Re: THERESE ET MARIE Worms
Publié : lun. mars 16, 2009 9:39 pm
Bonjour à tous,
THERESE ET MARIE
Vapeur lancé le 9 Août 1893 aux chantiers Mac Millan de Dumbarton pour Worms, Josse et fils, Le Havre.
1615 tx JB
Longueur 77,70 m Largeur 10,80 m
1hélice
Machine à vapeur à triple expansion.
La perte du THERESE ET MARIE
Le vapeur est équipé d’un canon de 90 mm modèle 1877 sur affût 1916, placé à la poupe.
Le 19 Août 1917, le THERESE ET MARIE est en tête d’un convoi de dix vapeurs qui fait route de Quiberon et Saint Nazaire sur La Pallice et Le Verdon. (Parmi eux l'INGRID et le PAOLI) Lui va de Nantes à Bordeaux.
Le convoi est escorté par CAROLINE V, chef d’escorte, (lieutenant de vaisseau Marcenet) SAUTERELLE, BOUVREUIL et une vedette de Belle-Ile. Jusqu’à 20h05, deux avions escortent aussi le convoi, patrouillant en avant et sur les côtés. A la tombée du jour, ils retournent se poser à La Baule.
Beau temps clair, légère brise de NW, petit clapot.
A 21h00, à 13 milles dans le 052 du phare du Pilier, une explosion survient sur bâbord, juste sous la passerelle. Très violente, elle soulève une énorme gerbe d’eau et une épaisse colonne de fumée noire. Le pont s’est soulevé à hauteur des soutes à charbon, écrasant la baleinière et le canot de bâbord.
La claire-voie machine a sauté, et à son emplacement jaillit un nuage de vapeur.
Le capitaine, Robert Cruchet, donne immédiatement l’ordre de stopper et fait mettre les canots restants à l’eau, tandis que le premier maître pilote de la flotte vient sur tribord pour dégager la route.
L’eau envahit la salle des machines d’où le second mécanicien, renversé sous le parquet, parvient à se dégager. Douze minutes plus tard, le vapeur coule par l’avant.
Le patrouilleur SAUTERELLE recueille 25 rescapés montés dans deux embarcations, dont le pilote de la flotte, mais les deux chauffeurs de quart sont portés manquants.
La vedette patrouille sur les lieux, mais ne trouve rien. Elle rentre alors sur Belle-Ile en remorquant les deux canots du vapeur coulé.
Le point du naufrage est 47°04,2 N et 02°39,9 W.
Aujourd’hui l’épave repose par 35 à 40 m de fond dans une eau très claire. Il n’est pas rare de la voir dans son intégralité lorsqu’on plonge sur elle.
Elle s’est effondrée sur elle-même, mais les reste de la machine sont bien reconnaissables. Deux grosses chaudières, arbres d’hélice et vestiges du bâti et des bielles qui forment une véritable cathédrale. On y trouve de nombreux congres.
Voici une vue de l’un des cylindres de la machine à vapeur.

Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 21 du KL Werner von Zerboni di Sposetti.
Le 15 Août précédent, il avait coulé le vapeur PHOEBE.
Le commandant von Zerboni di Sposetti trouvera la mort le 3 Octobre 1917.
Cdlt
THERESE ET MARIE
Vapeur lancé le 9 Août 1893 aux chantiers Mac Millan de Dumbarton pour Worms, Josse et fils, Le Havre.
1615 tx JB
Longueur 77,70 m Largeur 10,80 m
1hélice
Machine à vapeur à triple expansion.
La perte du THERESE ET MARIE
Le vapeur est équipé d’un canon de 90 mm modèle 1877 sur affût 1916, placé à la poupe.
Le 19 Août 1917, le THERESE ET MARIE est en tête d’un convoi de dix vapeurs qui fait route de Quiberon et Saint Nazaire sur La Pallice et Le Verdon. (Parmi eux l'INGRID et le PAOLI) Lui va de Nantes à Bordeaux.
Le convoi est escorté par CAROLINE V, chef d’escorte, (lieutenant de vaisseau Marcenet) SAUTERELLE, BOUVREUIL et une vedette de Belle-Ile. Jusqu’à 20h05, deux avions escortent aussi le convoi, patrouillant en avant et sur les côtés. A la tombée du jour, ils retournent se poser à La Baule.
Beau temps clair, légère brise de NW, petit clapot.
A 21h00, à 13 milles dans le 052 du phare du Pilier, une explosion survient sur bâbord, juste sous la passerelle. Très violente, elle soulève une énorme gerbe d’eau et une épaisse colonne de fumée noire. Le pont s’est soulevé à hauteur des soutes à charbon, écrasant la baleinière et le canot de bâbord.
La claire-voie machine a sauté, et à son emplacement jaillit un nuage de vapeur.
Le capitaine, Robert Cruchet, donne immédiatement l’ordre de stopper et fait mettre les canots restants à l’eau, tandis que le premier maître pilote de la flotte vient sur tribord pour dégager la route.
L’eau envahit la salle des machines d’où le second mécanicien, renversé sous le parquet, parvient à se dégager. Douze minutes plus tard, le vapeur coule par l’avant.
Le patrouilleur SAUTERELLE recueille 25 rescapés montés dans deux embarcations, dont le pilote de la flotte, mais les deux chauffeurs de quart sont portés manquants.
La vedette patrouille sur les lieux, mais ne trouve rien. Elle rentre alors sur Belle-Ile en remorquant les deux canots du vapeur coulé.
Le point du naufrage est 47°04,2 N et 02°39,9 W.
Aujourd’hui l’épave repose par 35 à 40 m de fond dans une eau très claire. Il n’est pas rare de la voir dans son intégralité lorsqu’on plonge sur elle.
Elle s’est effondrée sur elle-même, mais les reste de la machine sont bien reconnaissables. Deux grosses chaudières, arbres d’hélice et vestiges du bâti et des bielles qui forment une véritable cathédrale. On y trouve de nombreux congres.
Voici une vue de l’un des cylindres de la machine à vapeur.

Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 21 du KL Werner von Zerboni di Sposetti.
Le 15 Août précédent, il avait coulé le vapeur PHOEBE.
Le commandant von Zerboni di Sposetti trouvera la mort le 3 Octobre 1917.
Cdlt