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Paquebot en acier lancé le 29 mars 1888 à Saint-Nazaire par le chantier de Penhoët de la Compagnie générale transatlantique. Immatriculé à Marseille, f° 842, n° 2.525. Utilisé comme courrier postal sur la ligne Marseille~Alger. Vendu à la démolition en 1929.

Caractéristiques. — Jauge : 2.014,50 tx jb et 819,23 tx jn. Port en lourd : 1.024 t. Dimensions : 103,50 x 10,68 x ... m. Propulsion : machine à pilon à triple expansion comportant trois cylindres et dévelop-pant 2.800 cv. ; 1 hélice. Vitesse : 17,5 nœuds.

Source partielle. — Marthe BARBANCE : « Histoire de la Compagnie générale transatlantique. Un siècle d’exploi-tation maritime », préface de Roger Vercel, Art et métiers graphiques, 1955. Annexe : « Flotte de la Compagnie générale transatlantique depuis son origine ».

— 29 mars 1888 : Lancé à Saint-Nazaire par le chantier de Penhoët de la Compagnie générale transat-lantique (Le Temps, n° 9.833, Samedi 31 mars 1888, p. 4).

— 18 avril 1911 : S’échoue près de Kelibia (Tunisie), à 60 milles du cap Bon (Le Temps, n° 18.193, Dimanche 23 avr. 1911, p. 1). Renfloué fin Mai 1911 avec beaucoup de difficultés, est remorqué jusqu’à l‘arsenal de Sidi-Abdallah, puis y est placé en cale pour être réparé (L’Excelsior, n° 185, Vendredi 19 mai 1911, p. 7). Était de retour à Marseille début Juillet 1911 (Le Matin, n° 9.988, Lundi 3 juillet 1911, p. 7).

• La Dépêche de Brest, n° 9.362, Samedi 22 avril 1911, p. 2.

— 9 mars 1915 : Parti de Marseille à destination d’Alger avec le courrier et 195 passagers, est assailli à 80 milles du Planier par une tempête de Nord-Ouest, qui arrache le mât de misaine et noie les salons, les cabines et les machines (L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 5.691, Vendredi 12 mars 1915, p. 4). Est contraint de retourner à Marseille.

— 11 octobre 1915 : Embarque à Marseille à destination de Bizerte des prisonniers allemands provenant des combats d’Artois et de Champagne (Le Petit Parisien, n° 14.227, Mardi 12 oct. 1915, p. 2).

— Début Juin 1916 : Débarque à Marseille les équipages des trois navires britanniques suivants, tous victimes de sous-marins au large des côtes algériennes (Le Temps, n° 20.057, Lundi 5 juin 1916, p. 2) :

• Southgarth, cargo de la société W. D. C. Balls & Son, de North Shields, arrêté et coulé le 29 mai 1916 par le sous-marin allemand U-39 (Kapitänleutnant Walter FORSTMANN) à 60 milles dans le N.N.-E. d’Al-ger, par 38 ° 12’ N. et 4° 9’ E., alors qu’il allait sur lest de Marseille à Benisaf ;

• Baron-Tweedmouth, cargo de la Hogarth Shipping Co. Ltd. (H. Hogarth & Sons), de Liverpool, arrêté et coulé au canon le 30 mai 1916 par le même sous-marin, à 25 milles dans le N.N.-E. du cap Carbon ;

• Julia-Park, cargo de la Sun Shipping Co. Ltd. (W. A. Cox), de Londres, coulé le 30 mai 1916 par le sous-marin allemand U-34 (Kapitänleutnant Klaus RÜCKER) à 40 milles au Nord du cap Carbon, alors qu’il allait de Liverpool à Alexandrie avec un chargement de charbon.

— Fin Septembre 1916 : Poursuivi et canonné par un sous-marin en Méditerranée ; parvient à y échapper (Le Matin, n° 11.902, Jeudi 28 sept. 1916, p. 3 ~ L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 6.269, Dimanche 1er oct. 1916, p. 4).

— 2 octobre 1922 : Parti la veille de Marseille à destination d’Alger, avec le courrier et 800 passagers, est immobilisé à environ 50 milles au Nord-Est d’Alger, au large du cap Djinet, par suite d’une avarie de machine consécutive à des actes de sabotage commis à bord par des hommes d’équipage. Est remorqué jusqu’au port d’Alger par le paquebot La Navarre (L’Excelsior, n° 4.315, Jeudi 5 oct. 1922, p. 7).

Au retour, étant tombé en panne au large de Port-Mahon (Îles Baléares) par suite d’une avarie de chau-dière, est remorqué jusqu’à Marseille par le remorqueur de l’État Samson, du port de Toulon (L’Excel-sior, n° 4.321, Mercredi 11 oct. 1922, p. 5). Arrive en rade de Marseille le 14 octobre 1922 au soir (L’Ex-celsior, n° 4.326, Lundi 16 oct. 1922, p. 5 ~ Le Matin, n° 14.089, Lundi 16 oct. 1916, p.1).

— 1929 : Vendu à la démolition.