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Bonsoir à tous,
Marins disparus le 14 août 1917, à 0 h. 20, par 50° 47’ N. et 4° 45’ W., avec le cargo N. Verberckmoës
(Jug. Trib. civ. Dunkerque, 20 juin 1918, transcrit à Dunkerque, le 16 novembre 1920 : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1920, f° 209, acte n° 641)
[4]
— ARZEL François Marie, né le 17 novembre 1883 à Saint-Renan
(Finistère) et domicilié à Guipronvel
(– d° –).
Chauffeur, inscrit au quartier de Brest le 4 novembre 1908, n° 5.037 ; classe 1903, n° 1.039 au recrutement de Brest.
Fils d’
Yves ARZEL et de
Marie Françoise GUÉGEN. Célibataire.
« Condamné par la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône le 27 juillet 1918 à dix ans de réclusion et à dix ans d’interdiction de séjour pour complot contre la sûreté et l’autorité du capitaine de navire Ricordeau. » (État signalétique des services).
Vraisemblablement
Alfred RICORDEAU, inscrit au quartier de Marseille, n° 501, enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, qui commandait le navire auxiliaire
Libia, disparu le 2 août 1917 avec ce bâtiment, torpillé et coulé à 70 milles dans l’Ouest de Penmarc’h par le sous-marin allemand
U-61 (Kapitänleutnant Victor DIECKMANN).
— BRULÉ Édouard Gustave, né le 24 novembre 1872 à Fort-Mardyck
(Nord) et y domicilié.
Matelot, inscrit au quartier de Dunkerque, f° 1.250, n° 2.499 ; classe 1892, n° 2.624 au recrutement de Dunkerque.
Fils d’
Édouard Gustave BRULÉ, né le 2 août 1846 à Dunkerque et «
décédé en mer dans les parages d’Islande, le 26 mars 1877 », marin, et de
Marie Léonie Pélagie HARS, née le 21 novembre 1849 à Grande-Synthe
(Nord), pêcheuse ; époux ayant contracté mariage à Fort-Mardyck, le 10 janvier 1872
(Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1872, f° 3, acte n° 5 – Ibid. f° 32, acte n° 87). Époux de
Léonie DRUEL, née le 5 juin 1874 à Fort-Mardyck, avec laquelle il avait contracté mariage en cette commune, le 14 mars 1894
(Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1894, f° 5, acte n° 9).
— LE MEUR Jean Marie, né le 30 janvier 1881 à Langoat
(Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d'Armor –) et y domicilié.
Chauffeur, inscrit à Tréguier, n° 20.204.
Fils d’
Yves Marie LE MEUR, né vers 1856, journalier laboureur, et de
Jeanne Yvonne LE GAONIAT, née vers 1850, filandière, son épouse
(Registre des actes de naissance de la commune de Langoat, Année 1881, f° 2, acte n° 2). Célibataire.
— THÉRY Victor Bernard Cornil, né le 28 février 1869 à Rosendaël
(Nord) et domicilié à Rouen
(Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –).
Second mécanicien, inscrit le 24 juin 1896 au quartier de Dunkerque, f° et n° 3.040 ; classe 1889, n° 1.792 au recrutement de Dunkerque.
Fils de
Félix Désiré THÉRY, né le 3 mars 1842 à Téteghem
(Nord), marin, et d’
Eugénie Rosalie Léonie BOMMEL, née le 21 septembre 1844 à Téteghem, «
ménagère » [
jardinière en 1868] ; époux ayant contracté mariage à Rosendaël, le 12 février 1868
(Registre des actes de mariage de la commune de Rosendaël, Année 1868, f° 4, acte n° 5 – Registre des actes d’état civil de la commune de Rosendaël, Année 1869, f° 6, acte n° 20). Époux de
Joséphine Marie Augustine MAUDUIT.
Distinctions posthumes
▪ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922
(art. 1er ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.654), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier :
▪ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922
(art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.658), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
