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□ Lors de manœuvres navales en rade de Toulon, le Torpilleur 250, qui était alors commandé par un lieutenant de vaisseau du nom de MARTIN, s’échoua le 25 mars 1905 sur des récifs, face à la pointe de Marigot. Il put néanmoins être renfloué avec l’assistance des remorqueurs Travailleur et Goliath, de la Direction des mouvements du port de Toulon.

― FESTA Charles Félix, né le 16 février 1858 à L’Île Rousse (Corse ― aujourd’hui Haute-Corse), décédé le 23 juillet 1919 à … (Corse). Premier maître vétéran des directions de port, inscrit au quartier de Bas-tia, f° et n° 3.292.

• Fils de Giuseppe Angelo FESTA, né en 1821, tailleur de pierres, et d’Angèle Marie Angélique REPETTI, née en 1834, sans profession, son épouse.

□ Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 1912 (J.O. 13 juill. 1912, p. 6.226 et 6.227), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Festa (Charles-Félix), premier maître des directions de port ; 33 ans 5 mois de services, dont 6 ans 2 mois à la mer. Un témoignage officiel de satisfaction. Médaillé militaire du 13 juillet 1906. »

□ Le 28 mai 1906, à Bonifacio, une mutinerie éclata à bord du Torpilleur 250. Ce dernier appartenait alors à la Défense mobile de Toulon, étant commandé depuis le 1er décembre 1904 par le lieutenant de vaisseau Félix TRIBOUILLET, nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 17 no-vembre 1904 (J.O. 19 nov. 1904, p. 6.845).

Le Torpilleur 250 fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

― du 2 août 1914 au 5 novembre 1918 ;
― du 3 janvier au 13 juillet 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 768.]

En Octobre 1915, ce bâtiment fut affecté en renfort à la Division navale d’Égypte.

[• Lieutenant de vaisseau Jacques René LAVIGNE : « La défense du Canal de Suez en 1914~1915 », École de guerre navale, Session 1935~1936, monographie imprimée, 94 p. + I annexe et 4 cartes — Spé-cialement p. 64.]

□ Le 30 décembre 1916, le Torpilleur 250, captura sur la côte d’Asie mineure, à la hauteur du massif des Sept-Caps, une goélette sans nom ni numéro battant pavillon ottoman, chargée d’armes, de munitions et de vivres, et en saisit la cargaison. Son équipage était formé d’un sous-lieutenant, d’un sergent de l’armée ottomane et de huit hommes mobilisés par le gouvernement ottoman. Remise au gouverneur militaire de Castelorizo, elle coula dans ce port en Juin 1917, sa coque ayant été percée par plusieurs projectiles lors de l’arraisonnement ; eu égard aux dépenses qu’eut entrainées sa réfection, il fut jugé préférable de la vendre sur place dans l’état où elle se trouvait.

Rattaché à la Division navale de Syrie, le Torpilleur 250 était alors commandé par le lieutenant de vaisseau Charles Eugène André Marie FAUQUE de JONQUIÈRES, qui avait été nommé à ce commande-ment par un décret du 20 août 1915 (J.O. 22 août 1915, p. 5.908).

La capture fut déclarée « bonne et valable » par une décision rendue le 8 novembre 1917 par le Tribunal des prises (J.O. 12 déc.1917, p. 10.096).