[strike]HOLLART[/strike] HOUARD Eugène François né le 24/07/1878 à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d'Armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Matelot Sans Spécialité - Décédé le 03/11/1916 (38 Ans) à Boulogne-sur-Mer (Manche) de noyade accidentelle en revenant d'envoyer le courrier
(Merci daniel )
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Aubépine ― Chalutier de la Flottille des chalutiers de la Manche (3e Escadrille de patrouille), utilisé comme patrouilleur auxiliaire (1915–1919).
Immatriculation.................. : n° 164 – Fécamp.
Indicatif............................. : H.K.J.D.
Longueur........................... : 33,15 m
Largeur............................. : 6,39 m
Hauteur............................. : 3,96 m
Tirant d’eau AR................... : 4,20 m
" " AV.................. : 2,80 m
" " moyen........... : 3,50 m
Jauge brute......................... : 198 tx
Jauge nette......................... : 60 tx
(Patrouilleur auxiliaire Aubépine – Journal de bord n° - / 1916 – 26 oct. 1915 / 15 janv. 1916 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 40, p. num. 532, annotation à la fin du fascicule ; V. la même annotation, p. num. 469 et 500).
■ Les circonstances de la disparition du matelot chauffeur Eugène Houard (1).
(Patrouilleur auxiliaire Aubépine – Journal de bord n° - / 1916 – 17 sept. / 15 nov. 1916 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 40, p. num. 688, colonne « Observations. Incidents. Procès-verbaux. »).
« Jeudi 2 novembre 1916(2)
[BOULOGNE, quai de la Flottille]
A 0 h 30, le matelot Houard rentrait de terre en compagnie de son camarade Pollet. En voulant passer sur le Fronsac qu’il fallait traverser, il manqua son enjambée et tomba entre bord et quai. On lui jeta des bouts de filin mais il n’en saisit aucun et disparut. Des recherches furent faites pendant deux heures et demie au moyen de grappins, tra... et lignes Brunel, mais sans résultat. »
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(1) Indexé par erreur «HOLLARD » par la base S.G.A. « Mémoire des hommes ».
(2) La fiche « Mort pour la France » concernant ce marin indique de façon totalement contradictoire : « Noyé le 1er novembre 1916 » et, plus loin, « Décédé à Boulogne, le 3 novembre 1916 ». En vérité, Eugène Houard disparut dans le port de Boulogne la première heure du 2. Il laissait une veuve et quatre enfants, dont le dernier n’avait que six mois.
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■ Composition de l’équipage, début Novembre 1916, selon les indications d'une note manuscrite intitulée : « Souscription pour acheter une couronne au regretté camarade Houard Eugène, chauffeur à bord du chalutier Aubépine, et venir en aide aux siens. Il laisse une veuve et 4 enfants dont le dernier n’a que six mois. »
(Patrouilleur auxiliaire Aubépine – Journal de bord n° - / 1916 – 17 sept. / 15 nov. 1916 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 40, p. num. 692, note manuscrite annexée au fascicule correspondant.)
― SAINT-PAIR, Commandant, Enseigne de vaisseau.
― de TRÉGLODÉ, Second maître de manœuvre.
― LE BRETON, Second maître, chef mécanicien.
■ Composition de l’équipage de l'Aubépine à la date du 23 août 1918.
(Patrouilleur auxiliaire Aubépine – Journal de bord n° - / 1918 – 24 juill. / 21 sept. 1918 – : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 40, p. num. 922 et 940).
― WADOUX A., Enseigne de vaisseau auxiliaire, Commandant.
― BRYKAERT Théophile, Maître de manœuvre. ― LE BRETON, Second maître mécanicien. ― LEVRON Alexandre, Second maître de manœuvre.
― BUTEZ, Quartier-maître chauffeur. ― GOASGUEN Jean, Quartier-maître timonier. ― JUBINEAU Yves, Quartier-maître de manœuvre. ― LE LIÈVRE François, Quartier-maître de manœuvre. ― TRÉBOAL Jean, Quartier-maître fusilier.
― CARRON Antoine, Matelot sans spécialité. ― CONDETTE Charles, Matelot sans spécialité. ― GOSSELIN Pierre, Matelot sans spécialité. ― LE DRU Marcel, Matelot sans spécialité. ― LE GOUIX Auguste, Matelot sans spécialité.
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Il est à noter qu'il existe un deuxieme navire dénommé AUBEPINE et en service dans la marine nationale en 1917. Ce voilier de Granville a été déréquisitionné la meme année
indice (2) dans la base de données
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Le 6 mars 1916, avec le André Louis, canonnent le sous-marin Volta pris pour un sous-marin allemand et lui mettent un obus dans l'étrave, celui-ci tardant à lancer le signal de reconnaissance !
"Journal de bord du chalutier Aubépine, SGA memoire des hommes, SS Y 40, page 557.
Incidents
Procès-verbaux
14 h 30 aperçu un sous-marin suspect
Mis aux postes de combat
Tiré deux coups de semonce, puis trois coups
Cesse le feu (approche rendant distincts le signal du sous-marin Volta (signal de reconnaissance ?)
approche du sous-marin ayant légèrement avarié par un obus à l'avant
Signalé à la Rosemonde
L'alerte était signalée ???
Signé : illisible.
N.B. Détail du signalement par Alain13, voir le sujet Volta pous la description de la méprise par le LV Decoux, commandant du sous-marin,
Voir aussi le témoignage du commandant de l'Emmanuella qui a correctement identifié le type du sous-marin, dès le début. C'était un premier-maître pilote de la Marine nationale, plus exercé que celui d'un enseigne de vaisseau auxiliaire issu de la Marine marchande
)