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Bonsoir à tous,

LAKME Cargo de la Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord (1912-1916)

Lakmé
4 800 Tpl
Mise en service : 1896
Entrée en flotte : 1912
Sortie de flotte : 1916
Observations :
Acheté à Le Quellec. Saute sur une mine le 29.02.1916 près de l'Ile d'Yeu (6 morts).

Cordialement,
Franck

Re,

La fiche Miramar du Lakmé de la CBVN :

IDNo: 5600839
Year: 1896
Name: LAKME
Launch Date: 23.09.1896
Date of completion: 10.1896
Type: Cargo ship
Flag: FRA
Tons: 3110
Yard No: 368
LPP: 100.6
Beam: 13.2
Country of build: GBR
Builder: Stephen
Location of yard: Linthouse
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-
Owner as Completed: A.C.Le Quellec, Algiers
End: 1916

Disposal Data:

Mined 6nm NW Ile d'Yeu 29.02.1916

http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/198808

Cordialement,
Franck

Bonsoir à tous,

Un autre navire qui a coulé sans doute sur les mines posées par le navire allemand MÖWE le Janvier 9 / 10, 1916.

Best wishes,
Michael

Bonsoir à tous,

Un autre navire qui a coulé sans doute sur les mines posées par le navire allemand MÖWE le Janvier 9 / 10, 1916.

Best wishes,
Michael

Good morning Michael,

Merci beaucoup. Je me demandais justement qui avait pu poser ces mines, n'ayant rien trouvé de mon côté.

Bien cordialement,
Franck

Bonjour à tous,

LAKME

Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord.
Capitaine Bernard BRUNET Capitaine au cabotage
Effectue une traversée La Pallice – Dunkerque avec un chargement de macadam pour les Ponts et Chaussées.

La perte du LAKME

Le vapeur a quitté La Pallice le 29 Février 1916. Il est sorti par le pertuis d’Antioche et a doublé Rochebonne à 19h30. A 22h00, il se trouve à 25 milles dans l’est du feu de l’île d’Yeu et fait route au N46W.

C’est alors qu’un choc est ressenti sur l’avant tribord, suivi d’une explosion formidable. L’avant se soulève, puis retombe immédiatement avant de s’enfoncer. Le gaillard est englouti et l’eau monte sur le pont avant. Le navire a heurté une mine.

L’officier de quart donne aussitôt l’ordre de mettre les embarcations à la mer. La bordée de quart exécute rapidement l’ordre et tout l’équipage, sauf les tués ou blessés, arrivent aux embarcations dans lesquelles ils prennent place, pour la plupart à moitié vêtus. Le temps pressait. Moins de quatre minutes après l’explosion, le navire disparaît.

Il y a six victimes :

- HURIE Chef mécanicien inscrit à Dunkerque
- SCHABAURE 3e mécanicien Dunkerque
- POPIEUL Julien Matelot Dunkerque
- BLONDEL Georges Matelot Dunkerque
- BRECHAERT Novice Dunkerque
- VAREY Mousse Dunkerque

D’après l’officier de quart, les deux matelots, le novice et le mousse ont du être grièvement blessés par l’explosion qui s’est produite à hauteur du pont où ils étaient couchés.

Grâce aux mesures préventives prises par le capitaine à chaque sortie depuis le début de la guerre sous-marine, la mise à l’eau des embarcations et l’embarquement de l’équipage se sont effectués dans le court laps de temps entre l’explosion et la disparition du navire.

Les embarcations, montées par treize et huit hommes sont arrivées au port de l’île d’Yeu à 07h30 et 08h25 le lendemain matin. Des vêtements et chaussures ont été donnés à tous les hommes.

Rapport de la Commission Supérieure des Naufrages

La commission estime que la perte du vapeur LAKME est due à ce que son capitaine n’a pas tenu compte des conseils donnés par l’Autorité Maritime. Il se faisait une idée fausse de la nature des engins dont la rencontre est à craindre. Toute veille est impuissante à éviter de nuit des engins flottants.

Le capitaine Brunet mérite des circonstances atténuantes car il ne pouvait avoir une idée nette du nombre, de la position et de la nature des mines. L’idée que s’en font les capitaines est faussée par l’appellation « mine dérivantes » que l’on trouve dans la presse. Le qualificatif « dérivantes » les amène à croire que les routes qui leur sont indiquées au départ ne sont pas plus sûres que n’importe quelle autre route. Ils ignorent qu’ils existe des mines mouillées, inapparentes à la surface, qui constituent le principal danger. De nombreux capitaines continuent à suivre des routes dangereuses, disant qu’une surveillance bien assurée et une embardée opportune leur permettront d’éviter un accident.

D’autre part, ce capitaine n’a réussi à sauver la plus grande partie de son équipage que par suite de l’ordre parfait qu’il a fait régner à son bord et des mesures de prudence prises par lui en tout temps à la mer.

En conséquence, la Commission propose d’infliger au capitaine Brunet une suspension d’un mois de la faculté de commander.

Cdlt

Bonsoir à tous,

Bonjour,

Un cliché du Lakmé, encore sous les couleurs de l'armement Le Quellec (LQ sur la cheminée.

La photographie provient d'un ouvrage collectif de l'association Anges, Naufrages autour de l'île d'Yeu, la première guerre mondiale, Geste éditions, 2015.

Les auteurs nous décrivent leurs plongées dans les archives et leurs plongées sur les épaves correspondantes, et c'est très réussi. Les photographies sous-marines sont nombreuses, belles et intéressantes, même si, maintenant, après un siécle, toutes les superstructures ont disparues, il ne reste qu'un peu de la coque, et des pièces forgées, ancres, chaînes, machines, chaudières et quelques accessoires.

L'ouvrage traite de 19 épaves autour de l'île d'Yeu, mais aussi des points essentiels, l'organisation des convois, les chalutiers armés, les sous-marins, un ennemi invisible, les tirailleurs sénégalais ou la force noire !

Dans le cas du Lakmé, un coquetier aux armes de le Quellec a été retrouvé dans l'épave, ainsi qu'une assiette aux armes de la CBVN.

Cordialement.

Bonjour,

Les différents armateurs du navire selon le site Miramar :


A bientôt.

Bonjour à tous,