Re: KLEBER Goélette
Publié : jeu. nov. 26, 2009 8:09 pm
Bonjour à tous,
KLEBER
Goélette de 144 tx. (Ne pas confondre avec le trois-mâts)
Armateur : nom illisible (peut-être de Bordeaux)
Capitaine FRELAUD (nom incertain)
Cinq marins, capitaine compris, tous Français.
Effectue une traversée Swansea – Saint Martin de Ré avec un chargement de charbon.
Le 25 Février 1917 se trouve à 4 milles dans le NNE du phare de Créach. Temps clair. Belle nuit étoilée avec visibilité excellente.
Un sous-marin est soudain aperçu par trois quarts bâbord à 100 m de distance. Il tire trois coups de fusil ou d’un petit canon. ( On entend les projectiles siffler). Le KLEBER n’a plus d’armement, son canon ayant été débarqué.
Le sous-marin s’approche à 50m et le commandant demande en excellent français :
« Pourquoi les feux sont-ils masqués ? »
Il lui est répondu que ce sont les ordres de la Marine.
Il donne alors l’ordre au capitaine de quitter le voilier avec son canot et son équipage. Le canot est mis à l’eau et les hommes y embarquent dans le calme.
Les Allemands semblent pressés. Il n’y a aucune visite du voilier. Deux bombes sont placées sur la coque. Le canot s’écarte et elles explosent. Le voilier coule aussitôt.
Les naufragés sont recueillis dans leur canot à 23h00, au Stiff, par le patrouilleur –ou torpilleur- (n° illisible) et débarqués à Landerneau le 26 Février à 07h00 du matin.
Description du sous-marin
Environ 50 m de long. 1 canon de 105 mm sur l’avant. Hauban sur la coque.
Deux ou trois hommes en haut du kiosque.
Commandant 35 à 40 ans, porte une vareuse de drap et un calot. Taille et corpulence moyenne.
Sous-marin attaquant
C’était l’UC 17 du KL Ralph WENNINGER.
Conclusion de l’officier enquêteur
Il signale que la veille des mines ont été mouillées dans le chenal du Four et pense qu’il s’agit de ce sous-marin. Les patrouilles effectuées dans le secteur n’ont rien donné.
Il ajoute qu’il ressort clairement que, de la façon dont le sous-marin a opéré, avec un canon le KLEBER aurait pu facilement se défendre et dans des conditions d’efficacité certaines.
Cdlt
KLEBER
Goélette de 144 tx. (Ne pas confondre avec le trois-mâts)
Armateur : nom illisible (peut-être de Bordeaux)
Capitaine FRELAUD (nom incertain)
Cinq marins, capitaine compris, tous Français.
Effectue une traversée Swansea – Saint Martin de Ré avec un chargement de charbon.
Le 25 Février 1917 se trouve à 4 milles dans le NNE du phare de Créach. Temps clair. Belle nuit étoilée avec visibilité excellente.
Un sous-marin est soudain aperçu par trois quarts bâbord à 100 m de distance. Il tire trois coups de fusil ou d’un petit canon. ( On entend les projectiles siffler). Le KLEBER n’a plus d’armement, son canon ayant été débarqué.
Le sous-marin s’approche à 50m et le commandant demande en excellent français :
« Pourquoi les feux sont-ils masqués ? »
Il lui est répondu que ce sont les ordres de la Marine.
Il donne alors l’ordre au capitaine de quitter le voilier avec son canot et son équipage. Le canot est mis à l’eau et les hommes y embarquent dans le calme.
Les Allemands semblent pressés. Il n’y a aucune visite du voilier. Deux bombes sont placées sur la coque. Le canot s’écarte et elles explosent. Le voilier coule aussitôt.
Les naufragés sont recueillis dans leur canot à 23h00, au Stiff, par le patrouilleur –ou torpilleur- (n° illisible) et débarqués à Landerneau le 26 Février à 07h00 du matin.
Description du sous-marin
Environ 50 m de long. 1 canon de 105 mm sur l’avant. Hauban sur la coque.
Deux ou trois hommes en haut du kiosque.
Commandant 35 à 40 ans, porte une vareuse de drap et un calot. Taille et corpulence moyenne.
Sous-marin attaquant
C’était l’UC 17 du KL Ralph WENNINGER.
Conclusion de l’officier enquêteur
Il signale que la veille des mines ont été mouillées dans le chenal du Four et pense qu’il s’agit de ce sous-marin. Les patrouilles effectuées dans le secteur n’ont rien donné.
Il ajoute qu’il ressort clairement que, de la façon dont le sous-marin a opéré, avec un canon le KLEBER aurait pu facilement se défendre et dans des conditions d’efficacité certaines.
Cdlt