MONASTIR vapeur réquisitionné

[Memgam]

Bonjour,

Louis Athanase Dubois, né le 4 février 1874, entré au service en 1891, port de rattachement Lorient, lieutenant de vaisseau au 1er janvier 1902, à l'Ecole supérieure de la Marine en 1911.

Source : Liste navale française 1911.

Cordialement.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Le capitaine du transport auxiliaire Monastir lors de la rencontre
avec un sous-marin, survenue le 22 avril 1918.

— TRUSCAT Vincent Joseph, né le 16 novembre 1884 à l’Île-aux-Moines (Morbihan), décédé le 14 août 1960 à Vannes (– d° –) (Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1884, f° 7, acte n° 24).

• Fils de Vincent Marie TRUSCAT, né le 26 juillet 1838 à l’Île-aux-Moines, capitaine au cabotage, ins-crit au quartier de Vannes, f° 108, n° 217 (*) ; et de Désirée Marie Gildase BULÉON, née le 26 sep-tembre 1850 à l’Île-aux-Moines, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 9 septembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1873, suppl. f° 1, acte n° 11).

• Petit-fils de :

— Georges Marie TRUSCAT, né le 26 avril 1792 à l’Île-aux-Moines et y décédé, le 28 octobre 1874 (Registre des actes de décès de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1874, f° 10, acte n° 28), marin, et d’Anne MAHÉ, née le 17 fructidor an VII (3 septembre 1799) à l’Île-aux-Moines et y décédée, le 15 avril 1868 (Registre des actes de décès de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1868, f° 6, acte n° 17) ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 11 janvier 1832 (Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1832, f° 2, acte n° 6).

— Joachim BULÉON, né le 28 janvier 1814 à l’Île-aux-Moines, disparu en mer le 15 mars 1854 à bord du chasse-marée La Maria « à l’entrée de la rivière de Bordeaux » (Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1854, f° 5, acte n° 25), marin, et de Marguerite Gildase COUTU-RIER, née le 25 avril 1816 à l’Île-aux-Moines et y décédée le 5 avril 1880 (Registre des actes de décès de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1880, f° 4, acte n° 9), sans profession [Lingère (1849)] ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 18 juillet 1849 (Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-aux-Moines, Année 1849, f° 10, acte n° 49).

**********

Inscrit définitif le 5 mai 1903 au quartier de Vannes, f° et n° 2.073. Classe 1904, n° 340 au recrutement de Vannes.

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Vannes, n° 10.812 [Brevet conféré le 19 mai 1910 (J.O. 9 janv. 1910, p. 272)]. En Avril 1918, commandait le transport auxiliaire Monastir, ex-Kythnos de la Deutsche Levante Linie (D.L.L.), de Hambourg, saisi et capturé le 3 septembre 1916 en rade d'Eleusis (Grèce) par les autorités navales alliées en Méditerranée orientale, attribué à l’État français, puis em-ployé comme transport auxiliaire par l’Armée navale.

En Juillet 1922, déclaré admissible à l’emploi d’inspecteur de la navigation maritime, à la suite d’une session d'examens organisée fin Juin 1922 ; classé 5e sur une liste de 7 candidats admis (J.O. 2 juill. 1922, p. 6.930).

Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine Marchande et des Pêches en date du 3 août 1922 (J.O. 5 août 1922, p. 8.158), nommé à l’emploi d’inspecteur de 4e classe de la navigation maritime à compter du 1er octobre 1922. Par un arrêté de même date (Ibid.), affecté au port de Marseille.

Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine Marchande et des Pêches en date du 1er décembre 1924 (J.O. 2 déc. 1924, p. 10.570), promu au grade d’inspecteur de 3e classe de la navigation maritime à compter du même jour.

Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine Marchande et des Pêches en date du 14 mai 1925 (J.O. 16 mai 1925, p. 4.619), affecté au port de La Rochelle à compter du 1er juin 1925. Alors inspecteur de 3e classe de la navigation maritime.

Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 16 décembre 1927 (J.O. 17 déc. 1927, p. 12.685), promu au grade d’inspecteur de 2e classe de la navigation maritime à compter du 24 novembre 1927.

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 mars 1938 (J.O. 3 juin 1938, p. 2.608), promu au grade d’inspecteur de 1re classe de la navigation maritime à compter du 1er mars 1938.

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(*) Médaille d’honneur des marins du commerce (Déc. 4 juill. 1918, J.O. 14 juill. 1918, p. 6.124 et 6.127).

[markab]

Bonjour,

Voici la fiche Miramar du navire MONASTIR de la Flotte d'Etat, futur ELENI de la compagnie grecque Demitrios M.Los :

MONASTIR A.jpg (96.61 Kio) Consulté 447 fois

MONASTIR B.jpg (82.48 Kio) Consulté 447 fois

Le navire est mis en vente en 1921 : viewtopic.php?p=584783#p584783


A bientôt.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Distinctions honorifiques conférées à la suite de l’incendie survenu
le 17 août 1918 à bord du transport auxiliaire Moghrab


Inscriptions au tableau spécial de la Légion d'honneur

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date des 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), le premier maître de manœuvre Hector CORBINEAU, capitaine au long-cours, capitaine en second du transport auxiliaire Monastir, fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

J.O. 16-XI-1919 - .jpg (50.43 Kio) Consulté 388 fois

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 26 février 1920 (J.O. 28 févr. 1920, p. 3.273), l’en-seigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire Jean LE CALVEZ, qui exerçait alors le commandement du transport auxiliaire Moghrab, fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur (Rang du 15 août 1919) pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

J.O. 28-II-1920 - .jpg (73.78 Kio) Consulté 388 fois

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.410), le lieutenant de vaisseau Émile MAHEU, qui exerçait alors le commandement du transport auxiliaire Monastir fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier (Rang du 30 avril 1921) dans les termes suivants :

J.O. 10-VIII-1921 - .JPG (36.05 Kio) Consulté 388 fois

Inscriptions au tableau spécial de la Médaille militaire

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 octobre 1918 (J.O. 10 août 1918, p. 9.526), les offi-ciers mariniers dont les noms suivent furent inscrits au tableau spécial de la Médaille militaire (Rang du 29 octobre 1918) dans les termes suivants :

J.O. 3-XI-1918 - .jpg (109.81 Kio) Consulté 388 fois

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Distinctions honorifiques posthumes conférées à la suite de l’attaque
subie le 26 juillet 1918 par le transport auxiliaire Monastir


Inscription au tableau spécial de la Légion d'honneur

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 1er ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.654), le chef mécanicien René Ernest SERONDE fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier :

J.O. 2-IV-1922 - 3654 - .jpg (43.64 Kio) Consulté 351 fois

Inscription au tableau spécial de la Médaille militaire

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.658), le matelot Jean MERCIER fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

J.O. 2-IV-1922 - 3658 - .jpg (45.53 Kio) Consulté 351 fois

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Marin du transport auxiliaire Monastir décédé antérieurement
à la perte de ce bâtiment

— SEMPASTOUS François Marie, né le 31 août 1888 à Brest (Finistère) (Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1888, Vol. II., f° 56, n° 988), décédé le 10 juillet 1917 à l’Hôpital des mé-caniciens de Toulon (Var) (Registre des actes de décès de la ville de Toulon, Année 1917, f° 170, n° 1.332) (Maladie contractée en service : endocardite et urémie). [Non déclaré « Mort pour la France » : « Mention refusée »]

Matelot de 1re classe mécanicien (1er octobre 1907), matricule n° 18.051 – 3 ; classe 1908, n° 3.494 au recrutement de Brest. Exerçait la profession d’ajusteur lors des opérations de recrutement de sa classe.

Fils de François Marie SEMPASTOUS, né le 4 août 1862 à Crozon (Finistère), décédé le 30 mars 1908 à Brest (Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1908, f° 132, n° 520), matelot chauffeur [« Mécanicien au commerce » (1908)], et de Marie JÉGOU, née le 13 janvier 1865 à Brest, section de Recouvrance (Registre des actes de mariage de la section de Recouvrance, Année 1865, f° 6, n° 20), décédée le 20 mars 1928 à Camaret-sur-Mer (Finistère), couturière. Époux ayant contracté mariage à Brest, section de Recouvrance, le 29 mars 1886 (Registre des actes de mariage de la section de Re-couvrance, Année 1886, f° 2, n° 42). Célibataire.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Marins du transport auxiliaire Monastir ayant été victimes,
le 26 juillet 1918, du torpillage du transport auxiliaire Monastir par
le sous-marin allemand UC-74

— SERONDE René Ernest, né le 17 février 1890 à Dunkerque (Nord) (Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1890, f° 41, acte n° 188) et y domicilié, au 31, rue du Collège. Décédé le 26 juillet 1918, à 22 h. 00, à bord du chalutier britannique H.M.S. Roxana, par 35° 00’ N. et 27° 09’ E., des suites de blessures reçues le jour même lors du torpillage du Monastir par le sous-marin allemand UC-74 (Oberleutnant zur See Hans ADALBERT von der LÜHE). En raison de l’impossibilité de commu-niquer avec la terre, acte de décès établi, en lieu et place du commandant du H.M.S. Roxana empêché, par le lieutenant de vaisseau Jules Paul Stéphane MAQUET, commandant la canonnière Décidée, chef d’escorte. (*) Corps immergé le 28 juillet 1918 par 35° 14’ N. et 20° 50 E. [Acte de décès transcrit le 17 septembre 1918 à Dunkerque (Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1918, f° 56, acte n° 430)]

Chef mécanicien. Officier mécanicien inscrit au quartier de Dunkerque, n° 4.728 ; classe 1910, n° 815 au recrutement de Dunkerque.

• Fils d’Antoine SERONDE, né le 14 octobre 1842 à Tours (Indre-et-Loire), décédé le 14 mai 1912 à Dun-kerque (Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1912, f° 57, acte n° 253), officier de la Marine marchande, inscrit au quartier de Dunkerque, f° 115, n° 109 [Maître au cabotage (1890)], et d’Irma Delphine Joséphine NEUTS, née le 24 février 1851 à Dunkerque et y décédée, le 5 août 1925 (Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1925, f° 59, acte n° 299), sans profession [« Marchande de nouveautés » (1885)]. Époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 21 décembre 1885 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1885, f° 159, acte n° 277).

• Frère d’Édouard Antoine SERONDE, né le 10 mars 1887 à Dunkerque (Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1887, f° 51, acte n° 247), décédé le 10 avril 1977 à Champlost (Yonne).

Enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve ; capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dun-kerque, n° 4.313. En 1918, commandait à Dunkerque le dragueur de mines auxiliaire Augustin-Normand. Chevalier de la Légion d’honneur [Arr. Marine 6 juill. 1921 (J.O. 8 juill. 1921, p. 7.854)].

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.654), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Seronde (René), officier mécanicien, Dunkerque 4.728 : disparu en mer, le 26 juil-let 1918, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
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(*) Nommé à ce commandement par un décret du 9 octobre 1917 (J.O. 12 oct. 1917, p. 8.085).
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— MERCIER Jean, né le 10 avril 1888 à Bordeaux (Gironde) (Registre des actes de nais-sance de la ville de Bordeaux, Année 1888, 1re section, suppl. f° 4, acte n° 607). Disparu en mer à la suite du torpillage du transport auxiliaire Monastir par le sous-marin allemand UC-74 (Oberleutnant zur See Hans ADAL-BERT von der LÜHE), survenu le 26 juillet 1918 dans le détroit de Kassos, à l’Est de la Crête, par 35° 00’ N. et 27° 00’ E., alors que le bâtiment allait de Suez (Égypte) à Salonique (Grèce).

Chauffeur. Inscrit définitif le 8 août 1917 au quartier de Bordeaux à compter du 11 mai précédent, n° 9.890 ; classe 1908, n° 1.161 au recrutement de Libourne.

• Fils de François MERCIER, né le 3 avril 1842 à Proissans (Dordogne) (Registre des actes de naissance de la commune de Proissans, Année 1842 f° 2, acte n° 8), décédé le 15 août 1894 à Caudrot (Gironde) (Registre des actes de décès de la commune de Caudrot, Année 1894, f° 8, acte n° 26), journalier agricole [Domestique (1872)] et de Pétronille BARÈS, née le 31 janvier 1850 à Caudrot (Registre des actes de naissance de la commune de Caudrot, Année 1850, f° 3, acte n° 4), décédée le ... à ..., journalière [Cultivatrice (1894)]. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 27 janvier 1872 (Registre des actes de mariage de la commune de Caudrot, Année 1872, f° 5, acte n° 4).

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.658), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Mercier (Jean), Bordeaux 9.890 : disparu en mer, le 26 juillet 1918, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

[Engagé volontaire pour cinq ans le 20 octobre 1908 à la mairie de Rochefort-sur-Mer au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte ; arrivé au corps et apprenti marin le 21, matricule n° 45.803 – 5. Nommé matelot de 3e classe le 1er mars 1910 puis matelot de 2e classe le 5 août 1910. Nommé matelot de 1re classe breveté le 1er janvier 1913. Passé dans la réserve de l’armée de mer le 20 octobre 1913 ; certificat de bonne conduite accordé.

Rappelé à l’activité par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054). Arrivé au corps le 3 août 1914. Inscrit définitif au quartier de Bordeaux le 8 août 1917, n° 9.890.]

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[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Le second capitaine du transport auxiliaire Monastir
lors de l’incendie du transport auxiliaire Moghrab

— CORBINEAU Hector Adolphe Onésime, né le 23 janvier 1891 à Bernay — aujourd’hui Bernay-Saint-Martin — (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) (Registre des actes de naissance de la commune de Bernay, Année 1891, f° 2, acte n° 3), tué le 17 août 1918 lors de l’incendie du transport auxiliaire Moghrab, survenu au cours du déchargement d’une cargaison d’essence du Monastir, échoué dans la baie de Poro(Crête, Grèce) après avoir été torpillé par le sous-marin allemand UC-74 (Ober-leutnant zur See Hans ADALBERT von der LÜHE). Acte de décès établi le 30 août 1918 en rade de Milo (Grèce) par le lieutenant de vaisseau auxiliaire Émile MAHEU, qui commandait alors le Monastir, sur la déclaration de Léon COUÉDAL, second capitaine, et de Nicolas POLIDON, maître d’équipage ; transcrit le 12 novembre 1918 à Surgères (Registre des actes de décès de la commune de Surgères, Année 1918, suppl. f° 1, acte n° 79). Domicilié en dernier lieu dans ladite commune.

Premier maître de manœuvre auxiliaire ; capitaine au long-cours, inscrit au quartier de La Rochelle, n° 1.176 [Brevet conféré en Février 1912 (J.O. 18 févr. 1912, p. 1.563)]. Classe 1911, n° 1.203 au recrutement de La Rochelle.

• Fils de Jean Hector CORBINEAU, né le 16 mars 1859 à Bernay, cultivateur, et de Célina PERRIER, née le 22 octobre 1873 à Bernay et y décédée, le 20 mars 1907 (Registre des actes de décès de la commune de Bernay, Année 1907, f° 2, acte n° 5), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 16 septembre 1889 (Registre des actes de mariage de la commune de Bernay, Année 1889, f° 4, acte n° 5).

• Époux de Marie Georgina ROUX, née le 26 février 1891 à Surgères, rue du Faubourg Saint-Gilles (Registre des actes de naissance de la commune de Surgères, Année 1891, f° 4, acte n° 10), sans pro-fession, avec laquelle il avait contracté mariage à Bordeaux (Gironde), le 5 septembre 1916 (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, Année 1916, suppl. f° 29, acte n° 317).

Fille de Pierre François Marcelin ROUX, né le 18 octobre 1850 à à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), et de Virginie ZUZEAU, née le 28 avril 1859 à Forges-d’Aunis (– d° –), cultivateurs. Époux ayant contracté mariage à Surgères, le 16 février 1885 (Registre des actes de mariage de la commune de Surgères, Année 1885, f° 2, acte n° 2).

Par décret du 8 octobre 1919 (J.O. 1er janvier 1920, p. 28), lui fut accordée une pension de 1.600 fr. avec jouissance au 18 août 1918.

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 21 mars 1919, p. 2.914) : « Corbineau (Hec-tor), capitaine au long-cours 10.812 V., second du Monastir : a donné l’exemple du courage et du dévouement lors du torpillage, puis du sauvetage de son bâtiment. Est mort victime d’une explosion au cours du déchargement du même navire. » Citation emportant concession à titre posthume de la Croix de guerre avec palme.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date des 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Corbineau (Hector), capitaine au long-cours (La Rochelle 1.176), du Monastir : a donné l’exemple du courage et du dévouement lors du torpillage, puis du sauvetage de son bâtiment. Est mort victime d’une explosion au cours du déchargement du même navire. »

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Le capitaine du transport auxiliaire Monastir
lors du torpillage subi par ce bâtiment le 26 juillet 1918

— MAHEU Émile, né le 30 août 1884 à Rennes (Ille-et-Vilaine), au 8, rue Louis Philippe (Registre des actes de naissance de la ville de Rennes, Année 1884, f° 201, acte n° 1.223), décédé le 30 octobre 1923 à Antibes (Alpes-Maritimes).

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Rouen, n° 128 [Précédemment, inscrit provisoire le 4 oc-tobre 1898 au quartier de Paris, f° 373, n°1.482, puis inscrit en qualité d’élève de la Marine marchande le 21 janvier 1903 au quartier de Rouen, f° et n° 11.487. Brevet ordinaire de capitaine au long-cours conféré le 22 septembre 1910] ; lieutenant de vaisseau auxiliaire. Classe 1904, n° 1.883 au recrutement de la Seine, 3e Bureau.

• Fils d’Henry MAHEU, né le 6 novembre 1846 à Rennes, « caissier comptable », et d’Émilie Julie Clé-mentine SIMONET, née le 18 mai 1862 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Ma-ritime), décédée le 4 mars 1952 à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) (Registre des actes de naissance de la commune de Sotteville-lès-Rouen , Année 1862, f° 66, acte n° 149). Époux ayant contracté mariage à Rennes, le 26 mai 1883 (Registre des actes de mariage de la ville de Rennes, Année 1883, f° 98, acte n° 200).

• Époux d’Emily Louise HAPDEY, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 5 novembre 1914.

Distinction honorifique

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.410), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier (Rang du 30 avril 1921) dans les termes suivants : « Maheu (Émile), lieutenant de vaisseau auxiliaire : belle conduite lors du torpil-lage et de l’incendie de son navire Monastir, porteur d’essence. »

[Précédemment embarqué sur le paquebot Sant’Anna [Compagnie française de navigation à vapeur (Cyprien Fabre & Cie), Marseille], d’abord en qualité de 2e capitaine du 20 mars au 10 décembre 1915, puis en qualité de lieutenant de vaisseau auxiliaire du 1er décembre 1915 au 22 juin 1915 au 22 juin 1917, lorsque ce bâti-ment fut armé en ravitailleur de l’Armée d’Orient.

Après guerre, a exercé du 19 avril 1920 au 8 janvier 1922 le commandement du navire auxiliaire de la Flotte d’État Nora-Hugo Stinnes 2, ex-cargo de la société "Nora Hugo Stinnes 2" Dampfschifffahrt GmbH (Hugo Stinnes), du port de Hambourg, saisi par la Marine française le 21 décembre 1918 à Constantinople.

Débuta sa carrière maritime comme pilotin sur deux trois-mâts de la Société en commandite Pitre-Rozier et Cie, de Nantes, pour des voyages à la Guadeloupe et à la Martinique : Louis-IX, capitaine Henri PRÉVOST, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Nazaire, n° 212 (4 octobre 1898 ~ 1er mai 1899), puis Tamaya, capitaine Lucien Joachim BOJU, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Nantes, n° 418 (26 mai 1898 ~ 1er décembre 1899).]

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• Inscription maritime — Quartier de Paris — Matricules des gens de mer — Inscrits provisoires (1884~1903) — f°ˢ 250 à 436, n°ˢ 989 à 1.732 — : Archives départementales de Seine-Maritime,
Cote 7P4_210, f° 373, n° 1.481, p. num. 250.

MAHEU Émile – Inscription provisoire – Paris, f° 373, n° 1.482 – .JPG (190.19 Kio) Consulté 134 fois