: 1886
Name: GILCRUIX
Launch Date: 08.1886
Type: ship-4
Flag: GBR
Tons: 2304
Yard No: 67
LPP: 88.2
Beam: 12.8
Country of build: GBR
Builder: Whitehaven SB
Location of yard: Whitehaven
Material of build: I
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): sail
End: 1921
History:
1886 : GILCRUIX (Ismay Imrie & Co)
1895 : BARMBEK (Knohr & Burchard)
1915 : PACIFIQUE (Navale Oceanie)
Disposal Data:
Collision off St Catherine's Point 03.03.1921 & condemned at Le Havre
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/422491
Cordialement,
Franck
PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
Bonjour à tous,
Tiré du site :
http://www.bruzelius.info/Nautica/Ships
Gilcruix
A four-masted iron ship built in 1886 by Whitehaven Shipbuildings Co., Whitehaven.
Dimensions: 88,15×12,80×7,38 meters [289'3"×42'0"×24'3"], tonnage: 2304 GRT and 2239 NRT.
1886 August
Launched at the shipyard of Whitehaven Shipbuildings Co., Whitehaven, for Ismay, Imrie, & Co., Liverpool.
1895 June 8
Sold to Knöhr & Burchard, Hamburg and was renamed Barmbek.
1914 August
Arrested by the French cruiser Chatâteau Renault and was towed to Brest.
Sold to Compagnie Navale de l'Oceanie, Brest, and renamed Pacifique.
1921 March 2
In collision with the American steamer Naamhok 8 nautical miles South St Catherine's Point. Was comndemned after having been towed to Le Havre, later towed to Caen where she was broken up.
Bien cordialement,
Franck
Tiré du site :
http://www.bruzelius.info/Nautica/Ships
Gilcruix
A four-masted iron ship built in 1886 by Whitehaven Shipbuildings Co., Whitehaven.
Dimensions: 88,15×12,80×7,38 meters [289'3"×42'0"×24'3"], tonnage: 2304 GRT and 2239 NRT.
1886 August
Launched at the shipyard of Whitehaven Shipbuildings Co., Whitehaven, for Ismay, Imrie, & Co., Liverpool.
1895 June 8
Sold to Knöhr & Burchard, Hamburg and was renamed Barmbek.
1914 August
Arrested by the French cruiser Chatâteau Renault and was towed to Brest.
Sold to Compagnie Navale de l'Oceanie, Brest, and renamed Pacifique.
1921 March 2
In collision with the American steamer Naamhok 8 nautical miles South St Catherine's Point. Was comndemned after having been towed to Le Havre, later towed to Caen where she was broken up.
Bien cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
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- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
Bonsoir
Le navire a l'indice (3) dans la base de données
et c'est apparemment un 4-mats barque
A bientot
Le navire a l'indice (3) dans la base de données
et c'est apparemment un 4-mats barque
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
Bonsoir
Un lien sur l'histoire du navire
http://www.mightyseas.co.uk/marhist/whi ... lcruix.htm
et une image du voilier alors qu'il se dénommait GILCRUIX
http://images.slsa.sa.gov.au/edwardes/1 ... _12_61.htm
et quand il se nommait BARMBEK, BARMBECK ou BARMEK
http://www.pictureaustralia.org/apps/pi ... %28Ship%29
A bientot
Un lien sur l'histoire du navire
http://www.mightyseas.co.uk/marhist/whi ... lcruix.htm
et une image du voilier alors qu'il se dénommait GILCRUIX
http://images.slsa.sa.gov.au/edwardes/1 ... _12_61.htm
et quand il se nommait BARMBEK, BARMBECK ou BARMEK
http://www.pictureaustralia.org/apps/pi ... %28Ship%29
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
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PACIFIQUE, ex-BARMBECK allemand — Quatre-mâts barque — Compagnie navale de l’Océanie.
Bonjour à tous,
Le quatre-mâts barque allemand Barmbek a été capturé le 18 août 1914 par le croiseur auxiliaire Flandre — paquebot de la Compagnie générale transatlantique réquisitionné — par 9° 03' W. et 49° 00' N. Le procès-verbal de capture fut dressé en mer le jour même ; le procès-verbal d'inventaire, ainsi que le procès-verbal de remise incombant au commissaire aux prises, furent établis à Brest le lendemain, 19 août 1914.
Le Barmbek, de la société d’armement Knöhr & Burchard, de Hambourg, était parti le 18 avril 1914 de Portland (Oregon, États-Unis) à destination d’Ipswich (Royaume-Uni), avec un chargement constitué de 755 tonnes de blé et de 51.068 sacs d’orge, céréales qui étaient destinées à deux maisons de Londres.
Au nombre des papiers du bord saisis, et outre le rôle d'équipage, figuraient :
― un certificat de jauge établi à Cherbourg, le 23 septembre 1899 ;
― une charte-partie dressée à Londres, le 19 février 1914 ;
― un connaissement délivré à Portland, le 18 avril 1914 ;
― le manifeste de sortie délivrée à Portland, le 18 avril 1914.
(Conseil des prises, 8 déc. 1914, « Navire allemand Barmbek » : J.O. 3 avr. 1915, p. 1.855 ; Revue générale de droit international public, T. 22, 1915, Jurisprudence des prises, p. 3 à 5)
.
Le Barmbek, de la société d’armement Knöhr & Burchard, de Hambourg, était parti le 18 avril 1914 de Portland (Oregon, États-Unis) à destination d’Ipswich (Royaume-Uni), avec un chargement constitué de 755 tonnes de blé et de 51.068 sacs d’orge, céréales qui étaient destinées à deux maisons de Londres.
Au nombre des papiers du bord saisis, et outre le rôle d'équipage, figuraient :
― un certificat de jauge établi à Cherbourg, le 23 septembre 1899 ;
― une charte-partie dressée à Londres, le 19 février 1914 ;
― un connaissement délivré à Portland, le 18 avril 1914 ;
― le manifeste de sortie délivrée à Portland, le 18 avril 1914.
(Conseil des prises, 8 déc. 1914, « Navire allemand Barmbek » : J.O. 3 avr. 1915, p. 1.855 ; Revue générale de droit international public, T. 22, 1915, Jurisprudence des prises, p. 3 à 5)
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Dernière modification par Rutilius le jeu. juin 04, 2020 10:24 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
Le Barmbek était parti de la rivière Columbia le 21 avril 1914, sous le commandement du capitaine Wallis et il a été capturé en Atlantique le 20 août 1914 par le croiseur Chateaurenault.
Source : Jürgen Meyer, Hamburgs Segelschiffe 1795-1945, Egon Heineman, 1971.
Source : Jürgen Meyer, Hamburgs Segelschiffe 1795-1945, Egon Heineman, 1971.
Memgam
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
"Après avoir chargé du blé à Portland (Oregon), pour Ipswich, le Barmbek sortit de la Columbia river le 21 avril 1914. Le 18 août, il approchait de l'entrée de la Manche ; son capitaine, M. E. Wallis se félicitait de sa belle traversée de 119 jours, mais il ignorait que son pays était en guerre depuis deux semaines. Ce même août 1914, notre croiseur auxiliaire Flandre, croisait au large d'Ouessant afin d'arraisonner les navires entrant en Manche. A 7 heures du matin, la vigie signale un quatre-mâts faisant route à l'est sous toute sa toile. Sur l'ordre de la Flandre, le voilier hissse les couleurs allemandes et met en panne. Un officier et deux matelots sont envoyés à bord du Barmbek considéré aussitôt de bonne prise ; on le remorque jusqu'en rade de Brest où il arrive à 10 heures du soir. Livraison de la prise est faite le lendemain aux autorités maritimes de ce port et le capitaine Wallis, ainsi que ses vingt-six hommes d'équipages sont dirigés sur des camps de prisonniers. Le voilier allemand fut ensuite françisé sous le nom de Pacifique, immatriculé à Brest et donné en gérance, d'abord à la Compagnie Havraise de Navigation (Edouard Corblet et compagnie) puis à la Compagnie Navale de l'Océanie".
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, Edita Vilo, 1976.
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, Edita Vilo, 1976.
Memgam
PACIFIQUE, ex-BARMBECK allemand — Quatre-mâts barque — Compagnie navale de l’Océanie.
Bonsoir Memgam,
Bonsoir à tous,
Bonsoir à tous,
En matière de hiérarchie des sources, préférence doit être donnée aux pièces d'une procédure judiciaire plutôt qu'aux autres sources écrites. Au cas présent, il ressort de l'exposé de la procédure suivie devant le Conseil des prises, préalablement au prononcé de sa décision du 8 décembre 1914, que cette juridiction spécialisée avait été directement saisie, début octobre 1914, par une lettre du ministre de la Marine, « afin qu'il soit statué sur la validité de la prise opérée par le croiseur auxiliaire Flandre, le 18 août 1914 ». D'autre part, le dispositif de ladite décision déclare expressément « bonne et valable » « la prise du voilier allemand Barmbek, y compris les agrès, apparaux et accessoires, ... pour être adjugée aux commandant, État-major et équipage du croiseur auxiliaire Flandre et aux commandant en chef, États-majors et équipages de la 2e Escadre légère ».
En revanche, le juge des prises a manifestement commis une erreur de date quant à l'appareillage du Barmbek de Portland.
En revanche, le juge des prises a manifestement commis une erreur de date quant à l'appareillage du Barmbek de Portland.
Dernière modification par Rutilius le jeu. juin 04, 2020 10:27 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: PACIFIQUE - Quatre-mâts - Navale de l'Océanie
A l'attention de Rutilius et de bien d'autres,
Si d'aucuns considérent la procédure judiciaire comme la référence, soit.
Mais il ne faut pas oublier que cette procédure judiciaire est faillible et la Cour de Cassation se charge de le rappeller à l'occasion. Sans compter la multitude de décisions qui font jurisprudence chaque fois qu'une nouvelle disposition de loi apparait.
De plus, nous sommes dans le domaine maritime, pour lequel il existe un droit spécifique que les juges ne connaissent pas forcément très bien.
Une pièce de procédure, tel le rapport de mer, déposé auprès d'un tribunal de commerce, c'est à dire, recopié, plus ou moins bien par un greffier lambda , peut être truffé d'erreurs. L'enquête initiale, l'audition des témoins, est menée par l'Inscription maritime et les pièces ne sont pas forcément communiquées au procès civil qui reçoit les conclusions.
Dans le cas d'espèce, Portland (Oregon) est une ville située à l'intérieur des terres, le long d'une rivière (un fleuve en réalité géographique, mais on parle bien de la rivière de Bordeaux). A l'époque, le voilier quittant le port devait d'abord descendre la Columbia river, en remorque, puis attendre son tour pour franchir la barre, ce qui se faisait deux fois par jour, toujours en remorque. La question a déjà été évoquée sur le forum dans le sujet Colonel de Villebois Mareuil, trois-mâts barque, mais dans le sens entrant.
Il appert, à mes yeux de néophyte, que la source judiciaire n'est pas plus péremptoire qu'une autre, mais ne prenez pas acte.
Avec mes respectueuses salutations à ceux qui savent.
Si d'aucuns considérent la procédure judiciaire comme la référence, soit.
Mais il ne faut pas oublier que cette procédure judiciaire est faillible et la Cour de Cassation se charge de le rappeller à l'occasion. Sans compter la multitude de décisions qui font jurisprudence chaque fois qu'une nouvelle disposition de loi apparait.
De plus, nous sommes dans le domaine maritime, pour lequel il existe un droit spécifique que les juges ne connaissent pas forcément très bien.
Une pièce de procédure, tel le rapport de mer, déposé auprès d'un tribunal de commerce, c'est à dire, recopié, plus ou moins bien par un greffier lambda , peut être truffé d'erreurs. L'enquête initiale, l'audition des témoins, est menée par l'Inscription maritime et les pièces ne sont pas forcément communiquées au procès civil qui reçoit les conclusions.
Dans le cas d'espèce, Portland (Oregon) est une ville située à l'intérieur des terres, le long d'une rivière (un fleuve en réalité géographique, mais on parle bien de la rivière de Bordeaux). A l'époque, le voilier quittant le port devait d'abord descendre la Columbia river, en remorque, puis attendre son tour pour franchir la barre, ce qui se faisait deux fois par jour, toujours en remorque. La question a déjà été évoquée sur le forum dans le sujet Colonel de Villebois Mareuil, trois-mâts barque, mais dans le sens entrant.
Il appert, à mes yeux de néophyte, que la source judiciaire n'est pas plus péremptoire qu'une autre, mais ne prenez pas acte.
Avec mes respectueuses salutations à ceux qui savent.
Memgam