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Rolland, ou Roland — Patrouilleur auxiliaire, ex-yacht à vapeur (1916~1918).

Le patrouilleur auxiliaire Rolland, ou Roland, fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 15 mai 1916 au 10 décembre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 762.].


Il s’agissait très vraisemblablement du navire océanographique Roland [II], armé par le Laboratoire Arago, de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), dépendant de la Faculté des sciences de Paris.

Le sort de ce bâtiment, après guerre, demeure pour l'heure inconnu. Seule certitude : il fut remplacé par le yacht Orvet, ex-Emma britannique. Acquis en 1917 par la Marine française et reconverti en patrouilleur, ce dernier avait été affecté durant les hostilités à la Division des patrouilles de Bretagne.

Le Roland, premier du nom, avait été acquis par le Laboratoire Arago grâce à un don de 35.000 fr. à lui consenti par le prince Roland BONAPARTE, par ailleurs naturaliste distingué. D’où vraisemblablement le nom donné à ce bâtiment. Ce dernier effectua notamment une croisière sur les côtes de la province de Gérone (Espagne) du 16 juillet au 5 août 1900. Conduite par Georges PRUVOT, directeur du laboratoire, cette mission scientifique permit de délimiter le plateau continental en face de cette partie de la péninsule ibérique et d’en reconnaître la géologie et la faune. Le Roland fut détruit en Novembre 1908 dans le port de Banyuls-sur-Mer lors d’une violente tempête qui avait alors sévi sur les côtes des Pyrénées-Orientales.

— LE GAL Romain Mathurin, né le 20 mai 1885 à Plumergat (Morbihan), village de Mériadec (Registre des actes de naissance de la section de commune de Mériadec, Année 1885, f° 4, acte n° 12), domicilié en dernier lieu à Pons (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), disparu en mer le 15 mai 1917 étant embarqué sur le patrouilleur auxiliaire Rolland (Jug. Trib. civ. Saintes, 28 févr. 1919, transcrit à Pons, le 10 oct. 1919). Quartier-maître canonnier, Direction des mouvements du port de Lorient, matri-cule n° 17.765 – 3 ; classe 1905, n° 362 au recrutement de Vannes.

• Fils de Jean-Louis LE GAL, né le 3 avril 1842 à Plumergat (Registre des actes de naissance de la com-mune de Plumergat, Année 1842, f° 6, acte n° 36), cultivateur, et de Françoise LOGET, née vers 1837, cultivatrice, son épouse.