Forum PAGES 14-18

Bonjour

Un certain nombre de chasseurs de sous-marins sont affectés au CEPOT

Qui aurait des informations sur cette structure ou base ?

Merci d'avance

Bonjour Marc,

J'ai cherché, en vain pour le moment. Pourrais-tu en préciser le contexte ?

Amicalement
Franck

PS. Quel casse-croûte, les marques de coques des chasseurs ! Bon courage, çà me rappelle les torpilleurs...

Bonjour Franck

Plusieurs fiches de chasseurs de sous-marins (C40, C80 et C86) font état d'une affectation au CEPOT sans autre précision (mais parfois il est fait mention d'activités aéronavales sans que je puisse consolider l'information)

C'est maigre

A bientot

Bonjour Malou,

La Commission d'Etudes Pratiques d'Optique et Telémetrie (CEPOT) me satisfait pleinement

A bientot

Bonjour Malou,
Bonjour à tous,

Je ne sais pas si vous êtes dans le vrai, mais la Commission d'Études Pratiques d'Optique et Télémétrie (CEPOT) me plaît bien, et cadre avec leurs affectations (les 3 chasseurs mentionnés par Marc) à partir de 1919-1920.
J'ai recherché dans les bouquins sur l'Aviation Maritime, mais n'ai rien trouvé d'approchant pour l'instant.

Bien amicalement et bon dimanche à vous,
Franck

Re,

Ah bin, tu as posté quand je rédigeais

Amicalement,
Franck

Bonjour à tous

Je ne sais pas si je vais vous apporter une info intéressante ou si cela fut déjà évoqué dans un autre post mais en m'intéressant à ma ville (Hyères) pendant la Guerre et en recherchant des témoignages écrits et des cartes postales sur Delcampe, j'ai trouvé une carte portant le cachet de l'Ecole de Télémétrie des Salins d'Hyères. L'auteur, s'avouant peu doué en math, ironise sur le fait d'en faire à présent du matin au soir. La carte semble bien être de 1917.
http://www.delcampe.net/page/item/id,50 ... age,F.html

J'ai rien trouvé quant à cette dite école, par contre non loin des Salins existe encore une base aéronavale et la Marine fut bien présente aux Salins. Mais je ne vois pas quel bâtiment encore debout aurait pu abriter la dite école en ce lieu. Si quelqu'un sait quelque chose, je prends volontiers.

Cordialement
Yannis

Bonsoir à tous,
Bonsoir Yannis,


I. ― La Commission d’études pratiques d’optique et de télémétrie (C.E.P.O.T.), qui siégeait à l’Arsenal de Toulon, fut instituée par un arrêté du 27 mars 1920, qui en déterminait également l’organisation et le fonctionnement (J.O. du ... 1920). Ce texte fut ensuite modifié par un arrêté du 8 juillet 1923 (J.O. du 20 juill. 1923).

En 1925, cette instance était présidée par le capitaine de frégate Ravel, « un as en matière d’instruments d’optique » ; il était notamment assisté par le capitaine de frégate Ledrain et les lieutenants de vaisseau Bourgeois et Emmanuelli (Paul Helbronner : « La préparation de la jonction géodésique de la Corse à la méridienne des Alpes françaises. », Revue générale des sciences pures et appliquées, Tome 44, p. 37 et s. ; « Exécution des dispositions préparatoires à la jonction géodésique de la Corse sur le terrain des opérations. », Revue générale des sciences pures et appliquées, Tome 45, p. 488 et s. ― travaux scientifiques auxquels participa la commission et qui bénéficiaient de l’actif soutien du général E. Mangin, alors commandant du XVe Corps d’armée). Mais il est très vraisemblable que le capitaine de frégate Ravel a occupé cette fonction dès la création de la commission, à laquelle il n’était sans doute pas étranger.

II. ― Apparemment, l’École de télémétrie fut officiellement créée et organisée par un arrêté en date du 5 octobre 1920 (J.O. du ... 1920). Ce texte, ultérieurement modifié par un arrêté du 28 janvier 1923 (J.O. du 30 janv. 1923), fut complété par une circulaire du 8 octobre 1924, dont l’objet était de préciser l’organisation et le fonctionnement de la nouvelle école (J.O. du 10 oct. 1924). Par ailleurs, une circulaire de même date organisait un contrôle de l’embarquement des télémétristes (Ibid.).

A partir de 1910, et à l’initiative de l’amiral Augustin Boué de Lapeyrère, qui venait d’être nommé au commandement de la 1re Escadre de ligne, future 1re Armée navale, l’enseignement de la pratique des appareils de télémétrie avait été donné à tous les chefs des sections d’artillerie dans les écoles de canonnage. La sélection s’effectuait ensuite à bord, les éléments montrant les meilleures aptitudes étant alors choisis comme observateurs (Navigazette, n° 1118, Jeudi 29 sept. 1910, p. 4, en rubrique « Ministère de la Marine – Informations »).

III. ― La spécialité d’opticien-télémétriste ne fut reconnue dans la Marine que par le décret du 24 juin 1936 (J.O. du 26 juin, p. 6709), qui modifiait à cet effet le décret du 17 juillet 1908 portant réorganisation du corps des équipages de la flotte (Bull. des Lois, XIIe Série, n° 3041, p. 4449, Texte n° 52.369), tel que refondu par le décret du 15 juillet 1914 (J.O. du 18 juill. 1914 ; Bull. des Lois, n° 133, p. 2094, Texte n° 7.338).

Faisant suite à la création de cette nouvelle spécialité, une circulaire de même date (J.O. du 26 juin, p. 6709) précisait que l’École de télémétrie, dirigée par un lieutenant de vaisseau breveté canonnier, auquel était adjoint un enseigne de vaisseau titulaire du même brevet, comporterait en conséquence à l’avenir :

― Un cours du brevet élémentaire, d’une durée totale de six mois et demi, dont deux pour la formation militaire et maritime et celle d’opticien, et quatre et demi à bord d’un bâtiment-école d’application de tir à la mer pour la formation de télémétriste (§. 7) ;

― Un cours du brevet supérieur, d’une durée totale de trois mois et demi, dont deux pour compléter la formation des gradés comme opticiens, et un et demi à bord d’un bâtiment-école d’application de tir à la mer pour permettre à ces gradés de s’initier aux méthodes d’entraînement des télémétristes, ainsi que d’entretien et de perfectionnement de leurs connaissances en ce domaine (§. 8).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.