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Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : mer. févr. 18, 2009 7:26 pm
par Rutilius
Bonsoir à tous,
CHEVRETTE – Patrouilleur, ex-chalutier espagnol (1917-1919) – Patrouilleurs de la Loire.
Un officier marinier mort accidentellement à bord du patrouilleur Chevrette :
- DROGUET Henri Marie Joseph, né le 6 avril 1886 à Paramé (Ille-et-Vilaine) et y domicilié, mort le 1er mars 1918, « mortellement blessé à bord de la Chevrette par l'explosion d'un appareil d'éclairage à acétylène », Second maître mécanicien, Patrouilleurs de la Loire, Matricule n° 22.957-1 (Acte transcrit à Lorient, le 1er mai 1918).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : mer. févr. 18, 2009 8:18 pm
par Ar Brav
Bonsoir Daniel,
Bonsoir à tous,
Le patrouilleur Chevrette, ex-chalutier espagnol de 162 t, est l'ex-Alfonso XIII, et l'ex-Wilberforce, construit à Hull en Grande-Bretagne en 1897. Il a été acheté en 1917 par la Marine française et basé à Lorient. Vendu ensuite au civil, il est démoli en 1937 (Capron, Quilan & Guénezon, armateurs de Dieppe).
Amicalement,
Franck
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : jeu. févr. 19, 2009 12:06 am
par Terraillon Marc
Bonsoir
Est ce que ce navire a été garde pêche ??
A bientot
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : jeu. févr. 19, 2009 8:39 am
par Ar Brav
Bonjour Marc,
Je n'ai rien dans ma doc qui permet de l'affirmer. Il est même répertorié comme dragueur de mines auxiliaire dans le Labayle-Couhat (French Warships)
Amicalement,
Franck
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : jeu. févr. 19, 2009 8:53 am
par Terraillon Marc
Merci Franck !!!
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : jeu. févr. 19, 2009 9:38 am
par Ar Brav
Re, Marc,
Oups ! Dans le Vichot, il y a effectivement un garde pêche répertorié du nom de Chevrette (1917), sans plus de précision (en sus du patrouilleur mentionné plus haut).
Amts,
Franck
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : jeu. févr. 19, 2009 6:26 pm
par Ar Brav
Bonjour à tous,
CHEVRETTE Patrouilleur ex-chalutier espagnol (1917-1919)
Chantier :
Cook Welton & Gemmel, Hull, Grande-Bretagne.
Commencé : 1896
Mis à flot : 24.12.1896
Terminé : 01.02.1897
En service : 1919 (MM)
En service : 1917 (MN)
Retiré : 1919 (MN)
Retiré : 1937 (MM)
Caractéristiques : 162 t ; 149 tjb ; 51 tjn ; 32,15 x 6,18 x 3,33 m (105,5 x 20,7 x 11,0 pieds) ; coque acier : 1 machine alternative à triple expansion à 3 cylindres construite par C. D. Holmes & C°, Hull ; 49 nhp.
Armement : I de 75 mm ou de 90 mm, à confirmer.
Observations :
Chalutier construit en Grande-Bretagne en 1896 et lancé sous le nom de
Wilberforce, chantier numéro 177. Armateur inconnu.
1906 : acheté par un armateur espagnol et renommé
Alfonso XIII
1917 : acheté par la Marine française et renommé
Chevrette. Reconverti en dragueur de mines auxiliaire. Basé à Lorient, affecté aux Patrouilleurs de la Loire.
1919 : vendu au civil
1930-1937 : inscrit au Lloyd’s Register pour le compte de Capron, Gueneron & Quilan, armateurs, et immatriculé à Dieppe. Conserve son nom
1937 : démoli.
Tout renseignement sera le bienvenu, merci par avance.
Sources :
Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
French Warships of World War I, Jean Labayle-Couhat, Ian Allan Ltd, 1974
www.miramarshipindex.org
www.plimsollshipdata.org
Cordialement,
Franck
Re: CHEVRETTE – Patrouilleur.
Publié : ven. juil. 12, 2019 4:03 pm
par Memgam
Bonjour,
Chevrette,
fin août 1917, équipé d'un ballon captif.
18 mai 1918, recueille deux canots avec 31 marins du laker américain John G. Mac Cullough, à 13 milles dans le sud-est de l'île d'Yeu, coulé par l'UB 43 d'Ernst Steindorff.
"Les marins estimaient en particulier que le captif ne pouvait que les géner dans les manoeuvres, essentiellement lorsqu'il s'agissait de poursuivre un submersible. L'exemple de la Chevrette des patrouilles de la Loire, basée à Lorient, devait rester longtemps dans les esprits. Le 3 juin 1918, celle-ci avait surpris un U-Boot à 6 milles dans le nord de l'île d'Yeu, et durant deux heures, les Français avaient tenté sans succès de le rattraper. Pénalisé par la traînée de la saucisse, jamais le patrouilleur n'avait pu gagner le terrain nécessaire à un affrontement direct." (Le Roy).
Source : Marcel Rondeleux, L'apogée de la guerre sous-marine 1917-1918, Les éditions du Gerfaut, 1937.
Thierry Le Roy, La guerre sous-marine en Bretagne 1914-1918, Thierry Le Roy, 1990.
Association Anges, Naufrages autour de l'île d'Yeu, la première guerre mondiale, Geste éditions, 2015.
Cordialement.