Bonjour à tous,
Marin de l’État ayant été embarqué sur le caboteur Bidassoa
— PAOLI François Antoine, né le 10 juillet 1894 à Murzo (Corse du Sud) (Registre des actes de naissance de la commune de Murzo, Année 1894, f° 3, acte n° 5) et y domicilié. Disparu le 24 octobre 1917, à 9 h. 00, en rade de Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques) — Corps retrou-vé le jour même.
Matelot de 2e classe canonnier breveté, Service d’Armement militaire des bâtiments de commerce (A.M.B.C.) de Marseille, matricule n° 56.423 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon. Clas-se 1914, n° 414 au recrutement d’Ajaccio. № 32 sur le rôle d’équipage.
• Fils de Jean-François PAOLI, né le 18 mars 1862 à Letia (Corse du Sud) (Registre des actes d’état civil de la commune de Letia, Année 1862, f° 4, acte n° 9), employé à l’Arsenal de Toulon, et de Marie Ban-nine — dite Vannia — PINELLI, née le 7 mai 1869 à Murzo (Registre des actes d’état civil de la commune de Murzo, Année 1869, f° 4, acte n° 7 – 86), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Letia, le 27 septembre 1893 (Registre des actes de mariage de la commune de Letia, Année 1893, f° 4, acte n° 4). Célibataire.
[Engagé volontaire pour trois ans le 16 octobre 1913 à la mairie de Toulon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps ledit jour, matricule n° 56.423 – 5.]
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• Inscription maritime — Quartier du Havre — Désarmement des bâtiments de commerce (1918) — n°ˢ 1 à 115 — 5 juin 1918, n° 93 : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 6P6_782, p. num. 785 et 786.
PROCÈS-VERBAL DE DISPARITION
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Marine nationale
Vapeur Bidassoa
L’an mil huit cent dix sept, le 21 octobre à quatorze heures, à bord du Bidassoa armé au Havre se trou-vant en rade de Saint-Jean-de-Luz.
Procès-verbal de disparition de François Antoine PAOLI, né le 10 juillet 1894 à Murzo (Corse), imma-triculé au 5e Dépôt, n° 56.423, canonnier breveté, matelot de 2e classe, disparu en rade de Saint-Jean-de-Luz le 24 octobre mil neuf cent dix-sept à quatorze heures,
Dressé par moi Lucien SAUNIER, capitaine au long-cours, capitaine du Bidassoa, officier de l’état civil, sur la déclaration de Joseph BOURHIS, matelot à bord du Bidassoa, domicilié au Havre, 41, rue d’E-dreville, Alphonse MORELLEC, matelot à bord du Bidassoa, domicilié à Plouézec (Côtes-du-Nord), et Marcel BOULANGER, novice à bord du Bidassoa, domicillié 47, rue Notre-Dame à Bordeaux, lesquels ont déposé que le 24 octobre mil neuf cent dix-sept, à quatorze heures, le susnommé a disparu dans les circonstances suivantes :
L’embarcation du bord se rendait à terre, ayant le capitaine et les susnommés, lorsqu’à environ trente mètres des jetées du port de Ciboure, sur quatre avirons, trois se brisèrent, ce qui plaça la baleinière dans une position dangereuse ; la houle venant de l’arrière et l’embarcation n’ayant plus de vitesse, se remplit par l’arrière et est poussée vers la jetée de tribord.
Je donnai l’ordre aux hommes de ne pas quitter l’embarcation, mais le nommé François Antoine PAOLI, voyant la jetée à proximité et une échelle près de lui, quitta le bord, croyant pouvoir atteindre cette dernière pour monter sur la jetée. A ce moment, une lame arrivant le précipita du brise-lame à la mer et il n’a plus reparu.
Quoique d’après les dires du disparu, qui disait savoir nager, il lui fut impossible de regagner le brise-lame ou l’embarcation, vu la houle qu’il y avait.
Le présent procès-verbal a été signé par les témoins avec moi, après lecture.
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• Inscription maritime — Quartier du Havre — Désarmement des bâtiments de commerce (1918) — n°ˢ 1 à 115 — 5 juin 1918, n° 93 : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 6P6_782, p. num. 787.
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