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Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : mer. oct. 08, 2008 12:23 am
par gildelan
Bonjour,
Ci-dessous les activités du "Groupement de Nieuport" et en particulier de la brigade de marins lors de l'attaque allemande (et contre-attaque française) du 9 mai 1915.
Bonne lecture.
Gilbert

GROUPEMENT DE NIEUPORT

Le 1er février 1915 est constitué le « Groupement de Nieuport », sous les ordres du général HELY D’OISSEL dépendant directement du général FOCH.
Ce groupement comprend :
- une brigade de zouaves (1er et 4ème régiments)
- la brigade de marins
- la 161ème brigade territoriale.
Le 2 février au soir, la brigade prend possession des parties du front qui lui sont affectées.

Attaque allemande du 9 mai 1915

La situation de la brigade, le 8 au soir, est la suivante :
- Commandant à Nieuport : Capitaine de vaisseau DELAGE.
- Tranchées du sous-secteur nord – 6 compagnies : 4 de marins (3ème bataillon du 2ème régiment), commandant de MAUPEOU et 2 compagnies du 2ème bataillon du 6ème régiment territorial, commandant ROUET.
Capitaine de frégate de MAUPEOU, commandant.
- Tranchées du sous-secteur sud – 6 compagnies : 5 compagnies de marins (3ème bataillon du 1er régiment), capitaine de frégate BERTRAND, 1 compagnie du 1er régiment de marins (4ème) et 1 compagnie du 2ème bataillon du 6ème régiment territorial.
Capitaine de frégate BERTRAND, commandant.
- Réserve à Nieuport – 3 compagnies de marins : 2 du 2ème bataillon du 2ème régiment (1 au redan – 8ème et 1 dans Nieuport – 5ème) et 1 du 1er régiment (7ème).
- En 2ème ligne, à Ribaillet : 2 compagnies du 2ème bataillon du 2ème régiment (6ème et 7ème), capitaine de frégate PETIT, 1 compagnie du 2ème bataillon du 1er régiment (5ème).
- A Groot Laber : 2 compagnies du 2ème bataillon du 1er régiment (6ème et 8ème), capitaine de frégate LEFEBVRE.
- En réserve à Gallimard : 3 compagnies du 1er bataillon du 1er régiment (1ère, 2ème, 3ème), lieutenant de vaisseau GAMAS.
- A la disposition du général commandant le groupement : 1er bataillon du 2ème régiment de Marine, commandant de JONQUIERES à Coxyde.

Pendant la matinée du 9 mai, le bombardement des Allemands commence plus tôt et est plus nourri que d’habitude.
A partir de 9 heures, l’intensité du bombardement augmente progressivement ; il est exécuté avec des pièces de tous calibres et est dirigé sur les tranchées et le terrain en arrière, sur Nieuport, les ponts et le bois triangulaire.
A 11 heures, le bombardement atteint son maximum d’intensité sur les tranchées, sur lesquelles arrive une quantité énorme de projectiles percutants et une grêle de shrapnells, en même temps qu’il s’accentue sur les ponts, sur Nieuport, avec une dispersion notable des coups.
A partir de 12h30, le feu ennemi diminue peu à peu sur les tranchées et se maintient aussi violent et pendant tout l’après-midi sur Nieuport, les débouchés de la ville et toute la région à l’ouest. Au cours de ce bombardement, à 15 heures, un projectile tiré par une pièce de marine (150 mm) est entré dans la ferme où est installée le poste de combat de l’Amiral, a traversé 3 murailles de briques et est venu faucher les pieds de la chaise sur laquelle l’Amiral était assis. L’Amiral tomba à la renverse, sa tête porta contre le mur en arrière de lui, il perdit connaissance. Transporté dans un gourbi voisin, au bout de 10 minutes, il retrouva ses sens et reprenait immédiatement la direction des affaires.Pendant cette préparation d’artillerie :
Les hommes dans les tranchées se sont abrités, ils sont replacés à leurs postes de combat dès que le bombardement diminue d’intensité sur les tranchées.
Les compagnies en réserve à Nieuport sont tenues prêtes à marcher.
Les unités de Ribaillet, de Groot Laber, de Galimard et du camp JEANNIOT (Coxyde) sont alertées.
L’artillerie envoie des rafales continuelles sur les tranchées ennemies pour empêcher les Allemands d’en déboucher.
A 13 heures, les Allemands ouvrent sur les tranchées un violent feu d’artillerie et de mitrailleuses, puis passent à l’attaque sur tout le front depuis Nieuwendamme jusqu’à la mer.
Sur le front 9 x 15 (Nieuwendamme – lieutenant de vaisseau de la FOURNIERE – 11ème compagnie du 1er régiment), l’attaque est menée par environ une compagnie d’infanterie de Marine. Cette compagnie sort par 7 ou 8 coupures de la tranchée entre la digue de Nieuwendamme et le vieil Yser, et se porte en avant par essaims d’une dizaine d’hommes dont quelques-uns sont commandés par des officiers. Marche par bonds de 10 mètres. Après chaque bond, les hommes se couchent dans le trèfle où ils disparaissent. Des mitrailleuses allemandes protègent ce mouvement : une dans la maison C (nord du coude de l’Yser), une dans la ferme de Nieuwendamme, une autre à l’ouest de la tranchée allemande.
Le lieutenant de vaisseau de la FOURNIERE fait déclencher immédiatement le tir de barrage qui arrête la sortie des Allemands restant dans la tranchée.
En même temps, les mitrailleuses du poste 15 et les fusils du front ouvrent le feu sur les groupes ennemis. La ligne de feu, forte de 6 escouades au moment de l’attaque est successivement renforcée de 2 puis d’une escouade. L’attaque allemande est fauchée, dispersée ; la moitié des assaillants reste sur le terrain, les autres fuient.
Cette attaque avait duré 20 minutes.
A la Briqueterie, la 12ème compagnie (lieutenant de vaisseau GESLIN) a 2 sections en première ligne (enseigne de vaisseau de LESTRANGE) et 2 sections dont une de territoriaux en réserve à la Briqueterie. L’attaque est supportée par les deux sections de 1ère ligne. Les sections de réserve n’ont pas à intervenir.
Les Allemands débouchent de leur petit poste de la route de Plaschendaele. Ce sont des fantassins en capotes grises, sac au dos et coiffés du casque à pointe. Ils sont environ 60 qui s’avancent par bonds, protégés par le feu d’une mitrailleuse placée sur la digue de Plaschendaele. Cette attaque est arrêtée en 2 ou 3 minutes par nos feux d’infanterie ; les Allemands ne peuvent franchir que 50 mètres. Ils restent à plat ventre. Ceux qui sont encore valides cherchent à regagner leur boyau en rampant. Malgré un bombardement extrêmement violent qui s’abat à ce moment sur la Briqueterie, une partie des marins tire sur l’ennemi qui a attaqué le front 9 x 15, une autre partie sur les assaillants couchés dans la prairie en avant et qui cherchent à se replier, ceux de gauche enfin, tirent à 600 mètres sur des Allemands répandus entre Bambourg et Lombartzyde, dans les champs de navets.
Contre le front, entre Plaschendaele et la route de Lombartzyde, les Allemands débouchent de Groot Bambourg et des tranchées 6, 4, 3, 2 et 1. Ils sautent de leurs tranchées et enjambent leurs fils de fer qui n’avaient pas été préalablement coupés. Ce sont des fantassins à capote grise et coiffés du casque à pointe.
Le feu (d’infanterie, de mitrailleuse) est aussitôt ouvert sur toute la ligne à partir du moment où les Allemands enjambent leurs tranchées.
La 12ème compagnie du 2ème régiment de Marine (lieutenant de vaisseau REYMOND) placée sur le canal de Plaschendaele et la 10ème compagnie du 6ème régiment territorial (lieutenant HOFMAN) placée sur le Boterdijk partie sud, voient, à 13 heures, deux groupes allemands, d’une force approximative d’un bataillon, déboucher : l’un de la levée de terre du canal d’évacuation, l’autre de Bambourg. Ces groupes s’avancent en colonne par 4, l’arme au bras.
Pris d’enfilade par le feu des Marins et des territoriaux, une partie du groupe de droite se déploie en toute hâte dans les champs de navets au sud de Bambourg et où les hommes disparaissent. Le reste, la plus grande partie, rentre précipitamment dans ses tranchées.
Le groupe de gauche s’égaille à son tour et disparaît dans les champs et dans le ruisseau qui longe les tranchées allemandes au nord du Fortin. Pendant tout l’après-midi, les mitrailleuses et les fusils arrosent les différents points de la ligne des tirailleurs allemands, dès qu’un mouvement de retraite paraît s’y dessiner.
Notre artillerie, pendant tout ce temps, balaie les champs de navets.
Les pertes des Allemands sur cette partie du champ de bataille ont dû être très lourdes.
La 10ème compagnie de marins (lieutenant de vaisseau DELEUZE) occupe le redan de Boterdijk et le Fortin. Dès le début du bombardement, la situation dans le Fortin devient difficile, le bouleversement des boyaux en rend inutilisable une grande partie. Au moment de l’attaque, le lieutenant de vaisseau DELEUZE y envoie une ½ section de renfort avec le maître GRIMAUD, chef de la 2ème section et le charge de la défense du Fortin en remplacement de l’enseigne de vaisseau de LA FOREST DIVONNE qui a été blessé par un éclat d’obus.
Mais sur ce front comme ailleurs, les Allemands (1 compagnie ½ environ) dès qu’ils enjambent leurs tranchées (tranchées 4 et 6) sont pris sous les feux des fusils et des mitrailleuses ; ils gagnent cependant les champs de navets dans lesquels ils se terrent. Mais ils n’en peuvent sortir et ils y subissent un feu continu et meurtrier.
Le lieutenant de vaisseau DELEUZE, quoique blessé, continue à diriger la défense ; il maintient des renforts dans le Fortin qui est un point délicat de la ligne et met en action son obusier de 58 sur le saillant allemand de Boterdijk.
Par une brèche qui s’y produit, on voit des renforts allemands aller de l’est à l’ouest.
A 15h30, l’attaque est complètement enrayée sur cette partie du front. D’ailleurs, depuis 14 heures, des renforts venant de Nieuport par le boyau du Boterdijk étaient arrivés dans la tranchée en arrière du Fortin – 2 sections de la 5ème compagnie, lieutenant de vaisseau Des ORMEAUX.
La 12ème compagnie du 6ème régiment territorial (lieutenant LANDRON) a une section à droite de la 10ème compagnie de Marins et deux à gauche. Elle coopère par ses feux à la défense de la tranchée. Une brèche s’étant produite sur le front de la compagnie, le sergent DROLLET, avec ses hommes, occupe cet espace et, tout en faisant face à l’attaque, se met à réparer la brèche.
La 9ème compagnie de Marins (lieutenant de vaisseau de RODELLEC) est à son poste de combat à gauche de la 12ème compagnie territoriale à 12h45.
A 13 heures, devant elle, les Allemands descendent de leurs tranchées baïonnette au canon. Le feu est ouvert sur eux (fusils, mitrailleuses) et 15 minutes après, les oblige à regagner leurs tranchées.
La 11ème compagnie (lieutenant de vaisseau MEROUZE) eut à supporter un bombardement plus particulièrement violent dirigé sur le point de soudure avec les zouaves, vers le point où la tranchée traverse la route de Lombartzyde. De ce côté-là, sur le front des zouaves, l’ennemi lance encore de nombreuses torpilles aériennes qui d’ailleurs finissent par produire beaucoup de dégâts.
Toute la compagnie est à son poste de combat avant que l’attaque allemande se produise.
A 13 heures, les Allemands montent sur leurs tranchées, sautent ou descendent devant et se précipitent, les uns debout, les autres courbés, vers la tranchée française. Un feu nourri de fusils et de mitrailleuses les accueille et les met presque tous hors de combat. L’attaque est enrayée net. Les marins continuent à tirer sur les Allemands visibles dans leurs tranchées et y circulant dans les deux sens.
A la gauche de la 11ème compagnie, la 7ème (lieutenant de vaisseau LANGLOIS) et la 8ème (lieutenant de vaisseau de PRUNIERE) du 2ème régiment sont mises à la disposition du secteur voisin occupé par les zouaves.
Les positions, W. et Union furent enlevées au début de la nuit, mais les marins ne purent s’y maintenir, et il fallut les évacuer trois jours après.

Le 10 mai, le général PUTZ, commandant le détachement d’Armée de Belgique, adressait au général HELY D’OISSEL, commandant le groupement de Nieuport, le télégramme suivant :
« Prière transmettre mes félicitations aux marins pour leur brillant succès, et au 4ème zouave pour la vigueur avec laquelle ils ont reconquis le terrain sur lequel l’ennemi avait un instant pu prendre pied. »
De son côté, le colonel ANCEL, commandant la 76ème brigade, écrivait à l’Amiral en ces termes :
« Par ce que je puis apprendre des contre-attaques exécutées dans l’après-midi et la soirée d’hier, entre la route de Lombartzyde ET LA Geleide, j’apprécie à sa haute valeur la part brillante et glorieuse qu’ont prises dans ces contre-attaques les 7ème et 8ème compagnies du 11 régiments de Marins, et le grand service que ces compagnies ont rendu aux troupes qui occupaient ce secteur.
Au nom du 4ème régiment de zouaves, de son Colonel, et en mon nom personnel, j’ai l’honneur de vous demander d’exprimer aux valeureuses 7ème et 8ème compagnies et à leurs vaillants chefs, notre profonde admiration, notre vive et fraternelle reconnaissance. »
Signé : ANCEL

Le 4 novembre 1915, l’Amiral apprend par une communication téléphonique de Paris sa promotion au grade de Vice-amiral ; le Ministre de la Marine le demande d’urgence près de lui. Il part le lendemain, laissant le commandement de la brigade au commandant PAILLET. Le capitaine de vaisseau MAUROS prend le commandement du 11ème régiment.
Une dépêche ministérielle du 19 novembre prescrit la dislocation de la brigade. Après entente avec le Ministre de la Guerre, et en raison des besoins croissants de la Marine, il a été décidé que la brigade sera retirée du front. Il restera cependant dans le groupement de Nieuport un détachement formé par des prélèvements dans les unités de la brigade, et comprenant :
- un bataillon à 4 compagnies
- une compagnie de pontonniers
- une compagnie de mitrailleuse à 8 sections.
La garde du drapeau sera laissée à ce détachement.


Lettre du Général HELY D’OISSEL, commandant le 36ème C.A, au Capitaine de vaisseau PAILLET, commandant la Brigade de Marins

Au G.Q., le 19 novembre 1915

Mon cher Commandant,
Vous est-il possible de faire relever, approximativement sinon exactement, le total des pertes en officiers, sous-officiers et hommes, subies par la Brigade de Marins depuis son arrivée au front jusqu’à ce jour, en regard de son effectif global de départ ?
Je serais heureux de conserver cet état comme un témoignage éloquent et éclatant des services immenses qu’à rendus au pays cette admirable Brigade, que l’Armée de terre est si fière d’avoir eue dans ses rangs, et que je suis si fier moi, d’avoir eue sous mes ordres pendant près d’une année de guerre.
Je n’ai pu me défendre, ce matin, d’une émotion poignante, en voyant défiler si allégrement et si correctement vos magnifiques marins, et en me disant que c’était la dernière fois.
Soyez auprès de leurs officiers et d’eux-mêmes, l’interprète de toute ma reconnaissance et de la fidèle affection que je leur conserverai à tous.
Veuillez agréer pour vous-même, mon cher Commandant, l’expression de mon sincère attachement.
Signé : HELY D’OISSEL


La brigade avait été sous les ordres du général HELY D’OISSEL du 8 au 28 décembre 1914, à Steenstraat. Pendant toute la période passée dans le groupement de Nieuport, elle s’était trouvée sous son autorité, le général HELY D’OISSEL ayant été successivement commandant du groupement, puis du 36ème corps d’Armée.
Le 19 novembre, au cours d’une prise d’armes, le général HELY D’OISSEL avait passé en revue deux bataillons de Marins (3ème du 1er régiment, et 1er du 11ème régiment).

Cette lettre fut lue, en présence du drapeau, à tous les bataillons au moment de leur départ pour rejoindre le dépôt de Paris.


PERTES DE LA BRIGADE D’OCTOBRE 1914 à NOVEMBRE 1915

Tués Blessés Prisonniers ou disparus
Officiers 46 110 16
Sous-officiers 81 230 35
Quartiers-maîtres et marins 1051 3996 836
TOTAUX 1178 4336 887

(source : Livre d'Or de la Marine - guerre 14/18)

Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : mer. oct. 08, 2008 12:36 am
par Terraillon Marc
Bonsoir Gilbert et merci pour ce document !

Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : mer. oct. 08, 2008 7:44 am
par Ar Brav
Bonjour Gilbert,
Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour cette relation.
Pour éviter toute confusion, une petit détail que j'ai relevé :

(3ème du 1er régiment, et 1er du 11ème régiment)

Il ne s'agit pas du 11ème, mais du IIème Régiment. Il n'y a jamais eu de 11ème Régiment de Fusiliers Marins.

La Médaille Commémorative de Nieuport, dite Médaille des trois cités (Dixmude, Nieuport, Ypres) du GP de mon épouse :

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Bien cordialement,
Franck

Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : mer. oct. 08, 2008 11:42 am
par gildelan
Bonjour Franck
J'ai échappé à plusieurs pièges de mon dactylo de l'époque, mais celui-ci énorme. .. Désolé.
Bonne journée
Gilbert

Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : mer. oct. 08, 2008 11:55 am
par Ar Brav
Bonjour Gilbert,

Il n'y a aucun problème, je me doutais bien que c'était une erreur de frappe, c'était flagrant 11 au lieu de II, mon message était surtout destiné au lecteur non averti.

Bonne journée à vous également, :hello:
Franck

Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : ven. nov. 08, 2013 11:08 pm
par gen sch 2
Bonjour à vous,

Mon mari a un grand oncle: Duval Victor,Henri,Eugène né 1886 qui était matelot 3° classe,1° bataillon de fusiliers marins ,inscrit à Dunkerque n°4225.
décédé à Coxyde 22/07/1918 "Mort pour la France" tué à sa pièce, batterie" Elisabeth"du front de mer de Nieuport
Acte de décès dressé par Fernand,Charles RENAUX...
-Jean Alexis BELLEY Médecin-Major ...30ans
-Henri Marie Alphonse de BANVILLE Lieutenant de Vaisseau de Réserve
inhumé Notre-Dame-de-Lorette
Avez-vous des photos de cette batterie?
Merci pour vos informations
Geneviève DUVAL



Re: Les Fusiliers Marins - NIEUPORT - Le combat

Publié : sam. mai 10, 2014 2:01 pm
par Memgam
Bonjour,

Source : Cols bleus n° 960 du 8 octobre 1966.

Cordialement.

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