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Comme le souligne Klaus, le nom de ce bâtiment était bien « La Slack » et non « Slack » [Cf. Journal de navigation — 18 mai 1916 au 18 janvier 1919 —, Service historique de la Défense, Cote SS Y 470, p. num. 41 à 428]. Il s’agissait très certainement d’un chalutier appartenant à l’armement Vidor et Cie, de Boulogne-sur-Mer, et immatriculé B. 25.

Quoi qu'aient pu écrire nos éminents auteurs, je maintiens que le nom de ce bâtiment était bien « La Slack » et non « Slack », eu égard à ce qui suit :

Nota. — Ce Journal nautique porte en première page le cachet de l’« Inspection de la navigation maritime » de Boulogne-sur-Mer (Cote SS Y 470, p. num. 430).

Du 7 au 9 février 1916, à Sidi-Abdallah, La Slack fut dotée d’un canon de 47 mm par une corvée de marins du cuirassé Danton (Ibid.).

« Le chalutier " La Slack ", commandé par le 1er maître Le Squeren ... »

Nota. — En mai 1917, le premier maître Le Chanjour fut nommé au commandement de La Slack, en remplacement du premier maître Le Squeren [Cf. Journal de navigation n° 5 / 1917 — 24 mai ~ 15 oct. 1917 —, première de couverture, Ibid., p. num.160.]

Rassurez-vous, je ne suis aucunement sorti de mes gonds, et si tel est votre sentiment, je vous prie de bien vouloir m’en excuser ! J’entendais simplement établir, documents historiques au soutien de mon propos, que les meilleurs auteurs ne sont pas à l’abri d’erreurs ou d’approximations, d’où la nécessité d’en faire une lecture critique.

Au cas présent, Vichot et Roche ont très certainement été de bonne foi abusés par les énonciations de l’inventaire des bâtiments de la flotte, alors établi par le Service historique de la Marine : dans la mesure où la même erreur apparaît dans l’index de la base « Mémoire des hommes », l'inventaire en question semble en effet ne connaître que la « Slack ». Mais il ne s'agit là que d'une simple hypothèse, qui demeure bien entendu à vérifier.