Bonjour à tous,
GUATEMALA Cargo de la Compagnie Générale Transatlantique (1909 - 1915)
Coulé au canon le 6 septembre 1915.
La fiche Miramar du cargo :
IDNo: 5603102
Year: 1909
Name: GUATEMALA
Type: Cargo ship
Date of completion: 02.1909
Flag: FRA
Tons: 5913
Yard No: 116
LPP: 118.0
Beam: 15.7
Country of build: FRA
Builder: St Nazaire (Penhoet)
Location of yard: Grand Quevilly
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-11
Owner as Completed: Cie Generale Transatlantique, Le Havre
End: 1915
Disposal Data:
sm/t 50nm SW Belle Ile 06.09.1915
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/313466
Cordialement,
Franck
GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Re,
Voir également sur le site de la French Lines :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_200.php
Cordialement,
Franck
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http://www.frenchlines.com/ship_fr_200.php
Cordialement,
Franck
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Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Re,
GUATEMALA
Compagnie Générale Transatlantique
1908
Chantiers de Normandie;
5,913 tons
387,1 x 51,4 x 28,2
265 n.h.p.
Triple-expansion engines.
The French steamship Guatemala was torpedoed and sunk by a German submarine in the Bay of Biscay on September 6th, 1915.
Cordialement,
Franck
GUATEMALA
Compagnie Générale Transatlantique
1908
Chantiers de Normandie;
5,913 tons
387,1 x 51,4 x 28,2
265 n.h.p.
Triple-expansion engines.
The French steamship Guatemala was torpedoed and sunk by a German submarine in the Bay of Biscay on September 6th, 1915.
Cordialement,
Franck
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Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Coulé par le sous-marin allemand U 20 (Kplt. Walther Schwieger) lors d'un voyage de St. Nazaire à Philadelphia.
Best wishes,
Michael
Coulé par le sous-marin allemand U 20 (Kplt. Walther Schwieger) lors d'un voyage de St. Nazaire à Philadelphia.
Best wishes,
Michael
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Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
GUATEMALA
Compagnie Générale Transatlantique
Capitaine ARQUE Jean
Voici le récit du naufrage
Traversée Saint Nazaire – Philadelphie sur lest.
Débarque son pilote le 5 Septembre à 23h00 à la bouée de la Lambarde et, à 4 milles au Sud de La Banche prend la route au S70W.
Le 6 Septembre au matin, le navire se trouve par 46°50 N et 06°22 W.
Beau temps d’ESE. Mer houleuse. Léger roulis.
Le 2e capitaine prévient qu’un sous-marin allemand vient de tirer un coup de canon dont l’obus est tombé près du navire. Le sous-marin est à 1 mille sur l’arrière tribord. Le capitaine fait mettre la barre toute à gauche pour fuir en présentant l’arrière.
Le sous-marin hisse le signal AB (Abandonnez immédiatement) et prend, en surface, le navire en chasse. Il tire une dizaine d’obus à intervalles de deux ou trois minutes, qui tombent très près du navire, entre 5 et 15 m.
Le sous-marin se rapproche rapidement et, vu la vitesse insuffisante du GUATEMALA, il apparaît impossible de lui échapper. Après concertation avec le second capitaine et l’officier de quart, le capitaine fait donner trois coups de sifflet, stopper la machine et donne l’ordre de gagner les postes d’abandon et d’amener les embarcations. L’équipage prend place dans les canots et le capitaine quitte le navire en dernier avec les papiers du bord.
Le sous-marin avait cessé son tir aux coups de sifflet. Il s’approche alors à 300 m et prend une position perpendiculaire au navire ; puis il plonge et lance une torpille dans le flanc du GUATEMALA, sur l’arrière bâbord, par le travers de la machine. Une énorme colonne d’eau retombe sur le pont et un gros nuage noir fait supposer que la soute latérale a sauté. Le navire s’incline de 45° sur bâbord et s’enfonce par l’arrière. Le sous-marin en fait le tour. Il est 11h40.
Le capitaine répartit l’équipage dans les deux embarcations et prend le commandement de l’une, confiant l’autre au second capitaine. Il donne l’ordre de faire route sur Belle Ile, la terre la plus proche à atteindre vu les vents de SW qui règnent alors.
Toute la journée du 6 les deux canots naviguent de conserve. Mais vers 21h00, ils se perdent de vue.
Vers 06h00 le 7, celui du capitaine aperçoit le vapeur anglais ARGO auquel il fait des signaux de détresse. L’ARGO recueille les naufragés. On essaie de prendre l’embarcation en remorque, mais elle finit par chavirer et doit être abandonnée.
Le 7 vers 13h00, les hommes sont déposés sur le navire arraisonneur de la pointe Saint Matthieu et dirigés vers le 2e dépôt des équipages de la Flotte
Pas de renseignements sur ce qu’il advint du 2e canot.
Voici la liste d'équipage du 1er canot
Voici le dessin de l'U 20 fait par le capitaine Arqué
Ce sous-marin commandé par le KL Walther Schwieger avait torpillé le LUSITANIA le 7 Mai 1915 causant la mort d'un millier de citoyens américains. Ce torpillage avait eu un immense retentissement.
L'U 20 s'échouera sur la côte danoise le 4 Novembre 1916 et sera détruit le lendemain par son équipage.
Walther Schwieger l'avait alors quitté. Il disparaîtra le 5 Septembre 1917 avec l'U 88 et tout son équipage, ayant sauté sur une mine.
Cdlt
GUATEMALA
Compagnie Générale Transatlantique
Capitaine ARQUE Jean
Voici le récit du naufrage
Traversée Saint Nazaire – Philadelphie sur lest.
Débarque son pilote le 5 Septembre à 23h00 à la bouée de la Lambarde et, à 4 milles au Sud de La Banche prend la route au S70W.
Le 6 Septembre au matin, le navire se trouve par 46°50 N et 06°22 W.
Beau temps d’ESE. Mer houleuse. Léger roulis.
Le 2e capitaine prévient qu’un sous-marin allemand vient de tirer un coup de canon dont l’obus est tombé près du navire. Le sous-marin est à 1 mille sur l’arrière tribord. Le capitaine fait mettre la barre toute à gauche pour fuir en présentant l’arrière.
Le sous-marin hisse le signal AB (Abandonnez immédiatement) et prend, en surface, le navire en chasse. Il tire une dizaine d’obus à intervalles de deux ou trois minutes, qui tombent très près du navire, entre 5 et 15 m.
Le sous-marin se rapproche rapidement et, vu la vitesse insuffisante du GUATEMALA, il apparaît impossible de lui échapper. Après concertation avec le second capitaine et l’officier de quart, le capitaine fait donner trois coups de sifflet, stopper la machine et donne l’ordre de gagner les postes d’abandon et d’amener les embarcations. L’équipage prend place dans les canots et le capitaine quitte le navire en dernier avec les papiers du bord.
Le sous-marin avait cessé son tir aux coups de sifflet. Il s’approche alors à 300 m et prend une position perpendiculaire au navire ; puis il plonge et lance une torpille dans le flanc du GUATEMALA, sur l’arrière bâbord, par le travers de la machine. Une énorme colonne d’eau retombe sur le pont et un gros nuage noir fait supposer que la soute latérale a sauté. Le navire s’incline de 45° sur bâbord et s’enfonce par l’arrière. Le sous-marin en fait le tour. Il est 11h40.
Le capitaine répartit l’équipage dans les deux embarcations et prend le commandement de l’une, confiant l’autre au second capitaine. Il donne l’ordre de faire route sur Belle Ile, la terre la plus proche à atteindre vu les vents de SW qui règnent alors.
Toute la journée du 6 les deux canots naviguent de conserve. Mais vers 21h00, ils se perdent de vue.
Vers 06h00 le 7, celui du capitaine aperçoit le vapeur anglais ARGO auquel il fait des signaux de détresse. L’ARGO recueille les naufragés. On essaie de prendre l’embarcation en remorque, mais elle finit par chavirer et doit être abandonnée.
Le 7 vers 13h00, les hommes sont déposés sur le navire arraisonneur de la pointe Saint Matthieu et dirigés vers le 2e dépôt des équipages de la Flotte
Pas de renseignements sur ce qu’il advint du 2e canot.
Voici la liste d'équipage du 1er canot
Voici le dessin de l'U 20 fait par le capitaine Arqué
Ce sous-marin commandé par le KL Walther Schwieger avait torpillé le LUSITANIA le 7 Mai 1915 causant la mort d'un millier de citoyens américains. Ce torpillage avait eu un immense retentissement.
L'U 20 s'échouera sur la côte danoise le 4 Novembre 1916 et sera détruit le lendemain par son équipage.
Walther Schwieger l'avait alors quitté. Il disparaîtra le 5 Septembre 1917 avec l'U 88 et tout son équipage, ayant sauté sur une mine.
Cdlt
olivier
Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour Olivier,
Pierre DUMONTIER était le 2e lieutenant.
Le 2e capitaine commandait l'autre embarcation.
Je trouvais un peu bizarre aussi, pratiquement tout l'Etat-Major, à part les lieutenants, dans le canot n°1.
Amicalement,
Franck
Pierre DUMONTIER était le 2e lieutenant.
Le 2e capitaine commandait l'autre embarcation.
Je trouvais un peu bizarre aussi, pratiquement tout l'Etat-Major, à part les lieutenants, dans le canot n°1.
Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
GUATEMALA — Compagnie Générale Transatlantique.
Bonjour à tous,
Bien amicalement à vous,
Daniel.
« Pas de renseignements sur ce qu’il advint du 2e canot. »
Les membres de l'équipage qui avaient pris place dans la seconde chaloupe furent recueillis par le navire britannique Hand qui les déposa à Saint-Nazaire.
Les membres de l'équipage qui avaient pris place dans la seconde chaloupe furent recueillis par le navire britannique Hand qui les déposa à Saint-Nazaire.
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.897, Mercredi 9 septembre 1915,
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« Les Allemands coulent un paquebot français
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« Les Allemands coulent un paquebot français
Saint-Nazaire, 7 septembre, (De notre correspondant particulier). ― Hier matin, à 11 heures, le paquebot français Guatemala, commandé par le capitaine Hargné [lire : Arqué], et qui se rendait à Buenos-Ayres, a été torpillé à 50 milles au sud-ouest de Belle-Ile, par un sous-marin allemand, qui l’arrosa d’obus, à 150 mètres.
Le capitaine fit mettre deux chaloupes à la mer ; alors, le sous-marin allemand lança sa torpille et le Guatemala, atteint dans les soutes, donna de la bande mais ne coula pas. Les marins allemands montèrent sur le bateau pour y placer des bombes.
La première chaloupe, contenant le capitaine, trois officiers et vingt hommes fut recueillie par le vapeur anglais Hand, et les marins furent conduits à Saint-Nazaire, où ils arrivaient cet après-midi à 3 heures.
La deuxième embarcation fit route sur l’Océan et les marins furent débarqués sur un point de la côte.
Le Guatemala a 123 mètres 40 de long, jauge 10.173 tonnes. Il comprend 40 hommes d’équipage. »
Le capitaine fit mettre deux chaloupes à la mer ; alors, le sous-marin allemand lança sa torpille et le Guatemala, atteint dans les soutes, donna de la bande mais ne coula pas. Les marins allemands montèrent sur le bateau pour y placer des bombes.
La première chaloupe, contenant le capitaine, trois officiers et vingt hommes fut recueillie par le vapeur anglais Hand, et les marins furent conduits à Saint-Nazaire, où ils arrivaient cet après-midi à 3 heures.
La deuxième embarcation fit route sur l’Océan et les marins furent débarqués sur un point de la côte.
Le Guatemala a 123 mètres 40 de long, jauge 10.173 tonnes. Il comprend 40 hommes d’équipage. »
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.898, Jeudi 9 septembre 1915, p. 2.
« LE " BORDEAUX " ET LE " GUATEMALA "
« LE " BORDEAUX " ET LE " GUATEMALA "
PARIS, 8 septembre (Contrôlé). ― Au siège de la Compagnie Transatlantique, on était ce matin sans aucun renseignement au sujet des deux cargo-boats Bordeaux et Guatemala, appartenant à cette Compagnie. Torpillés le premier à 12 milles de la Coubre, à l’embouchure de la Gironde, et l’autre au large de Belle-Isle. On savait seulement qu’il s’agissait de bateaux chargés de céréales venant du Maroc, et que les équipages sont sauvés. Il n’y avait pas, croit-on, de passagers à bord des deux bateaux. [...] »
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.898, Jeudi 9 septembre 1915,
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« LE TORPILLAGE DU " GUATEMALA "
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« LE TORPILLAGE DU " GUATEMALA "
Brest, 8 septembre (Contrôlé). ― Hier soir, nous disions que l’équipage du Guatemala avait pris place dans deux barques : la première avait été, signalions-nous, recueillie, par le vapeur anglais Hand, mais on était mal fixé sur la seconde.
Voici des renseignements sur cette seconde barque :
Rencontrée au large de Lorient après une navigation de 18 heures, cette barque, qui portait le capitaine du Guatemala et 18 de ses hommes, fut rencontrée par un autre vapeur anglais, le Argo, qui venait de Bordeaux et se dirigeait sur Swansea. Mardi soir, l’Argo débarquait à Brest les marins français. Le commandant Arquet [lire : Arqué], se rendit immédiatement à la préfecture maritime où il fit sa déclaration, et l’équipage fut conduit au 2e dépôt, où il restera en subsistance jusqu’à ce qu’il soit rapatrié sur Saint-Nazaire.
Les officiers et l’équipage du Guatemala estiment que le sous-marin qui torpilla leur bateau est de construction très récente et qu’il ne mesure pas moins de 100 mètres de long.
Trois de ces sous-marins se tiendraient dans l’océan, sur la ligne Ouessant-Santander-Bilbao.
Ajoutons que le commandant du sous-marin allemand fit prendre à bord les vivres et notamment le champagne. »
_______________________Voici des renseignements sur cette seconde barque :
Rencontrée au large de Lorient après une navigation de 18 heures, cette barque, qui portait le capitaine du Guatemala et 18 de ses hommes, fut rencontrée par un autre vapeur anglais, le Argo, qui venait de Bordeaux et se dirigeait sur Swansea. Mardi soir, l’Argo débarquait à Brest les marins français. Le commandant Arquet [lire : Arqué], se rendit immédiatement à la préfecture maritime où il fit sa déclaration, et l’équipage fut conduit au 2e dépôt, où il restera en subsistance jusqu’à ce qu’il soit rapatrié sur Saint-Nazaire.
Les officiers et l’équipage du Guatemala estiment que le sous-marin qui torpilla leur bateau est de construction très récente et qu’il ne mesure pas moins de 100 mètres de long.
Trois de ces sous-marins se tiendraient dans l’océan, sur la ligne Ouessant-Santander-Bilbao.
Ajoutons que le commandant du sous-marin allemand fit prendre à bord les vivres et notamment le champagne. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Dernière modification par Rutilius le mar. mars 20, 2018 10:45 pm, modifié 2 fois.
GUATEMALA — Compagnie Générale Transatlantique.
.
Bonjour à tous,
Bonjour à tous,
Le dernier capitaine du cargo Guatemala
— ARQUÉ Jean Victor Marie, né le 30 décembre 1875 à Toulouse (Haute-Garonne) et décédé le ... à ... (...).
• Fils de Bertrand Paul Élisabeth ARQUÉ, né vers 1851, représentant de commerce, et d’Émilie Félicie Esprit Victoire LAGRANGE, née vers 1852, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Toulouse, Année 1875, acte n° 2.912).
• Époux de Jeanne Marie Louise NARKIEWICZ, née le 8 février 1879 à Toulouse, avec laquelle il avait contracté mariage à Toulouse, le 18 février 1908 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulouse, Année 1908, f° 59, acte n° 174).
Capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 605. En 1926, en fonction au Syndicat de la Manche (146, boulevard de Strasbourg, Le Havre) de la Fédération des syndicats de capitaines au long-cours de France ; alors domicilié au Havre, au 3, rue Ancel.
Par décret du 30 décembre 1926 (J.O. 2 janv. 1926, p. 173), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
• Fils de Bertrand Paul Élisabeth ARQUÉ, né vers 1851, représentant de commerce, et d’Émilie Félicie Esprit Victoire LAGRANGE, née vers 1852, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Toulouse, Année 1875, acte n° 2.912).
• Époux de Jeanne Marie Louise NARKIEWICZ, née le 8 février 1879 à Toulouse, avec laquelle il avait contracté mariage à Toulouse, le 18 février 1908 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulouse, Année 1908, f° 59, acte n° 174).
Capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 605. En 1926, en fonction au Syndicat de la Manche (146, boulevard de Strasbourg, Le Havre) de la Fédération des syndicats de capitaines au long-cours de France ; alors domicilié au Havre, au 3, rue Ancel.
Par décret du 30 décembre 1926 (J.O. 2 janv. 1926, p. 173), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
Reçu dans l’Ordre le 9 février 1926 par Auguste Ludovic ARNAUDTIZON, qui fut le dernier commandant du trois-mâts barque Jeanne-Cordonnier, de la Société des voiliers français.
V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2034_1.htm
• Extraits de la note jointe par le Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches à l’appui du projet de décret de nomination (Base Léonore, dossier 19800035/ 1285/48411).
« Situations diverses [...] – A commandé depuis 1911 les paquebots Guatemala, Bordeaux, Provence, Caravelle, Niagara, Californie, Montréal et Mississipi. »
« Détail sur les services extraordinaires rendus par le candidat. – Excellent capitaine, qui a navigué pendant toute la durée des hostilités. Commandait le Guatemala en 1915 et le Montréal en 1917, quand ils furent torpillés par un sous-marin ennemi.
Commandait également le Saint-Laurent lorsqu’il sauta par une mine en rade de Malte en 1917.
Officier brave et courageux, qui compte une belle carrière. »
« Missions à l’étranger et dans les colonies. – Mission au Brésil en Janvier 1918, pour l’armement de navires affrétés par le Service des transports maritimes. »
Par décrets des 24 et 25 février 1933 (J.O. 4 mars 1933, p. 2.288), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2034_1.htm
• Extraits de la note jointe par le Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches à l’appui du projet de décret de nomination (Base Léonore, dossier 19800035/ 1285/48411).
« Situations diverses [...] – A commandé depuis 1911 les paquebots Guatemala, Bordeaux, Provence, Caravelle, Niagara, Californie, Montréal et Mississipi. »
« Détail sur les services extraordinaires rendus par le candidat. – Excellent capitaine, qui a navigué pendant toute la durée des hostilités. Commandait le Guatemala en 1915 et le Montréal en 1917, quand ils furent torpillés par un sous-marin ennemi.
Commandait également le Saint-Laurent lorsqu’il sauta par une mine en rade de Malte en 1917.
Officier brave et courageux, qui compte une belle carrière. »
« Missions à l’étranger et dans les colonies. – Mission au Brésil en Janvier 1918, pour l’armement de navires affrétés par le Service des transports maritimes. »
Par décrets des 24 et 25 février 1933 (J.O. 4 mars 1933, p. 2.288), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Dernière modification par Rutilius le mar. mars 20, 2018 10:50 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: GUATEMALA - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour,
"Pierre Dumontier, un marin, un homme.
Les témoignages de sympathie et d'amitié n'ont cessé d'affluer depuis la mort de notre ami regretté Pierre Dumontier, décédé dans la nuit du 5 au 6 août dernier, comme nous l'avions annoncé dans notre numéro du 12 août.
Pierre Dumontier n'avait que des amis - d'innombrables amis qu'il s'était faits tout au long de sa carrière de marin.On ne pouvat qu'aimer cet homme juste, droit et bon, au coeur généreux, à la sensibilité profonde, un "honnête homme" au sens que l'on attachait à ce qualitatif au XVIIème siècle.
Né à Compiègne le 14 décembre 1887, répondant à l'appel de la mer qu'entendent souvent des adolescents vivant à l'intérieur des terres, il décida de devenir marin et, à dix-huit ans, il embarqua comme pilotin à bord du quatre-mâts Champigny qui transportait le guano du Chili en France en doublant le cap Horn, ou le blé d'Australie. Un voyage ne durait pas moins de vingt mois et c'est ainsi qu'il s'initia au métier de marin.
Elève officier de la Marine marchande en 1909, il fut ensuite lieutenant et radio à la Compagnie générale transatlantique et il obtint son brevet de capitaine au long cours au mois de mars 1914.
Il était embarqué à bord du Guatemala quand ce cargo fut torpillé en 1915. Aspirant pilote de la Seine, ensuite, il fut, sur sa demande, mobilisé comme enseigne de vaisseau auxiliaire.
Sa carrière journalistique commença après la guerre. En décembre 1919, il fut attaché à la direction du "Journal de la Marine le Yacht" dont il devint sous-directeur en avril 1922 puis directeur en juin 1926.
Membre fondateur de l'Amicale des Capitaines au long cours en 1920, secrétaire général de 1945 à 1966, trésorier jusqu'à sa mort, membre fondateur des Amis du Musée de la Marine, membre du syndicat de la Presse technique, il était depuis 1931, trésorier du Syndicat de la Presse maritime et membre du Comité du tourisme nautique au T.C.F. depuis 1922.
Pierre Dumontier était officier de la Légion d'honneur, officier du mérite maritime, titulaire de la Médaille d'honneur d'argent et de l'Education physique et des sports.
Mais la plus belle de ses distinctions est le souvenir qu'il laisse au coeur de tous ceux, qui l'ayant connu, n'ont pu qu'être ses amis.."
N.B. Il s'agit de Pierre Dumontier, Dieppe n° 65, CLC, embarqué comme 2ème lieutenant sur le Guatemala, et à bord du 1er canot lors de l'évacuation.
Source : Cols bleus n° 1008 du 7 octobre 1967.
Cordialement.
"Pierre Dumontier, un marin, un homme.
Les témoignages de sympathie et d'amitié n'ont cessé d'affluer depuis la mort de notre ami regretté Pierre Dumontier, décédé dans la nuit du 5 au 6 août dernier, comme nous l'avions annoncé dans notre numéro du 12 août.
Pierre Dumontier n'avait que des amis - d'innombrables amis qu'il s'était faits tout au long de sa carrière de marin.On ne pouvat qu'aimer cet homme juste, droit et bon, au coeur généreux, à la sensibilité profonde, un "honnête homme" au sens que l'on attachait à ce qualitatif au XVIIème siècle.
Né à Compiègne le 14 décembre 1887, répondant à l'appel de la mer qu'entendent souvent des adolescents vivant à l'intérieur des terres, il décida de devenir marin et, à dix-huit ans, il embarqua comme pilotin à bord du quatre-mâts Champigny qui transportait le guano du Chili en France en doublant le cap Horn, ou le blé d'Australie. Un voyage ne durait pas moins de vingt mois et c'est ainsi qu'il s'initia au métier de marin.
Elève officier de la Marine marchande en 1909, il fut ensuite lieutenant et radio à la Compagnie générale transatlantique et il obtint son brevet de capitaine au long cours au mois de mars 1914.
Il était embarqué à bord du Guatemala quand ce cargo fut torpillé en 1915. Aspirant pilote de la Seine, ensuite, il fut, sur sa demande, mobilisé comme enseigne de vaisseau auxiliaire.
Sa carrière journalistique commença après la guerre. En décembre 1919, il fut attaché à la direction du "Journal de la Marine le Yacht" dont il devint sous-directeur en avril 1922 puis directeur en juin 1926.
Membre fondateur de l'Amicale des Capitaines au long cours en 1920, secrétaire général de 1945 à 1966, trésorier jusqu'à sa mort, membre fondateur des Amis du Musée de la Marine, membre du syndicat de la Presse technique, il était depuis 1931, trésorier du Syndicat de la Presse maritime et membre du Comité du tourisme nautique au T.C.F. depuis 1922.
Pierre Dumontier était officier de la Légion d'honneur, officier du mérite maritime, titulaire de la Médaille d'honneur d'argent et de l'Education physique et des sports.
Mais la plus belle de ses distinctions est le souvenir qu'il laisse au coeur de tous ceux, qui l'ayant connu, n'ont pu qu'être ses amis.."
N.B. Il s'agit de Pierre Dumontier, Dieppe n° 65, CLC, embarqué comme 2ème lieutenant sur le Guatemala, et à bord du 1er canot lors de l'évacuation.
Source : Cols bleus n° 1008 du 7 octobre 1967.
Cordialement.
Memgam